MON AGENDA DE LA PLÉİADE
(2015)

31/12

Et pour finir l’année en beauté,
un peu de José Maria de Heredia.

La poésie, il n’y a que ça de vrai.

30/12

33 jours de Léon Werth (Viviane Hamy), c’est 20 sur 20.

L’air de rien…

le Goncourt, c’est du bulot !

29/12

BIENTÔT LA « PETITE » RENTREE

Les libraires sont surmenés

Les auteures piaffent d’impatience

27/12

Et dire qu’il va falloir écouter deux mois durant l’éloge d’Echenoz, le constipé le plus surévalué de l’écurie des constipés de Minuit (« pince épilatoire » en guise de pince à épiler in Envoyée spéciale… tout est dit).

Les jeunes ambitieux ont le cul bordé de médailles, après les ateliers d’écriture de Philippe Djian (16/07), Katherine Pancol dirige en janvier une « masterclass » (gratuite) !

J’ai entamé De la beauté de Zadie Smith avec les préjugés les plus favorables (02/12), hélas, il m’a vite fallu déchanter. C’est mal traduit par Philippe Aronson, mais cela ne suffit pas à tout expliquer. Je comprends bien que les minorités pour s’intégrer (ou plutôt se désintégrer) doivent en passer par le conformisme le plus absolu aux valeurs dominantes, mais je ne vois pas l’utilité d’un « roman universitaire » banal écrit par une jeune fille de couleur pas plus que je ne verrai l’intérêt aujourd’hui d’un « bluesman » blanc de vingt ans imitant parfaitement Blind « Lemon » Jefferson.
100 pages, à la rigueur, ce serait supportable, 600 (ce genre de bouquins doit faire 600 pages), c’est 500 de trop. Aucun des rebondissements convenus (on dirait du théâtre de boulevard) ne nous est épargné.
C’est con ! Encore heureux, je viens de découvrir un écrivain formidable : Tom Lanoye qui a écrit un livre formidable : La langue de ma mère (Editions de la Différence).

19/12

Les écrivains libres et les boxeurs ont cela de commun
qu’ils prennent des coups de poing sur la gueule pour enrichir leurs managers.
Seule différence, et de taille, les écrivains deviennent plus forts en vieillissant.

Roger Rudigoz

Si pour les coups de poing dans la gueule, je suis plutôt d’accord, je ne suis pas certain que Rudigoz ait raison sur toute la ligne, il fait une différence entre le déclin de la force physique et les progrès de la force mentale alors que l’une et l’autre s’évanouissent (à un rythme différent, certes) avec le temps.

15/12

Franchement, je ne vois pas trop comment on pourrait faire confiance à la critique littéraire lorsque l’on voit la critique cinématographique encenser un film aussi épouvantable que Les Cowboys de Thomas Bidegain, je ne vois surtout pas comment le public pourrait s’imposer des exigences et pratiquer des vertus que conchient les critiques. Il est vrai que, désormais, les prisons ont été rebaptisées : « lieux de privation de libertés ».

14/12

En ce moment, aux toilettes, je lis les deux volumes (Saute le temps & A tout prix) de Roger Rudigoz parus chez Finitude, c’est très bien, on dirait de l’André Blanchard en moins cultureux, du Philippe Billé en plus progressiste. Je me sens cousin, les préoccupations des écrivains de (notre) genre (grognon) sont toujours les mêmes, je crains à ce propos l’effet Vaché qui rit* : dans cinquante ans les héritiers de Finitude rééditeront mes récriminations éditoriales et mon équivalent de basse Lozère en pensera du bien… ad infinitum ! Ce qui est ennuyeux, dans le fond, c’est que cela ne fait avancer l’affaire ni des uns ni des autres (même pas des éditeurs qui se chargent de résurrections de ce genre).

* « Si vous continuez pendant quelques années, on finira par se servir de votre nom pour étiqueter les nouveaux venus. »

Roger Rudigoz
A tout prix

Delphine DeVigan, Nathalie Azoulai, Agnès Desarthe et Hadrien Laroche (écrivains fameux) étaient dans la même classe (qui veut dire : étaient de la même classe), on nous présente ça comme un conte de fées, alors que c’est l’horrible vérification des thèses les plus rudimentaires de Bourdieu (Pierre). Dans le même mouvement de confusion ordinaire, dans M, le magazine du Monde, Yann Moix déclare à propos de Fleur Pellerin (pourquoi Yann Moix est-il l’ami de Fleur Pellerin et que je ne le suis pas ?) : « Elle n’est absolument pas dogmatique, elle a zéro a priori. Je suis plutôt de droite, elle est plutôt de gauche, mais on est d’accord sur 99% des sujets ». On a compris que tout repose sur « plutôt ».
C’est plutôt inquiétant.

10/12

MADAME Svetlana Alexievich.

09/12

Je viens d’apprendre (avec quelques jours de retard), la mort de Pierre Drachline. Au Cherche-Midi, il avait été l’éditeur du Désir de guerre(qu’il considérait comme un « grand livre »**), l’année dernière, je lui avais apporté, dans le cendrier encombré qu’il occupait au fond d’un couloir, sa réédition à L’arbre vengeur.
Il avait l’habitude de dire que : « La vraie littérature s’adresse à une poignée de fanatiques », ceux dont il faisait indéniablement partie.

* Il avait, quelques années auparavant, refusé Assez ! en ces termes :
« […] vous seriez meilleur polémiste si vous renonciez à l’invective gratuite au profit de l’humour, fût-il noir ».

** il exagérait peut-être un brin.

La femme de Raphaël Sorin m’appelle pour me demander mes nouvelles coordonnées, je les lui donne ; elle me passe son époux, au cours de la conversation, je lui demande s’il a reçu le texte que je lui ai adressé il y a quelque temps, il me dit qu’il ne peut « rien en faire » puisqu’il ne s’occupe plus que de polars et de docs météorologiques, je lui dis que je comprends, je ne lui dis pas que le texte pour lequel il ne peut rien faire EST un polar. Ma délicatesse est infinie (cf le 24/03).

Le texte de Taiye Selasi est, lui aussi, assez bon (encore une négresse ! et foutrement canon pour couronner le tout) sans l’effrayante mélasse politically correct qui dégouline de la majorité des textes de New York pour le meilleur et pour le pire.

02/12

Dans New York pour le meilleur et pour le pire (Actes Sud), une anthologie de textes très inégaux (c’est le moins que l’on puisse dire, la plupart sont nuls), celui que j’ai préféré est signé Zadie Smith dont je viens de me rendre compte que c’était une fille un peu noire ; comme macho raciste, je me pose un peu là ! Je vais me procurer De la beauté  (Folio) pour lui niquer sa race !

01/12

Et le prix Goncourt des mongoliens, il est attribué à qui ?

27/11

Ça y est, je connais tous ses secrets, je connais tous ses envoûtements, la méthode Chalandon n’a plus de secrets pour moi ; en fait, c’est pas si compliqué : l’auteur doit « prendre les mots à l’os » (comment faire, c’est une autre paire de tournevis, mais L’anatomie pour les nuls devrait suffire), après, il faut « aller au sang des mots » (au sang de l’os, quoi). Ce sont des opérations qui ne sont pas sans risque, la preuve : il faut que Sorj fasse attention car il pourrait aller « vers un dépouillement absolu » (franchement, moi, j’ai rien contre).
En fait (peut-être) son secret, c’est d’être couillon.

Ce à quoi sert l’Histoire & la Géographie

Soldats, Vous partez pour la Syrie, et la France salue avec bonheur une expédition qui n’a qu’un but : celui de faire triompher les droits de la justice et de l’humanité. Vous n’allez pas en effet, faire la guerre à une puissance quelconque, mais vous allez aider le sultan à faire rentrer dans l’obéissance des sujets aveuglés par un fanatisme d’un autre siècle.

Napoléon III

Allocution au camp de Châlons
lors du départ du corps expéditionnaire pour la Syrie
7 août 1860

26/11

Aperçu l’équipe des éditions Stock attablée au salon du livre de Nancy, Simon Liberati en face de Jean Pierre Coffe (Arthur Rimbaud versus Patrick Sébastien)… la vie de rebelle n’est pas de tout repos.

« Liberati ? mais c’est de la merde ! »

Tournez, tournez les serviettes !

25/11

Je viens de passer quelques jours à Bordeaux pour assister à une démonstration d’aïkido en fauteuil roulant (formidable !) sous le toit en tôle ondulée d’une halle polyvalente, j’ai donc (avec ravissement) acheté Sud-Ouest Dimanche (il y a chez moi une perversité certaine qui me fait, par exemple, lorsque l’occasion se présente, me régaler de mortadelle). Bonne pioche : un article d’Olivier Mony (le chevalier Bayard de la critique) sur mon écrivain préféré (Maylis de Kérangal), un autre d’Yves Harté (le Géant des Landes) sur mon « ami » Jean Paul Mari (le Capitaine Karim). Rien que des éloges… de l’angélisme (anode/femelle) et de la complaisance (mâle/cathode), de l’ignominie en définitive. Celle dont on crève et dont ils se gavent (les uns et les autres)… qu’ils en crèvent !

A propos de ce que j’écris, j’entends de plus en plus l’appréciation suivante (je grossis le trait) : « C’est trop bon pour nous, mais on sera ravi de vous lire (sous-entendu : ailleurs, mais pas chez nous) », évidemment, il faut à l’écoute de ces propos faire la part de la flatterie : « Ça n’engage à rien et le mâle est toujours ravi d’entendre que des bites comme la sienne, on n’en a jamais vu d’aussi ravissantes », mais il y a néanmoins une vérité tapie au sein de cette flagornerie éditoriale : l’espace de la littérature est de plus en plus réduit au sein de la littérature ; d’en être exclu ne me réjouit pas (l’appréciation flatteuse ne me flatte pas davantage), je le déplore… pour les autres (après tout, j’ai fait mon tour et, peut-être, à ce que j’ai publié, je n’ai pas lerche à rajouter).

Dans les années 60 (celles où mon sexe avait des exigences perpétuelles qui se sont espacées), il était très difficile de tirer son coup (la formule élégante que nous utilisions à ce propos), nous admirions d’autant plus ceux qui parvenaient à leur fin, l’un d’entre nous entre tous qui semblait n’avoir aucun souci… on ne comprenait pas pourquoi : il était con, il était moche et pourtant, il y arrivait ! Cet enfoiré baisait des gonzesses, et même des pour lesquelles nous nous serions damnés. On a fini par comprendre sa tactique : il pleurnichait, et ces connes qui n’avaient aucun mal à nous refuser ce que l’on ne leur demandait pas (on aurait bien été infoutus de le faire) lui accordaient (non sans s’être, tout de même, fait abondamment prier) ce que nous désirions au-delà du raisonnable. Ce type, c’est Sorj Chalandon ! C’est pas des gonzesses (quoique !) qu’il veut baiser, ce sont des jurys. Il vient d’obtenir le Prix du style (pour ceux qui ne suivraient pas, c’est un peu comme si Saddam Hussein et George. W. Bush avaient obtenu conjointement le Prix Nobel de la paix)…
« Le style, c’est ce qui protège mes romans » aurait déclaré l’impétrant dans le hall de BMW. où lui a été remis un vélo électrique.
Si ça se trouve, il se fout de notre gueule.

17/11

Michel Onfray arrive sans effort apparent à être LOURD tout en étant le représentant emblématique de la light philosophie. Il est à la philosophie ce que Bernard Tapie est à l’analyse politique.

16/11

« Chaque civilisation produit la forme imaginaire et technologique de guerre qu’elle mérite. […] C’est pour cela que la guerre qui nous conviendrait le mieux, aujourd’hui que nous sommes menacés de dépression et d’implosion plus que d’autre chose, serait celle qui revêtirait l’apparence d’une perpétuelle menace de guerre, d’une guerre qui n’adviendrait jamais et qui produirait, néanmoins, les effets d’une vraie guerre. »

Le désir de guerre

le cherche midi éditeur (1999)
réédité à L’arbre vengeur (2014)

12/11

Désireux de participer au « débat citoyen », j’avais adressé à Pierre Jourde cette recommandation : « Ne perdez pas votre temps, Jean-Loup Amselle est un con ». J’ai reçu de l’équipe de modération du Nouvel Observateur le message suivant :

Bonjour Frédéric Roux Après lecture et analyse attentive de votre article du 12.11.15 20h56 par notre équipe de modération, celui-ci a dû être retiré de la publication en raison de sa non-conformité vis-à-vis de la charte d’utilisation du NouvelObservateur. Nous tenons à vous assurer que nous faisons tout notre possible pour accepter le plus grand nombre de messages et que tous nos modérateurs sont tenus à une stricte obligation d’impartialité. La neutralité de leur analyse est d’ailleurs régulièrement vérifiée par un superviseur. Toutes les opinions sont acceptées dans la limite des règles définies dans la charte éditoriale et sous réserve de les exprimer de manière courtoise, argumentée, et sans agressivité. Le motif de retrait de votre participation est : Propos insultants Les propos insultants ou haineux envers un utilisateur, une personne, une communauté, une entreprise ou une organisation, ne sont pas autorisés par la charte du site. Sont considérés comme injurieux les propos haineux, grossiers ou dégradants, utilisés pour qualifier autrui dans le but prémédité de l’offenser. Cordialement, L’équipe de modération Ps : pour rappel, le texte de votre article était: ————————————— Ne perdons pas de temps : Jean-Loup Amselle est un con. —————————————

Dans l’infini espace de liberté qu’est « La Toile », on ne peut donc montrer un nichon ni traiter Jean-Loup Amselle de « con ». C’est con ! Si l’amour est l’infini « mis à la portée  des caniches », la liberté des caniches n’est pas infinie pour autant.Je ne sais pas si cela a un quelconque rapport, mais depuis quelques jours, les connexions à mon site depuis la Russie se multiplient : Nizhniy Novgorod, Blagoveshchensk, Moscow, Yekaterinburg, Tambov, Cherepovets, Kyiv, Samara, Koroliov, Novosibirsk, Cheliabinsk, Lobnya, Saint Petersburg, Essentuki, Kazan, Oryol, Belovo, Bursa, Kolomna, Kirov, Kemorovo, Novorossiysk, Rostov-on-Don, Osnu, Krasnovar, Komosomolsk-on-Amur, Penza, Ishevsk…
Et si revient le temps des samizdat, s’il faut dactylographier… on dactylographiera.

11/11

« Je suis sûrement pas un penseur », Marc Weitzmann (France Culture) ; moi, je suis vraiment déçu de l’apprendre.

Au cours d’une analyse assez juste (in Transfuge de novembre) de Vernon Subutex, François Bégaudeau croit pouvoir affirmer que Virginie Despentes est « une essayiste de gauche et une romancière de droite ». Et si elle n’était tout simplement qu’une écrivaine rudimentaire, cela (dé)montrerait qu’avec de faibles moyens, il est aujourd’hui plus facile de faire illusion dans la théorie que dans la fiction.

08/11

1 / Je suis Olivier Maulin
2 / Je suis Olivier Py
3 / Je suis Jean-Loup Chiflet

07/11

1 / Un Marcel Aymé de notre temps, un Houellebecq mâtiné de Frédéric Dard. Qui suis-je ?

2 / Cocteau rewrité par Guyotat avec l’imprimatur de Genêt. Qui suis-je ?

3 / Petit-fils spirituel (c’est le cas de le dire) de Vialatte et d’Allais. Qui suis-je ?

La phrase du jour : « Ma compétence, c’est la philosophie », André Conte-Sponville.

Refusé aujourd’hui par les éditions Verticales (circulaire non signée) ; la dernière fois (pour La classe et les vertus), mon répondeur téléphonique avait eu droit à vingt minutes d’explications embarrassées d’Yves Pagès. J’y croyais pas vraiment, mais ça se vérifie chaque jour davantage : je rajeunis… à moins que je ne régresse (évidemment, c’est envisageable) !

06/11

En fait, je me suis gourré, Maylis de Kérangal ne ressemble pas à Laure Manaudou, elle ressemble à Jeane Manson !

Putain, il patine le Mathias Enard !

05/11

Je suis Henri Calet. Ne me secouez pas, je suis plein de révélateur !

Finalement, les éditions Folio ne publie(ro)nt pas La classe et les vertus. Il faudra que je raconte un jour le pourquoi et le comment de la chose (franchement, c’est désespérant) ; en tous les cas, je ne suis pas mécontent du résultat, cela fera un livre mal édité avec une couverture moche de moins.
On devrait m’être reconnaissant de ne pas encombrer.

04/11

Un Doisneau qui fait du Cartier-Bresson. Qui suis-je ?

03/11

Il m’étonne que – vu la concentration – personne encore n’ait parlé de livres étouffe-chrétiens !

Théophraste Renaudot a eu le Prix Delphine DeVigan.
Comme aurait dit ma grand-mère : « Toutes mes ficelles de caleçon ! »

Je m’excuse (j’ai fait une croix sur le Wepler et même sur les lecteurs du XVIIIe arrondissement), mais cette Marie Rose (« La mort parfumée des roux ») Guarnieri m’a l’air totalement folasse ! La petite femelle de Jaenada c’est épatant (dit avec la voix de Brigitte Bardot, c’est encore mieux). Le dénommé Philippe Jaenada est l’un des seuls écrivains français (avec Olivier Maulin, mais en moins idéologue) à posséder la vis comica (je crois l’avoir déjà dit… mais comme le comique de répétition est une figure répertoriée du genre : je le répète). Je ne vois pas pourquoi on parle de livre augmenté à propos du livre d’Isabelle Monnin (Les gens dans l’enveloppe) et pas de livres diminués à propos des autres.

Je suis James Salter, mais je pourrais être n’importe qui… Colson Whitehead* par exemple, dont je viens de terminer l’excellent Colosse de New York sous-titré Une ville en treize parties (Gallimard) et dont je ne crois pas que quelqu’un ait parlé en son temps (2008)… On aurait pu dire à son propos qu’il était : « Un Hemingway épris de poésie basco-béarnaise, un Fitzgerald qui aurait lu Sebald, un Nabokov pété au Jägermeister, l’égal d’Yves Harté, le disciple de Mony »… ou quelque chose d’approchant.

*évidemment, avec un nom pareil, il est noir !

01/11

« Un Hemingway qui se serait épris de poésie chinoise, un Fitzgerald qui aurait lu Nabokov ». Qui suis-je ?

12/10

Un dénommé Fabrice Guénier a passé une petite annonce dans Libération : « Auteur Gallimard cherche journaliste curieux ». Pour ma part, je voulais passer une annonce dans Livres-Hebdo : « Auteur confirmé cherche éditeur (pas sérieux s’abstenir) » et puis j’ai eu la flemme.
10/10

J’entends un type à la radio parler d’économie politique, je trouve qu’il est plein de (gros) bon sens (et même qu’il enfonce, parfois, des portes ouvertes à grands coups d’épaule), ses observations me semblent judicieuses (même si chacun peut les faire et ne s’en prive pas). Renseignement pris, c’est David Graeber (« un anthropologue et militant anarchiste américain, « […] l’un des intellectuels les plus influents du monde anglo-saxon selon le New York Times » », Wikipédia) et son livre s’appelle Bureaucratie (Les liens qui libérent).
Anarchiste ? Ben, merde alors !

09/10

Un malheur n’arrivant jamais seul « Homéo » Patti Smith va publier un second tome de ses « Mémoires » ; après Bécassine chez les punksLe retour de Bécassine.

Help !

« En France, […] le modèle de l’écrivain reste l’oranger de serre », Guy Hocquenghem (La beauté du métis. Réflexion d’un francophobe, éditions Serge Safran), je dirais plutôt l’orchidée clonée qui crève quinze jours après que l’on vous en a fait cadeau (souvent en novembre).

08/10

Svetlana Alexievitch, Prix Nobel de littérature, ça vous a quand même une autre gueule que le grand mou de l’an dernier.

02/10

Suite à un dégât des eaux, je range mes archives (encore !), putain, qu’est-ce que j’ai pris comme râteaux ! Si l’on excepte les livres de commande (et encore… Assez ! commandé par Flammarion puis refusé par une vingtaine d’éditeurs est le contre-exemple type) et une parenthèse tranquille chez Grasset sous la protection du Parrain (Jean-Claude Fasquelle), je n’ai même quasiment pris que des râteaux et il s’en trouve (qui n’ont rien écrit) pour se demander de quoi je me plains, je ne me plains de rien (je ne suis pas plaintif) sinon d’une certaine impression de « déjà-vu » encore accentuée par ma situation actuelle : de retour en province, j’envoie mes manuscrits par la poste (avec autant de succès qu’il y a trente ans).

Lu Effondrement d’Alain Fleischer (au Cherche-Midi), hormis le fait que ce n’est pas un très bon livre (mal construit, mal écrit et plutôt crétin), il est intéressant de constater que ceux qui ont soutenu de soi-disant avant-gardes vomissent désormais dans la soupe qu’ils ne sont plus invités à déguster (à la grande époque, ils s’en goinfraient et la trouvaient succulente).
Le sujet du dernier livre de Martin Amis c’est AuSwift.

Jean Christophe Grangé ressemble à Yves Lecoq ; Charles Dantzig est le croisement de Ry Cooder et d’Alain Afflelou ; Joël Dicker le portrait-robot du ravi de la crèche.

J’ai bien aimé Downtown Diaries de Jim Carroll (Inculte) ; Six jours de Ryan Gattis (Fayard), ça se lit, mais c’est un peu bidon sur les bords.

Essayé (en vain) d’expliquer au personnel de Folio que La classe et les vertus n’était pas vraiment le récit du combat Hagler/Léonard ; que ce livre ne parlait peut-être pas vraiment de boxe… incompréhension totale. Hormis le fait que la perte de la transcendance (ils sont athées dans un monde – le leur – d’où Dieu a disparu y compris comme hypothèse) traumatise les nouvelles générations, elle leur rend ce genre de raisonnement inaccessible ; en revanche, elles croient dur comme fer à des conneries sans fond (c’est le regardeur qui fait le tableau, le lecteur qui écrit le livre, etc) qui font disparaître l’auteur là où il ne doit, surtout, pas le faire.

01/10

Fait un petit tour chez Ombres blanches à Toulouse (excellente librairie par ailleurs)… pas un seul de mes livres en rayon, j’en demande la raison à un jeune libraire, quand je lui dis qui je suis, il saute de joie et me dit qu’il a adoré l’un de mes livres (dont il ne se rappelle plus le titre, mais qu’il lui a été recommandé par Alain Dugrand) ; je suppose que des palettes de mes ouvrages auraient encombré les couloirs s’il l’avait détesté.

We are the world
We are the chickens !

En revanche, ce jeune homme m’a donné une explication (pas bête du tout et à laquelle je n’avais jamais pensé), le succès de Maylis de Kérangal vient du fait qu’elle « crée du lien » comme on dit aujourd’hui, elle ravaude le tissu social, elle construit des ponts, elle répare les vivants, elle enduit de graisse ce qui grince, c’est Vaseline de Kérangal !

20/09

Cinq romancières, incarnations de ce « je-ne-sais-quoi » dont nous sommes si fières, prennent la pose dans leur tenue fétiche.
La classe et la plume.

Emilie Frèche (Stock) : « Le chic, pour moi, est toujours dans le détail » ; Emilie de Turkheim (Héloïse d’Ormesson) : « Je ne sais pas pourquoi mais j’associe le chic à un corps et à une façon de porter un vêtement plutôt qu’à un vêtement en tant que tel » ; Karine Tuil (Grasset) : « Quand je m’habille en homme, je suis dans le domaine de la représentation, du jeu, du travestissement » ; Titiou Lecoq (Au diable vauvert) : « Ce chic à la française, ce n’est pas une tentative de paraître quelque chose, c’est un art de s’en foutre » ; Camille de Peretti (Stock) : « Je reste persuadée que l’élégance française est avant tout une question de détail ».

16/09

Cinquante nuances de Grey, c’est vraiment casse-couilles.

Jean Douassot (La Gana) est mort… d’autres se disputent.

Les Inrockuptibles
 signalent les « facéties du Goncourt » : l’an dernier la présence de Grégoire Delacourt (« auteur de best-sellers misérabilistes » à ne pas confondre avec Olivier Adam), cette année celle de Denis Tillinac qu’ils qualifient de « super-réac » (il est chiraquien). Quelqu’un se risquera t-il un jour à leur dire que Michel Houellebecq n’est pas de gauche ?

Stock met la pression : Liberati ? André Breton ! Gérard de Nerval ! Aragon ! Jean-Jacques Schuhl !
Ma grand-mère aurait dit : « N’en jetez plus, la cour est pleine ! »

15/09

Tristan Garcia déclare à Technikart : « Je ne suis pas un écrivain français »… « Je ne me conçois même pas comme un écrivain ». Je me disais aussi.

Sorj Chalandon sur la liste des sélectionnés du Prix du style (jurés : Patrice Carmouze, Macha Méril, Irène Frain, Viktor Lazlo and so on).
Ma grand-mère aurait dit : « On a les cuisses propres ! »

14/09

Je continue mon exploration de « Si ça se vend beaucoup, ça ne peut pas être intégralement mauvais non plus » (en définitive, il semblerait que si)… j’essaie de comprendre. La maison ne reculant devant aucun sacrifice, j’ai donc acheté au Carrefour de Fleurance Où es-tu ? de Marc Levy (6,90 €) et Cinquante nuances de Grey de El James (à peu près pareil).
Eh bien, j’ai trouvé le Levy très supérieur au Musso, ce qui tendrait à prouver qu’il y a – toujours – des différences, mais j’ai, surtout, cru remarquer une chose : les livres de ce genre (best-seller de supermarché) emploient fréquemment des figures (toutes droit sorties de Joyce, Dos Passos, Perec et consorts : correspondance, reproduction de courriers électroniques, modes d’emploi, notices, etc) que la littérature se prenant pour de la littérature évite systématiquement. En tous les cas, chaque fois que j’ai voulu y avoir recours, ça a été la croix et la bannière pour que mes éditeurs y consentent. J’en déduis à leur usage que les « lecteurs » (c’est qui ?), y compris ceux de Musso, Levy et Compagnie sont beaucoup plus décontractés du gland qu’ils ne le sont eux-mêmes et beaucoup plus up-to-date qu’ils ne les imaginent.
Evidemment, tout ça n’est pas terrible, souvent même franchement mauvais, presque toujours épouvantable (les dialogues ! les dialogues !), mais il y a quantité de soi-disants écrivains encensés par la critique qui ne sont pas très au-dessus de ce niveau (et qui, en plus, vendent que dalle).

Twitter me passionne, surtout les twitts des écrivains qui retwittent les twitts des écrivains (qui avaient, précédemment, dit du bien de leurs livres sur Twitter) qui disent du bien de leurs livres.

10/09

Même sans le faire exprès, j’ai eu droit à la « rentrée littéraire »… difficile d’y échapper, j’ai donc négligemment feuilleté, lu en diagonale… peut-être suis-je las, peut-être suis-je, doucement, en train de me désintéresser de l’affaire, mais j’ai eu l’impression que TOUS ces livres n’en étaient, en réalité qu’UN seul, une espèce de ratapouf inodore, incolore et sans saveur passé dans le même autoclave. Les sujets ont beau être aussi gore que le buzz l’impose, c’est le même yaourt, le même mastic… une langue dont je refuse encore (mais pour combien de temps) de croire qu’il s’agit de la mienne.
On s’emmerde ferme en Principauté.

03/09

Après « la rentrée littéraire », « les foires aux vins », j’aime autant.

02/09

Lu Sauve-moi de Guillaume Musso… pour comprendre. Eh bien, je comprends pas davantage son succès que celui de Maylis de Kérangal.

Je ne sais pas pourquoi, mais je n’arrive pas à envier Sorj Chalandon.

29/08

L’une de mes belle-filles m’a offert Suivez mon regard d’Anjelica Huston (l’Olivier), j’ai noté le passage le plus intéressant (les virgules sont d’origine) : « La Dordogne est une merveille. Le paysage est dégagé, en une harmonieuse succession de collines, luxuriantes et verdoyantes, et la pierre locale utilisée en maçonnerie brille d’une couleur abricot dans la lumière rose du soleil couchant. Le long du large fleuve, des grottes préhistoriques creusées dans la gorge, et une vallée si fertile qu’il n’est guère difficile d’imaginer l’homme de la préhistoire vaquer sereinement, se nourrissant de bison et de baies, et fuyant de temps en temps un tigre à dents de sabre. Sarlat, la petite ville où nous logions, est aussi la patrie du foie gras. Dans les boutiques, presque tout se rapporte à l’oie ou au canard – boîtes de confit, graisse de canard, bocaux de pâté, dessins d’oies, céramiques. »
Le reste (qui concerne, essentiellement, le milieu du cinéma) est légèrement plus chiant (mais à peine).
Il m’a semblé que, de son temps, ce non-livre a été copieusement chroniqué, il serait intéressant de savoir combien il a été acheté à Scribner et combien d’exemplaires ont été vendus, on connaîtrait ainsi (approximativement) notre degré de soumission à l’Empire.

13/08

Un peu dans le même genre (mais avec du monde au balcon), Eve Babitz* (Jours tranquilles, brèves rencontres), bien meilleur que Renata Adler ; pour un livre édité par Gallmeister, c’est plutôt bien traduit ; je doute cependant que les Américains achètent le livre d’un écrivain français de cet ordre.

* surtout con(nue) comme la partenaire aux échecs de Marcel Duchamp sur une photographie célèbre.

06/08

Trouvé encore plus pète-couilles que Maylis de Kérangal : Marisha Pessl.

30/07

Lu Un bonheur parfait de James Salter, il y a des passages techniquement assez fortiches, mais dans l’ensemble, c’est du Eric Neuhoff amélioré.
En revanche, j’ai beaucoup aimé Spooner de Pete Dexter, presque aussi bon à mon sens que Le monde selon Garp.

29/07

« Vernon Subutex de Despentes (Grasset) est un autre Voyage au bout de la nuit« , Edgar Morin sur Twitter.
Mais oui Edgagar, et toi tu es le nouveau Denis Diderot.

16/07

Une bonne nouvelle sur la couverture du dernier numéro des Inrockuptibles : « Philippe Djian apprend à écrire ». C’est pas trop tôt, me direz-vous, mais mieux vaut tard que jamais.Malheureusement, il s’avère que Philippe Djian apprend à écrire… aux autres ! Et là, les bras vous en tombent.

03/07

« Son livre (Les désertés, Marco Mancassola), c’est un solo douloureux de Chet Baker ou Zabriskie Point d’Antonioni qui aurait été filmé par Cassavetes », Olivier Mony.
Je vois tout à fait… j’entends à merveille… mais je vais quand même consulter les spécialistes concernés.

15/05

J
e déteste m’acharner, je déteste donner l’impression de m’acharner, mais lors de mes dernières pérégrinations, je suis tombé sur Corniche Kennedy de Mélisse de Carambar… c’est absolument abominable, surtout si, sur un sujet approchant, on a lu Les Mauvestis (POL, 2005) de Frédéric Valabrègue.

21/04

Bizarrement le plaisir que je m’étais promis en parcourant une pile de vieux Figaro Littéraire n’était pas au rendez-vous. Quelques primo-romanciers disparus : Alain Magrou, Françoise-Emmanuel Sauron (pourtant petite cousine d’une membre du Prix Femina, elle-même cousine de Teilhard de Chardin) ; Bernard Pivot effrayé par l’inflation « due, comme on sait, aux grands prix de fin d’année » (90 romans français en 1965, 104 en 1966 et 118 en 1967 !) ; Claude Mauriac extatique devant Vivre pour vivre de Claude Lelouch ; une interview croquignolette d’Albert Speer qui à la question : « Etiez-vous au courant de ce qui se passait dans les camps de concentration ? » répond – peinard  : « Je n’en avais qu’une idée très vague ! »
Celle qui m’a le plus amusé : Johanne Klein (Une histoire de Baudruche, Denoël) que l’on vendait comme une « Saganette » et qui s’appliquait à parler avec la désinvolture d’une héroïne de Godard à moins que, peut-être, à l’époque, Jean Luc Godard ait fait parler ses héroïnes comme les jeunes filles de l’époque… Quoi qu’il en soit, ce qu’elle écrivait (« Manquer d’égoïsme à ce point, c’est du laisser-aller » ; « Il est facile de quitter un homme bien élevé » ; « J’aime les fruits de mer et les endroits hors du temps ») aurait pu plaire à Eric Neuhoff s’il avait été critique littéraire en 1967. La suite s’est avérée un peu décevante pour Johanne Klein comme elle le sera, peut-être, pour Frederika Amalia Finkelstein, Laure Protat et Irina Teodorescu, « coups de cœurs de la rentrée littéraire 2014 » qui a compté 75 premiers romans.

Après une saison difficile, Emmanuel avait besoin de se changer les idées
(gratos)

« Je ne dis pas qu’un livre peut changer le monde, mais il peut changer la vie de certaines personnes », Véronique Ovaldé (LIRE) ; « Je ne dis pas que tout ce que j’écris est bon », Amélie Nothomb (Le Nouvel Observateur).
Pour ma part, je me contenterai de ne rien dire.

07/04

Retrouvé dans un vieux Play Boy une « nouvelle très noire de Gérard Guégan », en fait un roman-photo où figurent : Arielle Dombasle, Pascale Rocard, Raphaël Sorin, Frédéric Mitterrand et Pascal Greggory … à l’époque, on savait s’amuser entre soi et soi  !

26/03

Il me semble que Michel Onfray est à la philosophie ce que le motoculteur est à la mécanique.

24/03

J’ai l’impression que la critique littéraire fait des progrès chaque jour : « Il faut que je me mette au sport » confie Michel Houellebecq à Frédéric Beigbeder dans GQ. Il approfondit sa pensée, en précisant : « mais ça me fait chier ».

20/03

Je déménage, alors, je range… je colle à la poubelle à peu près tous les suppléments littéraires de ces dernières années, un coup d’œil – en passant – au marronnier du « premier roman » réjouit toujours.
Qui se souvient de : Sybille de la Bollardière (Ramsay), Aude Bellin du Coteau (Le Seuil), Frédéric Cathala (Albin-Michel), Patrick Piet (Jean Claude Lattès), Sollenn Colleter (Albin Michel), Bertrand Guillot (Le Dilettante), Isabelle Girard (de Fallois), Guillaume Sire (La Table Ronde), Aurélie Zarka (Farrago), Pascal Benjamin (Gallimard), Jean Marc Bennedetti (Grasset), Mathieu Garrigou-Lagrange (Albin-Michel), Yvan Améry (La Volte), Raphaëlle Vidaling (Grasset), Ludovic Roudanbi (Le Dilettante), Didier Romagny (Flammarion), Eric Pelsy (Arlea), Robert Pelz (Climats), Zagghloul Morcy (La Différence), Martine Martal (Flammarion), Renaud Meyer (Jean-Jacques Pauvert), Kuin Duan (Plon), Syrine* (Flammarion), Didier Henry (Climats), Estelle Lemaire (Sabine Wespieser), Lucas Bernard (Le Seuil), Sophie Lasserre (Gallimard), Philippe Poudrous (Jean-Jacques Pauvert), Cédric Potiron (Albin-Michel) et de Jean-François Dauven** (Ramsay) ?
J’attaque ce week-end une pile de Figaro littéraire de la fin des années 60… ça va faire mal !

* éditée par Raphaël Sorin

** éditeur chez Fayard

Ce qui est fait n’est plus à faire

Hier, vernissage du Salon du livre

J’accompagne toutes les fins (celles de l’Utopie, de l’art  et maintenant de la littérature), l’air de rien ça m’aide à supporter la mienne.

18/03

« L’écriture a poursuivi mon désir de m’arracher à ce que je suis, une démarche similaire à celle de mon amie Maylis de Kérangal. Me lever à trois heures du mat’ pour aller à Rungis manger des tripes entourée de carcasses, j’adore ! » Joy Sorman
Putain de moine !

23/02

Erri de Luca Pull en cachemire Hermès, Chemise en coton Dolce & Gabbana, pantalon en laine Kenzo, bonnet de laine Maison Martin Margiela.

Je suppose qu’en hommage aux talents d’écrivain de Roger Hanin, Grasset va publier son œuvre complète en Cahiers rouges.

23/01

On me propose ça… c’est pas mal ! En tous les cas, ça (me) change.

La classe et les vertus

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J’aime bien ça aussi…

Ça me rappelle Claude Pélieu.

11/01

Maylis de Kerangal : Veste et pantalon en laine avec détails zips Stella McCartney. Mise en beauté Dior avec Capture Totale. Fond de teint beige moyen. Mascara Diorshow noir. Dior Show Art Pen noir. Dior Addict Lip Glow.

Eric Reinhardt
 : Pull en cachemire Hermès. Mise en beauté Dior

S’il y a une chose à laquelle les éditeurs m’ont habitué, c’est au refus de publier ce que je leur proposais. Lève ton gauche !Mal de pèreLe désir de guerre, Assez !Copié/ColléLa classe et les vertus ont chacun été refusés par des dizaines d’éditeurs.
Je ne leur en ai jamais réellement voulu, petit un : parce que c’est leur boulot ; petit deux : parce qu’ils publient de bien plus mauvais livres que les miens.
Depuis que je suis un auteur « établi », les refus ont changé de forme (pas tous), on me téléphone pendant des heures pour m’expliquer que je suis tout à fait formidable et ce que j’écris encore davantage, mais pas cette fois ; j’écoute de charmantes jeunes femmes m’expliquer que je suis tout à fait formidable et ce que j’écris encore davantage, mais que, cette fois, elles ne sauront pas me défendre et même que publier ce que je leur propose va me nuire.
Je les écoute patiemment, je leur demande des nouvelles de leur santé, je leur souris, il m’arrive de leur dire que je les comprends et même d’abonder dans leur sens.

OUPS !

Et puis, il y en a toujours un qui m’amuse davantage que les autres
Mon préféré de longue date était celui des Editions Maurice Nadeau (en 1977, je crois)
qui comptait une dizaine de fautes d’orthographe et autant de pataquès
J’avoue que celui d’Aurélien Masson (Série Noire – Gallimard) n’est pas mal non plus
Sur le fond, j’suis d’accord avec lui, j’ai jamais pu lire Le rouge et le noir… j’peux pas piffer Besançon !

« Peut-être avait-elle scruté d’un air interdit les étoiles naissantes, leur lueur laiteuse en superposition sur l’ordre implacable au-dessus de sa tête baignant la carte qui semblait contenir sa vie dans ses lignes et ses courbes obtuses. » Kim Zupan. Les Arpenteurs (Gallmeister), traduction Laura Derajinski.

J’ai beaucoup aimé Féerie générale d’Emmanuelle Pireyre (L’Olivier).