AU JOUR LE JOUR
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2011
(deuxième trimestre)

Margaritas ante porcos

29/06

Le problème des artistes contemporains
n’est pas de faire n’importe quoi,
mais de ne pas pouvoir faire autrement

Pour la FIAC 2011, les oraux de rattrapage ont commencé

En attendant, Eric Troncy prépare son thé

ALI FOREVER

FOREVER YOUNG

28/06

Si l’on ne veut pas voir Marine Le Pen au second tour, il suffit de lui adjoindre un cabinet de communication.

Pour terminer en beauté sa tournée mondiale, Maylis de Kérangal inaugurera ce soir à 18 heures l’espace culturel de l’Intermarché de Fumel-Montsempron-Libos en présence des autorités compétentes (maison de retraite Les Glaïeuls, Ddas, gendarmerie nationale, presse régionale gratuite, etc.).

Le Seuil est à la littérature ce que la CFDT est au syndicalisme.
A propos de « syndicalisme » : ça y est, il l’a son CDI*, Eric Mangion ! et c’est tant mieux.

* « Je crois beaucoup à l’épuisement d’un cycle », Eric Mangion, Art Côte d’azur, le 22/03/2010.
Pour les contrats de travail, il y croit beaucoup moins, ce en quoi il a parfaitement raison.

Vendredi – très chic, très parisien –,  nous étions invités à dîner au Flore par deux écrivains américains : Eddie Muller et Thomas Sanchez. Je crois que la dernière fois que j’y avais foutu les pieds c’était en 2005, pour perdre le Prix éponyme face à Joy Sorman (fille de personne) en partie à cause d’Arnaud Viviant (« Enculé ! ») qui avait emporté le morceau en glissant au jury : « Bon, alors, c’est ça, cette année, on donne le prix à un vieux ! », en partie à cause de mon âge. Ça m’a évité de me coller une perruque verte sur la tête pour rendre hommage à Guillaume Dustan, ce qui n’est pas une mauvaise chose.

Nous avons picoré dans l’aquarium, putain, c’est vraiment pas confortable ; on nous avait dit que les garçons était mal embouchés, le nôtre était très sympa.
On a parlé de boxe (le père d’Eddie est l’un des seuls journalistes qui a été intronisé au Boxing Hall of Fame) et surtout de cinéma (Eddie venait présenter une sélection de films noirs, dont il est spécialiste, à la Cinémathèque). Nous étions d’accord pour trouver que Fighter était vraiment un bon film et que Mark Whalberg et Amy Adams y étaient excellents, davantage que Christian Bale et Melissa Leo qui ont, chacun, reçu l’Oscar du meilleur second rôle.
Trois (ou quatre) bouteilles de chablis (médiocre).

S’il y a une chose dont je suis fier, c’est d’avoir aux mains les mêmes cals qu’Ali

Samedi, nous tombons sur la Gay Pride, après Bruxelles (la mieux d’après D, mais c’était il y a longtemps), Seattle et Bordeaux, c’est la quatrième que l’on se tape. Il y avait plus de monde que pour le défilé du 1er Mai, preuve que le politique n’intéresse plus personne ou bien a changé de camp. Formellement, ça hésite entre les 100 jours du bac, le carnaval de Nice, le sacre de Toulouse en championnat de France de rugby sur la place du Capitole et la feria de Vic-Fezensac. « Théoriquement », il est assez pathétique de voir tous ces gens qui prônent la différence sous des bannières corporatistes (Motards gays, Gouines socialistes, Maîtres-chiens passifs, Gays sourds et muets, j’en passe et des meilleures) sauter sur place au son de Raspoutine de Boney M. 

Tous ensemble ! Tous ensemble !

Dans la foule bigarrée, on pouvait reconnaître
Florian Z (écrivain célèbre)
et ses attachées de presse

25/06

CE WEEK-END,
ON SE DETEND

24/06

Expo Marc Devade, rue du Renard.  Inénarrable entretien Marcelin Pleynet/Camille Saint-Jacques, Pleynet fait tous ses efforts pour isoler Devade (raffiné, cultivé, parisien) de ses petits copains nés dans le Midi (rastaquouères décoratifs, tendance dadaïstes) ; il me semblait, pourtant, qu’à l’époque ils faisaient partie d’un même groupe matissien-léniniste intitulé Support/Surface, mais peut-être que ma mémoire m’égare.
60 000 € le tableau (!), c’est ce que cela (se) doit (de) valoir, le prix où ça ne se vendra pas.


Marc, Pierre, Philippe, Jacques et les autres*
(à la Fête de l’Huma**)

* dont Catherine, la cousine de Dominique, entre Guyotat et son mari
** il y a longtemps

Après avoir reçu ça, et sachant ce que leur a coûté la reproduction sans autorisation du « Roi des rennes » en couverture de leur magazine, il faut bien admettre qu’ils ne sont pas rancuniers à Beaux Arts Magazine.

Bonjour,

Je travaille pour Beaux Arts Magazine et j’aurais besoin de visuels d’œuvres réalisées dans le cadre du collectif Présence Panchounette.
Nous faisons un dossier sur l’humour, jeux de mots et d’esprit dans notre mensuel du mois d’août.
J’ai d’abord contacté le CAPC de Bordeaux qui m’a transmis ces adresses mails où vous joindre.
Pourriez-vous nous transmettre quelques images du travail que vous avez réalisé au sein du collectif ? (Nous parlons par exemple du « slip monochrome blanc »).

Cordialement,

Angèle Ferrere
Service Photo
Beaux Arts Magazine
3 carrefour de Weiden
92130 Issy Les Moulineaux
01 41 08 38 40

Slip ! Slip ! Slip ! Hourrah !

23/06

Trois voix seulement pour Yves Michaud (l’équivalent contemporain de Denis Diderot) qui se présentait à l’Académie française (franchement, il n’a rien d’autre à faire ?) au fauteuil de Claude Levi-Strauss (rien que ça).
Contre un écrivain de la trempe d’Amin Maalouf (une espèce de Tahar Ben Jelloun aux hormones), il ne pouvait – évidemment – que perdre.
J’éviterai de me moquer alors que ce n’est pas l’envie qui m’en manque (cf 18/04).

PLUS PATHETIQUE, TU MEURS !

Ce qui est formidable dans le texte ci-dessous, c’est sa débilité (au sens propre). Tous ces gens (ils se reconnaîtront) ont soutenu sinon créé TOUT ce qu’ils dénoncent aujourd’hui, parce qu’ils en sont EXCLUS.
Ils ont tendu l’œillet et fourni la Vaseline™ des années durant et ils se plaignent désormais que le mandrin est trop gros… ben, ouais les chochottes, c’est plus le moment (politiquement particulièrement mal choisi, on le concédera) de couiner « Cocorico ! », c’est celui d’avaler la purée et de la trouver bonne…

Fine et forte à la fois
(Spartamora)

AU PALAIS DU SOLEIL LEVANT
(QUI SE COUCHE)

* La polémique récemment ouverte à propos du futur Palais de Tokyo met en cause, au-delà des questions de personnes, les valeurs qui fonderont cette institution. Il nous semble important de les éclairer.

* Cette institution est très attendue. Elle doit assurer la représentation et la diffusion des artistes français laquelle souffre, depuis plusieurs décennies, de profonds déficits. Les marchés étrangers les méprisent systématiquement et les ignorent, prenant prétexte qu’ils sont ignorés en France même. Par crainte et par faiblesse, les investissements publics sont souvent utilisés à contre -sens. Et certains de ceux qui ont la mission publique de représenter et de diffuser la création française font défection avec le plus coupable mépris. Les effets du temps et de la mode rendent la situation encore plus cruelle. Ignorés, oubliés, méprisés, beaucoup d’artistes confirmés vivant et travaillant en France ont le sentiment d’y être en situation d’exil intérieur.

* La Galerie nationale du Jeu de Paume fut créée il y a 20 ans par Dominique Bozo pour remplir un grand vide, renouer le fil de la continuité historique de la création, et présenter dans de bonnes conditions l’oeuvre des artistes confirmés vivant et travaillant en France. Mais un ministre de passage en modifia soudain le périmètre et, plus brutalement, l’affecta à la seule image photographique. Le projet du Palais de Tokyo conçu par Olivier Kaeppelin renoue avec l’ambition de rassembler l’ensemble de la création contemporaine en France et de lier la jeune création à la création confirmée pour restaurer la continuité générale de la création contemporaine en France.

* Il est déjà acquis que cette institution sera autonome, et indépendante. Mais beaucoup d’ambiguïtés demeurent quant aux critères de sélection des artistes et des oeuvres. Certains fonctionnaires voudraient en faire une vitrine brillante, clinquante, et reflétant la mode internationale. C’est donc le marché, très actif à l’étranger, qui y ferait ainsi la loi et la sélection. C’est déjà trop souvent le cas depuis 30 ans. Or, ce point met en cause le rôle et les responsabilités de l’Etat. Rappelons-les.

*L’Etat doit, en toute indépendance, garantir la diffusion de la création sous ses formes les plus diverses, garantir la connaissance objective de tous les mouvements et de toutes les esthétiques qui ont pris date, sans aucune exclusive. Il doit aussi garantir la révélation des oeuvres émergentes et des nouvelles formes. Il doit le faire avec la plus grande liberté et la plus grande générosité d’esprit, mais aussi, ce faisant, éviter d’être soit l’otage, soit le soutien actif du marché.

*Il revient encore à l’Etat de restituer la continuité historique sans la trahir par défaut. Les générations passent et l’histoire de l’art nait de leur enchaînement, de leurs ruptures. La création a son propre tempo. Son histoire se fait dans la durée. La vie d’un artiste c’est l’engagement de toute une vie. Il y faut une courageuse constance. Peut-on imaginer qu’en retour l’Etat lui oppose une brutale inconstance ? Peut-on imaginer qu’après les avoir encouragés, après avoir soutenu les débuts de leur oeuvre, tout beaux, tout nouveaux, les artistes soient ensuite négligés, puis oubliés, enfin effacés, sous prétexte de limite d’âge ? La communauté des artistes n’est pas une équipe de football, ni un catalogue de « têtes de gondole », et l’âge ne peut être un critère de sélection.
L’Etat doit favoriser, dans toute la mesure de ses moyens, l’objectivité de la mémoire collective, garantir la connaissance et la diffusion de toutes les périodes, toutes les générations, toutes les œuvres qui appartiennent à l’histoire. Respecter l’enchainement de l’histoire. Toute l’histoire. C’est une question de vérité. Et de démocratie.

* En conclusion nous pensons que l’institution qui sera installée au Palais de Tokyo doit être un lieu ouvert à la diversité, ouvert à tous les publics, un lieu appelé à faire la fierté de tous et où les artistes confirmés de la scène française, de toutes générations, trouveront enfin la place qui leur revient.

Catherine Tasca, vice-présidente du Sénat – ancien ministre de la culture – Jacques Toubon, ancien ministre de la culture – Jack Ralite, sénateur – Michel Laclotte, ancien directeur du Grand Louvre – Werner Spies, ancien directeur du Musée national d’art moderne – Germain Viatte, ancien directeur du Musée national d’art moderne – Françoise Viatte, ancien conservateur – Agnés de La Baumelle, ancien conservateur – Isabelle Monod-Fontaine, ancien conservateur – Catherine Clément, philosophe – écrivain – Jean-Louis Schefer, philosophe – écrivain.

Ce qui est encourageant pour l’avenir, c’est que les signataires sont tous « ancien » quelque chose, à moins qu’ils ne soient « écrivains » comme Loana ou Flavie Flament (Catherine Clément, ça fait rire, Jean-Louis Schefer, je ne sais pas) ; leur grand âge doit occasionner cette ignorance des temps actuels, d’après eux, l’état serait – encore – le gendarme du Marché, alors qu’il est, en réalité, à ses ordres.
Se réfugier sous l’aile du plus faible, c’est tout ce qui reste aux volailles « irascibles » pour ne pas disparaître… Cela ne devrait plus tarder.

21/06

A tout prendre, Amy Winehouse bourrée, c’est mieux que Lady Gaga à jeun.

Un dénommé Jürgen Fritz m’invite (contre une somme modique) à m’inscrire (plus que sept places disponibles) à un camp d’été (une espèce de colonie de vacances) sur la performance ; les deux autres monos étant : Ray Langenbach (Malaisie) et He Chegyao (Chine). Le niveau : débutant ou confirmé n’est pas précisé. En tous les cas, c’est con que j’aie prévu autre chose ! L’année prochaine, peut-être…

AVEC UN PEU DE POT

Y aurait eu Orlan,
on aurait joué aux fléchettes

20/06

Le bégaiement de François Weyergans comme une jeune fille qui glousse.

Hadopi !

Si l’on télécharge illégalement, un certain Nathan Molina ne pourra pas réaliser « Tue-moi à gage », le meilleur thriller de 2021. D’après ce que je peux en juger sur les affiches 4 mètres sur 3 placardées dans le métro, le dénommé Nathan Molina est un petit connard avec un T shirt et une casquette de merde ; je n’avais jamais téléchargé illégalement, je vais m’y mettre aussitôt que j’en aurai la possibilité.

Au musée de Nantes, l’équipe n’impose rien, « elle suscite les rencontres, accompagne et favorise la concrétisation des projets », exemple : cours de qi gong dans une salle du musée ! Quelle bonne idée ! C’est l’endroit idéal pour des cours de qi gong bien davantage que les salles de qi gong pour des expositions d’art.
A quand les cours de danse du ventre au Louvre ?

Conservatrice des antiquités égyptiennes dans sa loge

19/06

BUENAS NOCHES

Para todo mal
Mezcal
Para todo bien
Tambien

Pourquoi Claude Allègre et Michel Charasse ne sont pas allés à la télévision pour dire que ce n’était pas eux qui s’étaient fait « poisser » ?

Lorsque je mange, je ne me trouve pas gros.

A me voir jamais cité lorsque je devrais l’être toujours, je mesure l’importance démesurée que j’ai encore pour certains.

Stop, Annie
Ben nous épie

CHINAMERICA

« A CHANGE IS GONNA COME »
(la version d’Aaron Neville)

18/06

Il faut être juste,
Kris est presque du niveau de Liz
(cf le 14/06)
Mais on se demande, surtout,
pourquoi ils s’emmerdent à chanter
au lieu de baiser
TOUT DE SUITE
Quant à la chanson, c’est l’une de ses plus belles


17/06

 
Il est des choses (la distinction, l’élégance, le dandysme, par exemple) dont il suffit de se réclamer pour les voir disparaître.

Bien vu l’aveugle !

Pour être plus précis sur l’affaire « Mangion » (voir plus bas, le 13/06) : petit un, il faut rôder pas très loin de lui si l’on veut voir de jolies filles/femmes ; petit deux, pour ce qui est de son « licenciement », il semblerait qu’il n’en soit pas un. On lui proposerait à la place de celle qu’il occupe une « mission de programmation » (ce qui, je vous l’accorde, ne veut rien dire, mais peut procurer un salaire jusqu’à la retraite). Il ne s’agit donc, pour les protestataires, que d’une réaction corporatiste craignant de voir s’éloigner les avantages qui lui étaient jusqu’à présent procurés ; c’est moins grandiose, mais, pour des salariés de l’art, plus important (le nouveau va-t-il marcher dans la combine ou en aura-t-il une autre dans la giberne ?).

Mangion-Mangion

16/06

Courbet + Serra = Kapoor

15/06

Des « médecins » (experts) ont constaté une « altération des facultés mentales et physiques » de Liliane « Lady Gaga* » Bettencourt, ils la jugent « atteinte d’une maladie cérébrale », le tout sans l’avoir examinée ! Je me demande s’il ne faudrait pas les examiner eux-mêmes ou, mieux encore, les mettre en examen.

WEST

EAST

NO HOPE
JUST PRINCIPLES

14/06

Quand on cherche Clint, on le trouve

L’une des choses que l’on peut reprocher aux hommes,
c’est de ne pas pouvoir regarder leur femme
dire une connerie avec ces yeux-là

Samedi dernier, j’ai regardé défiler la Gay Pride à Bordeaux, au milieu des fêtards (puisqu’il ne s’agit plus que de cela : faire la fête et se démonter la tronche entre soi, comme tout le monde), un type, genre retraité (ou pas loin) de l’Education nationale, brandissait une pancarte sur laquelle il avait inscrit : « Ma fille est lesbienne. Pour moi ça baigne ».
A propos de cette scène de la vie quotidienne en province, se rappeler que Sempé est natif de Bordeaux ; sur le plan des mœurs, comme vous l’avez, sans doute, remarqué, nous sommes passés à l’euro.
Le même jour, et pas très loin (l’avantage de la province, ce sont les distances), j’ai fait la connaissance d’une autre secte que la secte Apple, la secte des utilisateurs des capsules Nespresso (et des accessoires adjacents), je ne suis pas certain que ce soient les mêmes, mais les « procédures aliénantes » sont voisines (normal !).

Allez Mangion !

Sors nous la boîte à gifles !

Deux artistes que j’ai exposés dans le musée dont je me suis fait virer comme un malpropre, professeurs à la Villa Arson, font circuler une pétition de soutien à Eric Mangion (directeur du centre d’art de la Villa Arson… qui n’existe pas en tant que tel, mais où expose actuellement l’un des artistes à l’origine de la pétition) dont le contrat ne serait pas renouvelé au mois d’octobre (ne pas renouveler le contrat d’un employé de quelque chose qui n’existe pas, je ne sais pas comment on procède administrativement parlant… peut-être de la même manière qu’on le crée).
Christophe Duchatelet trouve ça « important », Orlan (professeur), « terrible ».
Je suis le dernier à me réjouir d’un licenciement, quel qu’il soit,  serait-il déguisé ; qui plus est, j’aime bien Eric Mangion*, il a, entre autres (c’est le principal à mes yeux), le mérite de pas avoir le profil institutionnel (il a longtemps été troisième ligne dans l’équipe de rugby de La Seyne-sur-Mer) sans compter qu’il est l’un des types que je connaisse qui tient le mieux l’alcool, mais (et il s’agit, sans nul doute, d’un fond d’égocentrisme) je ne me souviens d’aucune pétition pour protester contre mon licenciement du Miam… je ne me souviens d’ailleurs d’aucune protestation d’aucun artiste ni, à vrai dire, d’une quelconque protestation… de personne !
Je ne vois donc pas l’intérêt qu’aurait ma protestation, je ne comprends même pas pourquoi on la sollicite…

*qui a toujours déclaré désirer « faire quelque chose avec moi », mais n’a jamais rien fait.

Fifty/Fifty

Mon intention était de surligner les passages du texte suivant ayant déclenché mon fou-rire (et mon indignation, cela va de soi… faut quand même pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages, sans compter qu’il est quelques allusions pour le moins déplacées : appeler à la rescousse des « circonstances malheureuses » pour ce qui est, essentiellement, une histoire fiscale, ça porte un nom : l’indignité) et puis, finalement, comme dans le cochon, tout est bon ! il n’y a rien à jeter !

Collectionneur à l’affût de l’air du temps
(à Venise)

le 10 juin 2011

L’ADIAF s’indigne: les collectionneurs ne sont pas des spéculateurs !

L’Association pour la diffusion Internationale de l’art français (ADIAF) réagit vivement contre un projet de loi visant à réintégrer les œuvres d’art dans le périmètre de l’impôt sur la fortune. Projet d’un député UMP visant à défaire ce qu’un gouvernement de gauche avait institué…

C’est avec indignation — et nous traduisons le sentiment de la majorité des quelque 300 collectionneurs inscrits à l’ADIAF — que nous apprenons cette proposition visant à réintégrer les œuvres d’art dans le périmètre de l’ISF [impôt sur la fortune], et lisons les commentaires qui l’accompagnent.

Soupçonner les collectionneurs d’être des fraudeurs est indigne. Les assimiler aux grandes fortunes françaises ou mondiales, c’est montrer l’ignorance du rédacteur sur la réalité des collectionneurs d’art, personnages compulsifs et passionnés, qui souvent préfèrent sacrifier leurs vacances, leur voiture, leurs loisirs, leurs économies, pour acheter une œuvre d’art que parfois ils payent sur plusieurs mois… Investissements non productifs peut-être, mais onéreux à conserver, à protéger, à exposer.
Les collectionneurs sont les partenaires des artistes et les complices de la création de leur génération. L’achat d’une œuvre d’art contemporaine est un réel acte d’engagement et non un acte de spéculation.

Assimiler les collectionneurs à des spéculateurs, c’est ignorer cette réalité. Un tel jugement ne peut être basé que sur la seule lecture des invraisemblables records n’ayant le plus souvent aucune signification profonde avec la réalité artistique. Cette attitude revient à mépriser totalement l’énorme travail accompli par les collectionneurs et les galeries, oubliant leurs dépenses ou leurs pertes, pour ne plus considérer qu’un «gain» hypothétique, aléatoire et fragile.

Considérer que l’impact économique est «quasiment nul», c’est simplement oublier tous les métiers qui tournent autour de l’art : galeries, encadreurs, restaurateurs, imprimeurs, marchands et artisans de toutes sortes, derniers «conservateurs» d’un savoir-faire qui s’oublie et se perd… mais aussi maisons de ventes, foires internationales, biennales, expositions. C’est aussi mépriser la masse de visiteurs qu’elles attirent.

Mais les enjeux économiques ou fiscaux ne sont pas l’essentiel. Depuis de longues années, la France et ses artistes ont été exclus du monde international de la création.
Les grands collectionneurs comme les grands musées étrangers, les grandes foires internationales négligeaient les artistes français. Inquiète de cet état de fait, l’ADIAF a été créée dès 1994 par des collectionneurs pour réagir à cette situation et redonner de la visibilité internationale à la création française.
Le fameux et très officiel rapport Quemin a confirmé haut et fort ces constatations alarmantes et ce déclin. Les musées, les institutions ont vigoureusement participé à ce renouveau français: expositions sur l’art français au Centre Pompidou, au Palais de Tokyo, la Force de l’art, création du Prix Marcel Duchamp par l’ADIAF… Toutes ces initiatives ont eu pour but de mieux faire connaitre la scène artistique française.

Le résultat de ces années d’efforts se fait sentir. Aujourd’hui, le marché de l’art français n’est plus jugé négligeable; des galeries majeures étrangères s’installent à Paris ; les grandes ventes aux enchères resurgissent, la FIAC redevient l’une des trois premières foires du monde et Paris s’affirme comme une des plaques tournantes de l’art international.

Pénaliser les collectionneurs français reviendrait à casser l’élan qui a nécessité près de 20 ans à reconstruire. Car ce sont eux qui ont redonné en France sa vitalité, et ce sont souvent eux qui alimentent un mécénat tellement nécessaire à la vie artistique. Et les artistes français dans tout cela ? Ils ont absolument besoin de la reconnaissance nationale d’un large public pour pouvoir percer à l’étranger.

Alors pourquoi décourager ces collectionneurs français qui sont les premiers à les avoir soutenus et applaudis ; les pénaliser serait nuisible en premier à nos artistes qui risqueraient alors d’être de nouveau considérés comme «les danseuses de la République».

L’art n’est pas un enjeu économique, ce n’est pas un instrument de justice fiscale. Nuire aux artistes c’est perdre l’âme d’un pays, ce qui a été vu dans d’autres circonstances malheureuses. Les artistes sont les moteurs et les réservoirs de la création et le témoignage du dynamisme psychique d’un pays. Ils sont aussi notre orgueil et notre joie.

Quel désenchantement de voir la France réduite à tenir un rôle de second plan. Voila un plan bien machiavélique. En matière cinématographique, l’Etat a su favoriser de manière remarquable le développement du cinéma français. Pourquoi n’en serait-il pas de même pour les arts plastiques ? Abandonner nos artistes pour quelques euros de plus soulignerait le peu de cas que nos élites politiques se font du destin profond de notre pays.

Gilles Fuchs, Président de l’ADIAF
Florence Guerlain, Vice-présidente de l’ADIAF

Association pour la Diffusion Internationale de l’Art Français. 23 quai Voltaire, 75007 Paris T: 01 42 96 24 00 – E: adiaf@adiaf.com – www.adiaf.com

Gilles Fuchs
(de l’ADIAF)
prend le maquis

11/06

CE WEEK-END,
ON SE CHERCHE

09/06

Ségolène rêve


07/06

Christophe (le chanteur) est perché sur la même branche que Jean-Claude Van Damme.

06/06

De la constatation que « n’importe qui peut être Président » (Schnok, n° 1), Bernard Kouchner déduit qu’il a eu tort de ne pas se présenter en 2007… est-ce que ce couillon se rend vraiment compte de ce qu’il dit ?

Chronique radiophonique de Daniéle Sallenave (une nouvelle Marie-Laure Delorme ?), elle se plaint de ce que les tenniswomen soient moins bien traitées que les tennismen, elle réclame l’égalité de traitement, que la finale féminine ait lieu le dimanche une fois sur deux, par exemple ; en ce qui me concerne, j’irai plus loin dans l’imbécillité arithmétique : je réclame qu’ils (les hommes et les femmes) jouent les uns contre les autres. Rafael Nadal contre Serena Williams, ça aurait de la gueule ! Sans compter que le résultat serait indécis…

03/06

Un homme incapable de comprendre les règles, de gérer son image, peut-il maîtriser l’Etat ? Quelqu’un qui n’a pas les nerfs suffisants, qui ne comprend pas les messages envoyés, qui ne sait pas faire les efforts qui s’imposent n’est tout simplement pas fait pour le job.

Stéphane Fouks, directeur général du Groupe Havas, conseiller de Dominique Strauss-Kahn
Le Monde Magazine, décembre 2010

02/06

Stand up !

Juste au moment où je me posais la question : que sont les bob-tails (qui encombraient la banquette arrière des Austin Mini) devenus ? un miracle s’est produit : Luc « L’Oréal » Ferry est revenu sur le devant de la scène !
A propos de ce come-back, si je ne suis pas réellement partisan de la pédophilie coloniale couramment pratiquée par des anti-colonialistes conséquents, je suis absolument allergique à la coupe de cheveux de l’ex-ministre de l’Education nationale ; en revanche, je m’étonne que l’on s’étonne de ses déclarations qui sont reprises d’un article que j’ai lu – il y a plus d’une semaine – qui maniait, certes, le conditionnel avec plus d’adresse que le ministre en difficulté et pratiquait à la perfection, tout en faisant mine de la dénoncer,  l’hypocrisie reprochée d’ordinaire par les médias aux politiques et les politiques aux médias. Comme le cancre Ferry ne risque pas d’être poursuivi pour « non dénonciation de crimes » (le délit est prescrit au bout de trois ans), je me demande si on (tout le monde)  ne parle pas pour ne rien dire, à moins qu’il ne s’agisse d’un coup de billard à trois bandes…

Les jours fériés,
José B s’emmerde

31/05

Mon copain le chat sauvage avec la gueule de Joe Frazier a disparu. Il me regardait écrire (ou boire) au travers des vitres de la grange, je lui laissais un bol de lait sur l’appui de la fenêtre, le lendemain, il était vide. Un ami des bêtes l’a apprivoisé. Je crains pour sa vie, je crois même qu’il est mort.

Lorsque vous leur proposez un texte, de plus en plus d’éditeurs vous répondent : « C’est pas mal, à part le début que j’enlèverais et la fin que je changerais ». Un peu comme un marchand dirait à un peintre : « Vous savez, je suis allergique au pollen, alors si vous pouviez m’effacer les peupliers à l’avant, ce serait pas de refus… mettez-moi des troenes à la place… c »est joli les troenes, surtout par demi-douzaines ! Et puis la tache bleue à droite, si vous pouviez me la refaire en jaune, ça irait mieux avec le canapé ! ». Le pire n’est pas qu’ils aient, parfois, raison, mais que nous leur obéissions souvent.

« Elle nous renvoie une image d’elle-même à partir de l’altérité de soi »,

Corinne Rondeau à propos de Claude Cahun sur France Culture.

30/05

Dans la série : « On n’est plus à l’abri de rien nulle part », pour sa semaine d’animation « culturelle », Ens (Hautes-Pyrénées), 1191 mètres d’altitude, 20 habitants, 6 lampadaires « rétro », organise un festival de « land art » ! Les six enseignants présents déchiffrent les fiches pédagogiques sur l' »in-situ »… ils hochent la tête lorsqu’ils en arrivent au nom de Daniel Buren, heureux de le (re)connaître.

FREE PRESS !

Le « boucher des Balkans », « âme damnée » de Radovan Khadafi (vu les adjectifs dont on le qualifie, je me demande si c’est vraiment la peine de le juger, on pourrait le suspendre – direct – à un croc de boucher) a demandé la télé dans sa cellule pour suivre Roland Garros ; pendant le procès de Nuremberg – encore heureux – il n’y avait pas de rencontres sportives de cette importance.

« La vente de vent est l’event de Venet », Marcel Duchamp. Je rajouterai : Venet ? Rien. Sans oublier de laisser le mot de la fin à la défense : « Mon rêve aurait été d’être un clown », Bernar VenetFrance Inter.

A seins secrets

Nouvel Observateur du 22 au 28/06/2006, Spécial Espagne.
Penelope Cruz en couverture et cette question dont nous avons la réponse cinq ans plus tard : « Espagne, la Californie de l’Europe… »

28/05

Entendu à la radio, Daniel Cohn Bendit et André Glucksman, on aurait dit les deux vieux du Muppet Show.

26/05

Les églises sont vides, il n’y a pas assez de mosquées, la solution me semble toute trouvée. Manque juste la volonté politique.

Pour l’échange-standard,
la file d’attente s’allonge

Ce qui est affreux pour Roger Federer c’est de perdre contre des types qui jouent moins bien que lui, ce qui est terrible c’est qu’il perdra de plus en plus souvent contre des types qui joueront de moins en moins bien.

Jacques Chancel frappé par la nouveauté de la musique d’Abba, Marc Lambron qui disserte sur son style… à 1 100 mètres d’altitude, ça peut vous coller des acouphènes.

Danièle Sallenave rigole

Christine Lagarde a posé comme condition à son élection à la tête du FMI la possibilité de conserver son ministère, elle a tout à fait raison, il ne faut pas non plus qu’elle démissionne de sa sinécure du 12° arrondissement (4 000 € mensuel) où elle ne fout les pieds que pour se faire photographier en couverture du bulletin municipal, elle devrait également prendre la gérance d’une épicerie dans le 18° et d’un salon de coiffure à Brooklyn, vendre le JdD le week-end sur les marchés, elle pourrait aussi, deux soirs par semaine, être maître-nageuse à Aqua Boulevard et faire un peu de baby-sitting pour arrondir ses fins de mois, nous serions assurés comme cela qu’elle ne proposerait pas la botte aux garçons d’étage du Sofitel Manhattan.

23/05

AUJOURD’HUI, IL FAUT SE MEFIER
DE TOUT CE QUE L’ON ADMIRE
D’ORDINAIRE SANS EXAMEN

La bite et les images

Sans parler des seins des jeunes filles

Pour le reste : rajouter « guinéennes » à ma liste du 09/02/2011…

14/05

CE WEEK-END,
ON FAIT RELACHE* !

* et  le mois qui suit… relâché

13/05

PLUTOT SUISSE QUE NEUTRE

John insiste

Ben s’acharne

A L’EST

Ça progresse

A L’OUEST

Ça régresse

AUJOURD’HUI PLUS QU’HIER,
MAIS BIEN MOINS QUE DEMAIN

Dans la déploration mélancolique
(« Hier, même demain était mieux »),
nous retiendrons aujourd’hui :
les costumes de Clark Gable
et les rangements de Scott Burton

12/05

Comme à notre perte, nous allons tout droit vers le brutal, le rudimentaire, le tribal
(Facebook, Twitter et Cie).
« J’aime ! J’aime pas ! »… la liste est infinie.
Nous sommes de moins en moins humains,
de plus en plus réduits à des signaux.
La dialectique, les contradictions, les paradoxes,
n’en parlons pas !
 Nous aimons ça : être simples

C’est ce qu’oublient toutes les tapettes

Les artistes et leurs veuves
(seraient-elles vivantes)
regardent rarement dans la même direction

FONTAINE, JE NE BOIRAI PAS DE TON EAU

Alors, Claire, on recycle ?

10/05

Many thanks to Pierre Malachin (pour le rouge)

09/05

Les Noirs ont de grosses bites et le rythme dans la peau

T’as joué ? T’as perdu ? Ta gueule !

La grande histoire qui secoue ces derniers jours le mundillo de l’art (l’exclusion d’Olivier Kaeppelin du projet du Palais de Tokyo) est l’une des choses les plus drôles que l’on puisse imaginer.
O.K. a été un institutionnel prototype de sa génération (il a plus de soixante balais), poète d’abord, fonctionnaire ensuite, il a agi avec la cruauté que l’on imagine et avalé des couleuvres par paquet de douze* pour progresser dans la hiérarchie administrative dont il a occupé les plus hautes fonctions ; aujourd’hui, il est poussé par-dessus bord (décorations comprises) et il pleurniche (alors qu’il prend la direction de la Fondation Maeght, c’est pas Emmaüs non plus !) sous prétexte que les petits jeunes n’ont pas été gentils avec lui…
O.K. défendait un projet générationnel : les « artistes français** en milieu de carrière », ce qui, en clair, veut dire les vieux cons foireux du Larzac et les méménopausées bourguignonnes. A partir de cette position, il ne pouvait que perdre la face à des jeunes gens qui n’ont pas même besoin de visiter des ateliers ni de lire Art Press pour savoir qui sont les bons artistes, il leur suffit pour cela de consulter les pages Art de Voici et les pages people d’ArtForum.
Là où la chose atteint des sommets, c’est lorsque des artistes (de sa génération pour la plupart) pétitionnent pour le soutenir… en quoi sont-ils concernés par ce qui est une simple lutte de pouvoir qui a eu le dénouement inévitable qui devait être le sien ? On s’interroge, je reste coi. Catherine M s’est même fendue d’un Rebond qui ne rebondit guère (le collagène décline) dans Libé. Cette génération qui a trépigné pour renverser l’assiette, célébré la lutte des classes à tire-larigot, récolte ce qu’elle a semé : des sauvageons incultes (ils n’ont pas les mêmes whale(u)rs, ils n’en ont aucune) qui lui crachent à la gueule.
Bien fait !
Cela n’empêchera évidemment  ni les uns ni les autres de lécher le cul du successeur la semaine prochaine ; ce n’est pas à leur âge avancé que les bonnes habitudes se perdent ; pour les plus jeunes, pas de problème non plus, la fonction « servilité » est intégrée dans leur disque dur.

* je me souviens qu’il m’avait dit avoir beaucoup apprécié mon « geste de résistance »
lors de l’entretien pour la direction de l’école des Beaux-arts de Bordeaux,
je me souviens surtout qu’il avait voté comme on le lui avait demandé,
comme les fonctionnaires de Vichy qui appréciaient la résistance.

** fallait les défendre avant, patate !

TEST COMPARATIF
(en fait, ils se ressemblent)

Des gens comme cela, ma mère (raciste còn la vista) disait qu’ils avaient : « un sale regard et un vilain rire »

07/05

CE WEEK-END,
ON TATE LA TEMPERATURE

AVANT DE PECHER AU GROS

06/05

Lu dans Technikart, un article sur le désir de Jean-Luc Delarue de devenir « écrivain », c’est bidonnant… Monsieur Jourdain dans le 6e (et Buvard et Ricochet un peu) avec des Mamamouchis d’envergure  : François Weyergans, Houellebecq, VGE, Laurence Ferrari, Nabe, Simon Liberati, Frédéric Larroque, Claude Berri (RIP), Angie DavidLéo ScheerNathalie Rheims (dite le Schtroumpf poilu), Saphia Azzedine… La classe internationale !
Manquait juste : Dominique Fernandez, Roland Dumas, M.M Lang, BHL et madame, Anne Sinclair et monsieur, Claude Allégre, Arnaud Viviant, Bernard Kouchner et son épouse, Yann Moix… ad libitum !

N le Maudit

LES LENDEMAINS QUI (DE)CHANTENT

El Seis de Mayo

05/05

Les gens d’aujourd’hui sont tellement propres qu’ils ne se lavent même plus les mains avant de passer à table.

La vieille dame pensait que c’était sûrement
l’un des derniers noëls qu’elle aurait à s’ennuyer

Refusés du Salon de Montrouge
complotant pour s’acheter un écran plat

Hier, J’ai fait un tour au Salon de Montrouge, Jean-Yves Jouannais en étant l’invité d’honneur, j’avais emporté pour le lui offrir un exemplaire du Désir de guerre dont nous avions parlé, il y a longtemps.
En fait, je suis tombé en plein dans son « dispositif » puisqu’il offre un livre de sa bibliothèque (enfin… surtout les SP d’Art Press) contre tout livre sur la guerre qu’on lui offre.
J’ai pris les Œuvres de Cioran en Quarto (c’était le plus gros), j’en ai lu quelques pages dans le tramway (faisant l’admiration de toute la rame).
Entre la Porte d’Orléans et Balard, j’avais torché quelques aphorismes passables : Le talent est un obstacle/Il se sentait obligé d’être méchant pour faire plaisir à tout le monde/A de rares exceptions près, je préfère les gens qui ne m’aiment pas/A force d’être singuliers, ils étaient tous pareils (un souvenir, peut-être, des jeunes artistes que je venais de voir)/Une existence défigurée par le succès/N’importe qui réussit au moins une chose dans sa vie, mourir ; de Balard à l’appart’ (deux cents mètres), je me suis demandé si l’aphorisme n’était pas un genre bidon et Cioran avec.

Appeler Ben Laden, Geronimo, quel sens de l’Histoire !
Les Apaches apprécient
(les Sioux aussi… ne parlons pas des Cherokees)

En revanche, on ne me sortira pas de l’idée
que Michelle, c’est un bon coup

04/05

INRI
(GOLADE)

Jean-Marc Ferrari fait l’avion

LES AUTRES BRANQUES PETENT LE JOINT

Le premier que je vois, je l’allume !

Coordination Défense de Versailles

1er mai 2011

AUX ABOIS, LE RÉSEAU NEW-YORKAIS TENTE « LE PIRE » POUR ENDIGUER LA RÉSISTANCE EN MARCHE !

VERSAILLES, «DÉMASQUE» LE COUPABLE DANS L’ATTENTAT DU CHRIST D’AVIGNON ET DÉNONCE LE SOUTIEN DU MINISTÈRE DE F. MITTERRAND

 LA LOI DU CRIME : « IS FECIT CUI PRODEST », C’EST CELUI AUQUEL CELA PROFITE QUI L’A FAIT !

QUI A VANDALISÉ LE CHRIST LE JOUR DES RAMEAUX, LE 17 AVRIL 2011, « APRÈS LA MESSE » ?  Alors que les agresseurs n’ont pas craint d’agir à visage découvert, la police est toujours muette. Mais à l’école de Versailles, le « profilage » des coupables met TROIS FOIS sur la piste du réseau new-yorkaisavec même mode opératoire : provocation-invitation à la violence, vandalisme médiatique, extension de la provocation. Signature imprudemment soulignée par l’aveu de J.-J. Aillagon dans son parallèle entre Versailles et Avignon !

█ 1ÈRE SIGNATURE : PROVOCATION-INVITATION A LA VIOLENCE

Murement « pensée » comme une provocation, l’exposition subventionnée d’Etat « Je crois aux miracles » l’est par son titre, par sa couverture de la semaine sainte et surtout pour avoir prévu le blindage de sa « protection » spéciale du Christ, faisant suite aux masques de Barceló dans la chapelle papale d’Avignon sur le modèle des provocations de Versailles, Lacroix dans la chapelle, Koons et Murakami dans les appartements royaux.

L’art new-yorkais a besoin de la violence. En 2008, certains média et un agent proche du premier cercle du pouvoir avaient poussé la Coordination à « casser du Koons » ( sans succès ! ). En 2010, Jean-Jacques Aillagon et son réseau ont promu et soutenu la dégradante manifestation « urinoir » faite par Anne Brassié ! Choquer est le ressort publicitaire de l’Art New-yorkais, simulant d’être pris pour cible !

█ 2ÈME SIGNATURE : VANDALISME HYSTERIQUE DES MEDIA

La décapitation des statues religieuses est la signature du vandalisme de 1793 ayant détruit un tiers du patrimoine français. Or, L’attentat du Christ d’Avignon est une exécution « rituelle » ciblée décapitant le Christ avec une précision chirurgicale inouïe, après la messe des Rameaux, Aucun chrétien n’a pu frapper au visage le Christ, d’un coup de marteau, le jour du triomphe du Christ-Messie ! Le message est clair, le mode opératoire new-yorkais. L’hystérie des accusations médiatiques du réseau new-yorkais prenant pour cible ceux qui n’ont pu faire l’attentat et n’y ont aucun intérêt, est donc signé. C’est un acte de complicité manifeste visant à discréditer la vague de résistance culturelle montante.

█ 3ÈME SIGNATURE : EXTENSION DE PROVOCATION PAR « AUTODAFÉ DE CENSURE NEWYORKAISE »

Loin de déplorer l’attentat contre le Christ des Rameaux, dans une vidéo-provocation AFP, se prévalant de l’aval du ministère de la Culture, M. Eric Mézil, Directeur de la Collection Lambert, y montre Jean Marc-Ferrari, Directeur des Beaux-Arts d’Avignon singeant une parodie de crucifixion de la liberté d’expression devant le Christ décapité des Rameaux, conservé comme publicité de l’exposition (http://actu.orange.fr/videos/la-collection-lambert-rouvre-sans-incident-a-avignon-126693.html)[1]. La dérision de cette mise en scène d’inversion new-yorkaise de la victime et du bourreau, du censuré en censeur, rend visible la dictature du réseau new-yorkais. Ces accapareurs des Biens nationaux (hôtel de Caumont !), du 1 %  « artistique », des Média d’Etat, du monopole de la parole qui censurent 40 000 artistes contemporains français ! Ceci cache d’énormes intérêts financiers, politiques et idéologiques.

LA COORDINATION DE VERSAILLES dénonce, dans l’autodafé du Christ décapité des Rameaux, un attentat du réseau new-yorkais téléguidé contre la liberté d’expression, les droits de l’homme et la Démocratie. Elle demande à la police d’agir et aux Français de faire déguerpir les accapareurs indus de leurs richesses.

Je n’arrive pas à comprendre pourquoi les Américains
n’ont pas enterré Ben Laden au cimetière d’Arlington

03/05

On a tendance à oublier que Buster était un sacré beau mec

02/05

AUJOURD’HUI,
GROSSE ACTUALITE

Marie-France Pisier est morte

Ben Laden s’est pris une caisse

Dominique de Villepin veut pas raquer

Premier Mai

AUJOURD’HUI,
TOUT LE MONDE AU DISCO

30/04

La banquette arrière de la DS rendait malade
(soi-disant)

Les pires mauvaises actions sont celles qui ne servent à rien ! Le bastringue de Marin Karmitz (Conseil pour la création artistique) en est un exemple récent : coûteux et dont l’issue était très prévisible (une espèce de galdinerie de droite).

Le pire étant qu’on les oublie

Les révolutions arabes commencent à gonfler Sophia

29/04

Ces derniers temps, nous n’avons pas trop à nous plaindre : le jour de mon anniversaire était férié et pour nos 44 ans de mariage, grosse bamboula in London !

Pute vierge !

On confond souvent équivalence et égalité… surtout en ce qui concerne les femmes qui sont autorisées à se foutre sur la gueule, mais qui, pour cela comme pour le reste, sont moins payées que les hommes !

Hier, Jean-Claude Guillebaud était contre la « tyrannie du plaisir », aujourd’hui, il est contre les « nouveaux pudibonds ». A mon avis, il a découvert le Viagra entretemps.

Karl s’en fout, il préfère le chocolat

25/04

Larry Gagosian ne veut plus entendre parler
ni de peinture ni de peintre

Pour son anniversaire, Papi a promis de nous montrer un truc !

MAIS NON, NICOLAS, LA PEINTURE N’EST PAS MORTE

Après avoir remporté le Prix Marcel Duchamp,
Carole Benzaken* vient d’être faite Chevalier** de la Légion d’honneur***


* Officier du Mérite

** comme mon grand-père qui était :
« maladroit comme un cochon », et qui : « Lorsqu’il est revenu du nord de la Loire, où il n’avait personnellement rien à faire, il (lui) manquait une jambe »
Le désir de guerre (1999)

*** Claude Viallat**** aussi et, bien sûr, Pierre Soulages qui progresse à l’ancienneté dans la hiérarchie 

**** qui vient de signer un sac pour la maison Sergio Rossi

23/04

CE WEEK-END,
ON SE RECUEILLE

22/04

EN AVRIL,
NE TE DECOUVRE PAS D’UN FIL

Marcel Pagnol a moins vieilli que Michel Leiris.

21/04

LU ÇA…

Adeline Blondieau*, actuellement enceinte de son deuxième enfant, était ce matin interviewée par Laurent Argelier sur MFM pour parler du tome 2 de sa bande-dessinée Les Citatines, intitulée Le safari de l’amûûûr !

Dans cette bande-dessinée, il est question de sex toys, sur lesquels Adeline Blondieau s’est exprimée : « Ça s’est vachement démocratisé, toutes les femmes en ont, presque toutes mes copines autour de moi en ont ».

L’actrice est même plutôt fan : « Ça fait partie de la sexualité des filles, qu’elles soient seules ou accompagnées, et je trouve que c’est super bien ».

Pour info : notez que sa bande-dessinée Le safari de l’amûûûr est en vente depuis le 6 avril.

* ex Madame Halliday, ex Feux de l’amour, ex La Ferme célébrités

SUPER CHOUETTE, NON ?

Moi, j’ai pas les moyens,
alors je squatte chez Mac’Do

Je l’ai posée* à Ali Fadil, vieux professeur de physique-chimie qui expose, dans son école désaffectée, des dessins de jeunes gens où l’on voit Khadafi affublé de moustaches grotesques ; Khadafi grimé en Sa Majesté des rats ; Khadafi en femme fardée et botoxée ; Khadafi nu, les mains cachant son sexe, en train de fuir une foule insolente et joyeuse ; la tête de Khadafi en train de se noyer dans une mer de sang etc. Merveilles d’imagination drolatique et d’invention populaire ; la révolution donne du talent.

Bernard-Henri Lévy, Ministre des Affaires étrangères in partibus de la Principauté
Le JdD 
(06/03/2011)

Pour qui sait lire, tout est dit de l’effroyable merdier où se trouvent la terre lybienne et la langue française.

* la question : Que pouvons nous faire pour la jeune révolution lybienne ?

Le premier geste des « révolutionnaires » libyens menés par Khadafi avait été de « neutraliser » les sigles des compagnies américaines sur les cuves des exploitations pétrolières de Zelten. Ça m’avait inspiré une série de toiles (les swastikas pastels) et appris qu’il y avait des « sigles » qui résistaient à tout (la croix gammée en fait partie).
Une jeune fille a repris l’idée, la seule chose que je lui souhaite c’est de se faire plein de pognon avec.

EXISTE AUSSI
EN TROIS DIMENSIONS

Aperçu du coin de l’œil (j’avais tellement honte de « connaître » leurs auteurs que je suis sorti, la tête baissée, au bout de trente secondes*) deux expos : celle de Gérard Traquandi, le plus grand peintre français d’après Télérama (qui s’y connaît) et celle de Sarkis (sous-Beuys de sous-Préfecture, chaman poussif, courtisan en arrêt-maladie).
Difficile de décider quelle est  la plus consternante des deux.

* précaution inutile, il n’y avait personne

Bac + 5, stagiaire, 300 €/mois. Pourquoi voudriez-vous que l’entreprise qui l’emploie (façon de parler) le (la) paie davantage ou – pire encore – l’embauche ? Il (elle) est CONTENT(E). Pendant qu’il (elle) marne, son (sa) supérieur(e) hiérarchique peut se branler les couilles (se vernir les ongles).

20/04

AUJOURD’HUI
REVISONS NOS CLASSIQUES

René

Marcel

19/04

J’AI REÇU ÇA…

 » Je reviens d’Egypte.
Ce pays est toujours aussi fascinant par son anarchie, ses contrastes,
et les sourires de son peuple.
Je suis allé près de vingt fois en Egypte, mais ce voyage a été peut-être
le plus intéressant de tous ceux que j’ai pu faire.
La révolution. Tout le monde ne parle que de cela. Cette aspiration à la liberté est fantastique.
Diplomates, politiques, chauffeurs, hôteliers, guides, étudiants, cireurs de chaussures
de rue, religieux, ils saisissent la moindre occasion pour aborder LE sujet,
et ils veulent tous la démocratie, la vraie !
Et je parie qu’ils l’auront : vu leur implication et leurs aspirations profondes, le retour en
arrière me semble impossible.

Je reviens avec un message :
Allez en Egypte, ils ont besoin de vous, et nous le demandent tous !
Du Président de l’université Senghor d’ Alexandrie à Soeur Sara qui a succédé à Soeur
Emmanuelle, en passant par l’ambassadeur de France, le député indépendant ou le vendeur de rue,
ils nous crient tous que l’Egypte est en totale sécurité et que l’Egypte a besoin de vous !
En effet, 30% de la population vit indirectement ou directement du tourisme et l’économie
touristique en crise, c’est un tiers au moins de la population qui n’a plus de ressources fixes.
J’ai fait ce voyage avec un ami qui m’a dit
 » je reviens cet été avec ma famille par militantisme ». Il a des enfants de 5 à 21 ans.

Oui, il faut y aller :
– Pour les aider à construire leur démocratie,
il leur faut éviter des soucis économiques trop importants !
– Parce que la sécurité est parfaite, tant interne qu’externe
– Parce que les sites sont accessibles avec peu de monde
– Parce que les gens ont envie de vous parler d’avenir
– Parce que en sus c’est moins cher…
– Parce que l’Egypte reste l’Egypte, ce pays qui nous fascine tant…
– Et parce que l’Egypte nous a beaucoup donné,
alors donnons leur à notre tour, ils ont besoin de nous.

Enfin, une idée au passage pour ceux qui iront au Caire :
Allez voir les églises coptes dans le monastère situé en haut du quartier des chiffonniers,
que personne ne visite jamais. Même nos guides n’y étaient jamais allés…
Fantastique, je vous laisse la surprise !
Et vous traverserez ce quartier des chiffonniers, rendu si célèbre par Soeur Emmanuelle,
ce peuple qui a inventé le recyclage complet des déchets, avant tout le monde,
cette incroyable cour des miracles.
Et si vous vous arrêtez chez Sœur Emmanuelle, vous aurez peut-être la chance comme nous,
d’être reçu sans rendez-vous par Soeur Sara, ô combien touchante,
qui s’occupe si bien de tous ces orphelins et personnes âgées dépendantes. ”

ET ÇA

Une « aire fraternelle de tous les souffles du monde » (Aimé Césaire)

Il y a tout juste cinquante-cinq ans se tenait à la Sorbonne le premier Congrès international des écrivains et artistes noirs sous l’égide d’Aimé Césaire et de Léopold Sédar Senghor. Ce dernier y affirma que « la civilisation mondiale sera l’œuvre de tous ou ne sera pas ».

Certainement, il est une étape majeure, incontournable, dont l’humanité ne pourra faire l’économie pour accéder à la civilisation : la reconnaissance de la Diversité, sous ses aspects ethniques, confessionnels, culturels et artistiques…

Dans sa capacité à résister à l’académisme régnant comme aux esthétiques officielles, le Salon d’Automne a développé depuis 1903 une conception pluridisciplinaire de l’expression artistique, accueillant à bras ouverts toute la déclinaison des arts plastiques et décoratifs, mais également l’architecture, la musique, la danse, le cinéma, la haute couture, l’art culinaire, le théâtre et la poésie… Cette singularité, hélas, devait décliner à partir des années 60 pour disparaître des programmations du Salon d’Automne…

Depuis 2004, date où il accueillait le poète du « Tout-Monde » Edouard Glissant dont il rendra un vibrant hommage dans son édition 2011, le Salon d’Automne a renoué avec l’éthique originelle tout en l’adaptant à notre société contemporaine. De fait, il était temps, sous peine de ne plus répondre à une quelconque nécessité, que le Salon d’Automne ouvre les yeux sur le monde qui l’entoure. L’accueil de la diversité artistique et culturelle prenait son essor en 2006 où sur notre invitation, quelques têtes d’affiches de l’art urbain, Speedy Graphyto, Psychose, l’américain Jayone…, faisaient une entrée fracassante, tout comme le rap et le slam…

La démarche de l’édition 2011 est toute différente. C’est en relation avec une association implantée dans les banlieues, « l’Académie des Banlieues », qu’un programme a été établi en concertation avec quelques-uns des créateurs influents et travaillant en Ile de France !

Notre ambition est de faire dialoguer les modes d’expression artistiques traditionnels et les modes d’expression développés ces 30 dernières années sous l’appellation de « cultures urbaines ».

Pour ce faire, le Salon d’Automne a noué une coopération avec l’Académie des Banlieues afin d’élaborer un programme de qualité permettant la confrontation des différents courants artistiques qui fécondent la vie culturelle de notre pays.

Dans le registre couillonnade de gauche, ça se pose là !
J’avoue que le concept d’Académie des Banlieues, fallait le trouver ! En fait, j’aurais bien voulu l’inventer.
Ce qui importe, au fond, c’est que l’académisme triomphe partout.
Pour éviter la pénible impression « réactionnaire » ou plutôt « anti-post-moderne » qui se dégage des quelques lignes ci-dessus, je conseille d’aller faire un tour sur le site d’une jeune artiste portugaise : http://www.wastedrita.com/
Ci-dessous, deux images pour donner une idée de ce qui vous attend.

18/04

Le 22/07/1993, suite à une plainte pour « discrimination » que j’avais portée contre l’ENSBA de Paris dont il était alors directeur, Yves Michaud m’écrivait : « N’ayez crainte : le sac que j’ai à vider est plus lourd que celui de votre amertume de ne pas devenir le maître académique que vous resterez probablement in partibus« .
Tout ce que je souhaite à Yves Michaud, qui a fait toute sa carrière au sein de l’institution, c’est de ne nourrir aucune amertume au cas où il ne serait pas admis au sein de l’Académie française auprès de laquelle il a fait acte de candidature (au fauteuil de Claude Levi-Strauss… rien que ça !).
En ce qui concerne sa prophétie à mon sujet et à celui de mon magistère in partibus, elle se réalise tous les jours.

L’un des « problèmes » de ceux qui font « n’importe quoi » c’est qu’ils ne le font pas « exprès »… la plupart des artistes « style contemporain » ne sont en réalité que des naïfs qui croient ne pas l’être.

« Et moi j’emmerde les vieux cons… je viens d’avoir mon DNSEP avec félicitations du jury ! »

16/04

CE WEEK-END,
ON NE S’INQUIETE PAS
OUTRE MESURE

13/04

ECRIRE ? QUESTIONS DE STYLE

Ariel Kenig : Pull tunisien, en maille de soie, Gucci et jean blanc, Dormeuil. Ceinture de cuir tressé, Yves Saint Laurent  ;
Nicolas Rey : Costume en coton, Boss Black sur une chemise de popeline. Fleurs, Lanvin, foulard Hermès, mocassins Dolce & Gabbana ;
Christophe Ono-Dit-Biot : Veste en coton et soie rayée tennis sur une chemise de coton et un pantalon de toile beige, Yves Saint Laurent, ceinture en jacquard de soie, S.T. Dupont, montre Altiplano en or blanc, Piaget ;
Jérôme Lambert : Costume en laine et soie sur une chemise de popeline et une cravate, Prada. Derbys Pierre Hardy ;
Nicolas Pagès : Pull en soie à col tunisien, Hermès sur une chemise en coton, Dormeuil et un pantalon en lainage, Louis Vuitton ;
Olivier Rohe : Chemise à plastron en coton, Brioni et un pantalon en laine, Martin Margiela. Echarpe en soie, Lanvin. Coiffure Jean-Marc Fritz.

D’après le Figaro Madame

Le bon sens près de chez vous : aux élections régionales 2004, la seule liste qui alignait un « Français venu de l’immigration* » (en troisième position) était celle de… Marine Le Pen !

* Farid Smahi

12/04

Ceci est un Mac’ritte

Très joli numéro du Figaro Magazine ce week-end : « Mon carnet de guerre en Afghanistan » de Christophe Tran Van Can, sergent au 21° RIMA. Le sergent a rédigé ses carnets en collaboration avec un certain Nicolas Mingasson, « seul reporter autorisé par l’armée à suivre les opérations en Kapisa ». Passons sur le texte et les photos qui sont de la propagande pure comme du bon temps de J’ai vu (1914-1918) ; semblable prose méritait d’être éditée, elle le sera aux éditions Plon, mais ce qui est extraordinaire, c’est la dimension post-moderne ajoutée au bourrage de crâne ordinaire : on peut retouver les « images exclusives filmées au plus près des combats par le sergent Tran Van Can grâce à une caméra fixée sur son casque ». « Un document unique », affirme le Figaro… je te crois ! et le jeu vidéo, bientôt ?
Encore plus fort, Nikon est la « marque partenaire de ce reportage pour le matériel photo et vidéo », Nicolas Mingasson nous en informe dans un encadré publicitaire*.
Banania et Petit Bateau ont raté de justesse la prise du bunker de Laurent Gbagbo, mais Garbit est en première ligne pour emporter la reddition de Khadafi…
On n’arrête pas le progrès !


Extrait : « Avec le D3S réglé sur 6 400 ISO, j’ai réussi !
C’est assez extraordinaire, presque une nouvelle façon de penser certaines phases de reportage »

09/04

CE WEEK-END,
ON NE BAISSE PAS LES BRAS
POUR SI PEU

08/04

Elizabeth Lévy, c’est le genre de filles avec lesquelles, quand on les baise, il ne faut pas finasser, on risque sinon se faire remonter les bretelles.

La machine à faire de la merde de Wim Delvoye est plutôt une bonne œuvre pour énerver le critique d’art de Télérama, mais personne n’a remarqué qu’elle serait encore meilleure si elle fonctionnait à l’envers, c’est à dire qu’on lui enfournerait de la merde par pelletées et qu’elle chierait un repas comestible.

Pierre Michon : Grand Prix de l’Académie française, Danièle Sallenave, idem + Prix Renaudot  + Académie française (au fauteuil de Maurice Druon), Milan Kundera, Pléïade, y a pas à chier, j’ai du pif !
A propos de ce dernier, c’était un absolu génie dont je n’avais jamais entrevu le génie jusqu’à ce que ceux qui voyaient en lui un génie, et qui m’auraient égorgé si j’avais élevé en leur présence la plus petite objection sur l’ensemble de son génie (à des lieues pourtant de Musil et de Gombrowicz) et son style en particulier (particulièrement ostrogoth-hongrois à mon goût), se rendent compte (et lui aussi) qu’il était traduit en dépit du bon sens ; retraduit, il serait donc désormais un génie (différent sans doute, je le suppose) encore plus fulgurant aux yeux de ceux qui lui trouvaient déjà du génie du temps qu’il n’en avait aucun.
Désolé, mais je vais pas tout me retaper (ni apprendre le tchèque)… j’ai trop peur d’être encore déçu (pour tout dire, ce type m’a tout l’air d’être en littérature ce que Bacon est en peinture) et de perdre mon temps (deux fois).

Qu’on les pende ici,
qu’on les pende ailleurs,
mais qu’on les pende

05/04

Il y a trente ans, lors d’un concert en Belgique, il avait porté les cymbales de Ringo Starr, aujourd’hui il signe des albums des Beatles dans des conventions pour nostalgiques des années 60.

Il existe le même genre de malentendus entre les lecteurs et les auteurs
qu’entre ceux qui regardent et ceux qui sont regardés

James voyait ça plutôt à droite
et Muhammad plutôt à gauche

En fait, c’était en haut

03/04

Hier : déformation professionnelle, aujourd’hui : culture d’entreprise.

— Un engin pareil, au début, on ne sait pas trop quoi en faire…
— Ça ne m’étonne guère !
— Et puis après, vous savez ce que c’est…
— On se laisse emporter !
— Tout à fait.

On dira ce que l’on voudra de la bande à Baader,
mais le moins que l’on puisse en dire, c’est qu’ils savaient rigoler

02/04

CE WEEK-END,
ON DOUTE