AU JOUR LE JOUR
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2012
(premier trimestre)

Nemo dat quod non habet

19/03

Et pendant un bon moment… histoire de rattraper le retard accumulé suite aux évènements des dernières semaines (qui ne vous regardent pas).

Pour ceux à qui ma prose manquerait, je signale qu’il y a d’autres coins sur ce site pour l’apprécier, qu’il est même possible de télécharger gratuitement l’un de mes livres (en l’occurrence Assez !) de la première à la dernière page.
On peut aussi réviser (puisqu’il m’arrive de rectifier deux ou trois bricoles ou de les préciser).

17/03

CE WEEK-END
ON S’EN TORCHE

16/03

Hier, je suis passé en vitesse au Salon du livre… aperçu Frédéric Mitterrand précédé de douze perches et d’autant de caméras puis Jack Lang conversant, l’air absorbé, avec un écrivain de science-fiction gothique sans doute publié à compte d’auteur.
Sic gloria
Et dire que quantité de gens les envient…
Ensuite, soirée vernissage au Quartier latin : ambiance braderie bobo, beaucoup de monde dans toutes les galeries sauf au 34, rue de Seine pour l’exposition Gil Wolman ! En dehors du fait que c’était une sensation étrange de voir un artiste de la galerie Eric Fabre exposer dans ce qui avait été la galerie Eric Fabre, celle où Présence Panchounette a fait sa première exposition conçue par Jacques Soulillou et moi-même : Transition Valse* en 1977, j’ai pu constater (c’est sûrement affreux et vient de l’âge) que tout ce qui est fait pour distraire (et y réussit) m’ennuie, désormais, profondément.

* catalogue : textes Jacques Soulillou et moi-même,
en vente sur Internet au prix de l’orchidée chez Lachaume.

Back to back
Il n’y a plus d’espoir
(air connu)

14/03

BEAUCOUP DE BRUIT POUR RIEN

Balthus : beaucoup de matos, pas beaucoup de peinture (ni de talent)

12/03

Vu Gran Torino d’Eastwood, c’est Guignol, non ?

Tant que nous sommes dans les
« muscle cars »
autant en profiter

In Memoriam
Robert Roux
(dit Robino)

ET NOUS LAVERONS NOS MAINS
DANS LE SANG DES BOURREAUX

Malcom est mort
Ali détourne le regard

On nous présente Mœbius comme l’égal d’Ingres ou de Dürer.
Faut pas déconner non plus !
Ce n’était pas même celui d’Hans Bellmer.

10/03

CE WEEK-END
ON FAIT LES COURSES

09/03

Les Grecs relèvent  la tête

L’Opéra est certainement l’un des monuments les plus laids de Paris. Les touristes ne s’y trompent pas, ils s’y pressent en nombre.

Ballard 1970
(cf le 06/03)

Mallaury Nataf en casse-couilles émouvante me fait un peu penser à Fabrice Bénichou.

François Hollande calme le jeu

Si vous êtes sûr de gagner, soignez la présentation.
Si vous n’êtes pas sûr, faites pareil.

Hier, j’ai oublié de fêter la journée de la femme…
Je m’en excuse.

08/03

« C’est le regardeur qui fait le tableau », je suis bien d’accord, cela ne veut pas dire pour autant qu’il voit ce qui est représenté ni qu’il le comprend. De la même manière, le livre, une fois écrit, appartient peut être au lecteur (c’est ce que tout le monde répète sans trop réfléchir à que cela peut bien vouloir dire ni à ce que cela implique), cela ne veut pas dire qu’il en fait un bon usage. J’ai rencontré plusieurs fois (encore heureux, ma célébrité me protège d’ordinaire de leur fréquentation) des lecteurs qui n’avaient RIEN compris à ce que j’écrivais ou même qui avaient lu des choses qui ne figuraient pas dans le texte dont ils me parlaient. Cela peut vouloir dire, bien sûr, que je m’exprime mal, mais la plupart des fois cela signifiait simplement qu’ils ne savaient pas lire. Un texte a, certes, plusieurs significations (dont l’auteur peut être plus ou moins conscient) et peut être lu à différents niveaux, mais il n’a qu’UN sens, celui que l’auteur et la grammaire lui ont donné. Point barre.

07/03

J’écris toute la journée (les pieds gelés), alors… rien que des images !

iSnow

La voiture la plus vendue en France en 1968
J’en ai eu une, c’était une sacrée merde

Chacune dans leur genre
(le bon et le mauvais)

La semaine de la mode bat son plein

Et c’est pas des néons à la con
qui vont y changer quelque chose

Mais où sont passés les pit-bulls*
(air connu)

je ne sais pas si vous avez remarqué,
mais ça fait un moment, qu’en banlieue,
ils ne mordent plus.

Olivier Mosset a refait la déco de son appart’

FUME AVEC LES LOUPS

Sur les sites que je fréquente régulièrement
les images qui reviennent le plus souvent sont celles de

Brigitte en fille

Steve en garçon*

* C’est pas la meilleure photo que j’ai de lui, mais c’est pour la bagnole

Evidemment, celle-là est mieux et,
bien que portant une combinaison Porsche,
Steve s’intéresse à la nouvelle Alfa… alors !

C’est sur Duchamp que j’ai tiré
Rien que pour le voir crever
(sur un air de Johnny Cash)

Jérôme Brézillon a trouvé la sortie

06/03

TREIZE A LA DOUZAINE

DUCO ET RIPOLIN
OU
FERRARI SUR ALFA
OU
ROUGE SUR ROUGE RIEN NE BOUGE

LAVIER SUR BALLARD
OU
LAVIER SUR SANEJOUAND
OU
LAVIER SUR ALIGHERO & BOETTI
OU
LA MEMOIRE EST FAITE POUR OUBLIER

Il re-neige

Il me semble  que les critiques américains remettent l’église au centre du village en exprimant quelques réserves sur l’idéologie IntouchablesThe Hollywood Reporter regrette une « dramatisation maladroite de la question raciale » et le New York Times qualifie le film de « comédie échappatoire grossière faisant penser à un film d’Eddie Murphy dans les années 1980 ».
Si l’on doit recevoir des leçons esthétiques et politiques du Hollywood Reporter et du New York Times, il me semble qu’il y a peu de raisons de s’en vanter, on devrait même s’en inquiéter. Comme toujours lorsque l’on est colonisé, on va plus loin (c’est à dire moins loin) que l’on ne nous le demande.
J’ajouterai que Jean Dujardin me semble être est un acteur du même niveau que Frank Duboscq.

Nicolas Sarkozy a déclaré avoir choisi le lieu de son QG de campagne en raison du fait qu’il se situait dans un quartier habité par les « classes moyennes », il aurait dû faire gaffe, le concessionnaire Cadillac (la bagnole des classes moyennes) est à quelques centaines de mètres (sur le même trottoir). Encore heureux (pour lui), les journalistes de gauche ne marchent pas à pied et ne regardent pas plus loin que l’objectif de leur caméra.
Ceci étant dit, je trouve l’anti-sarkozysme de certains aussi hystérique que ce(lui) qui le déclenche (c’est, sans doute, logique) ; les attaques d’Yves Michaud sur son blog (qui se veut raisonnable), par exemple, me semblent un brin excessives et pour tout dire hors de propos, son acharnement fait penser à celui de quelqu’un à qui l’on aurait refusé quelque chose (une médaille ? un poste ? une subvention ?)  ou à la rancune tenace de celui à qui l’on aurait piqué sa femme plus qu’à une analyse politique. A trop vouloir prouver l’on obtient l’effet inverse. Il est  difficile de rendre Nicolas Sarkozy sympathique, il y arrive presque.
Il resterait donc à parler politique, comme ceux qui regrettent que l’on ne le fasse pas ne le font pas non plus, on reste sur le terrain « people » de la psychologie people… peut être ne méritons nous que cela ou peut être ne valons nous pas beaucoup plus cher*.

* Ce genre là

Le niveau monte

Beaucoup aimé cette expression : « Il voulait la lune, mais il n’avait pas la fusée »

Un « jeune » de banlieue qui essaie de réussir à propos d’un autre qui n’a pas réussi.

05/03

Personne ne le lit en français, alors ils l’ont traduit en anglais…

CLASSE X

Dans mon combat avec Ali,
il y a un match dans le match

03/03

CE WEEK-END, ON REVE

02 mars

Supporté dix minutes (pas davantage) l’OSS 117 de l’Oscarisé de fraîche date. A l’époque, je me souviens, la critique avait été unanime… « finesse », « intelligence », « légèreté », tous les adjectifs dont on affuble à tort la production française ou… par exemple, au hasard : Bertrand Lavier ! Je n’ai pas changé d’avis, tout ça est lourd et vulgaire. Le second degré automatique et les parodies inoffensives me font définitivement chier ! L’intelligence des uns comme un parasite sur le courage des autres… merde !
Dans le même ordre d’idées, j’attends avec impatience une critique « politique » d’Intouchables et de son succès… le Noir qui a un corps (alors que le Blanc n’en a plus l’usage), ça ne me semble pas raciste du tout… vraiment pas ! Ni révélateur de l’abandon des « signifiants » à ceux à qui il ne faudrait, surtout pas, les abandonner.
Il faudrait examiner avec un peu plus d’attention ce paradoxe (qui n’en est un que pour ceux qui ont des notions approximatives de ce qui a été, autrefois, la dialectique) d’un pays où le racisme ordinaire croît au fur et à mesure que les personnalités préférées de ceux qui l’habitent sont juifs, noirs, arabes, handicapés, homosexuels ou – JACKPOT ! – tout ça à la fois (c’est dur !).
Aveuglement/Renoncement/Abandon/Possession/Exorcisme !

BUK POUR LES MYOPES

Daniel Pennac a fait un portrait de moi assez convaincant en parlant d’un « type obsessionnel bien qu’il ne le soit pas ».

LES VIEUX RIGOLENT

Trouvé sur le blog d’un publicitaire
dont les occupations principales semblent être :
traîner à Saint-Germain-des-Prés toute la sainte journée,
manger au Flore matin, midi et soir,
consulter un cardiologue,
se rendre aux urgences,
fréquenter Francis Lalanne et Christine Boutin,
et prendre des photos floues de « people » avec son iPhone.

LES JEUNES S’EMMERDENT

Photo Peter Dench

MAIS TOUT LE MONDE PICOLE

QUATRE
CARRES
(OU NEUF, ÇA DEPEND)
DISPOSES EN TRIANGLE
(VAGUEMENT)

Comme le carré noir me lassait et qu’il n’y a pas de publicité sur ce blog, j’ai décidé de changer de carré et de faire de la publicité, mais gratuite. Tant que j’y étais, j’ai changé le Mickey.
Je trouve que ça fait plus gai…
Les protestations et les chèques d’encouragement (libellés à mon nom) peuvent m’être adressés : s/c Editions Grasset 61, rue des Saints-Pères 75006 Paris.
Merci d’avance.

29/02

« Good jab, old chap ! »

SAY « NO » TO REHAB

28/02

Orlan arrose elle-même sa pelouse
(qui en a bien besoin)

Troncy réfléchit
(les astres lui sont-ils favorables ?)

27/02

Ouaf ! Ouaf !

J’ai toujours eu du pif pour renifler l’académisme à sa source !
Pour preuve, ce texte publié dans le Télé-Obs du 15 janvier 1994 où j’écrivais ce qu’il fallait penser du premier opus du pluri-Oscarisé tricolore de ce week-end.
Je l’ai retrouvé dans un recoin de ce site où il figurait pour la simple raison que je l’avais expédié au courrier des lecteurs des Inénarrables qui, plus de dix ans après, s’extasiaient sur la chose (« Culte ! Forcément culte ! »).
Je conseille – aussi – aux historiens de la presse et de son déclin de comparer ces quelques lignes avec les articles publiés dans Télé-Obs aujourd’hui.

RIONS, C’EST UN ORDRE !

George Abitbol, l’homme « le plus classe » du monde (interprété par John Wayne), meurt en murmurant « Monde de merde ! » Pourquoi ? Peut-être qu’il a, tout simplement, eu connaissance de la suite. La suite, c’est « Le grand détournement », « l’histoire la plus folle et l’interprétation la plus prestigieuse de l’histoire du cinéma ».
Si vous voulez y assister dans les meilleures conditions possibles, il faut que vous couchiez les enfants, il n’est jamais très bon qu’ils soient témoins de vos épisodes régressifs, que vous invitiez vos anciens copains du 3° RPIMA et prévoyiez trop de Kro. James Stewart est pédé (rires !), Dustin Hoffman fait de l’entérocolite (rires !), les ravioles c’est des bouts de nichon (rires !), les gonzesses… « salope ! » On est une bande de jeunes déguisés en gros cons, tellement bien que l’on ne voit pas la différence.
Le procédé du détournement a été théorisé pour la première fois par Guy Debord et Gil Wolman* en 1956 ; il découle d’ailleurs en droite ligne de la métaphore forcée, du romantisme noir, de Lautréamont, du surréalisme et du lettrisme, mais c’est évidemment dans le cadre cinématographique que le détournement peut atteindre sa plus grande efficacité. Lorsque les « situs » détournaient les films karaté, c’était à une époque où la dialectique pouvait casser des briques, lorsque Debord faisait charger les tuniques bleues de John Ford, c’était aux accents de sa prose pour une fois lyrique et qui n’en était que plus belle.
Mais les choses ultra-modernes sont singulièrement portées à s’user plus rapidement que les autres. En dehors du fait que l’irrévérence leur permet de gagner leur vie et qu’ils y sont un peu lourds, Michel Hazanavicius et Dominique Mézerette, en faisant du détournement un divertissement pour aliénés qui se croient critiques, démontrent bien mieux que leurs aînés que les vérités qui n’amusent plus deviennent des mensonges et que tout ceci appartient à une époque finie. On comprend mieux la mélancolie de John Wayne, après être mort en héros, il lui faut encore revenir en pétomane. C’est vrai qu’il y a de quoi se la bordre, Monsieur Abitmol.
Triste ? Non. C’est tellement ordinaire : beaucoup trop ordinaire pour en faire grand bruit.

* qui me confiait à propos des réalisations de ce genre : « Ils ont détourné le détournement »

Lunettes pour voir plus loin que le bout de son nez

POUR L’ANNIVERSAIRE DE
PAPA

MAMAN

LUI A MONTRE
SES GENOUX

25/02

CE WEEK-END, ON RANGE

24/02

CAVE CANEM

Moix et Besson rugissent en chœur

22/02

Once upon a time…

long time ago…

21/02

?

Il est partout,
et franchement, il serait nulle part,
je ne m’en plaindrais pas !

20/02

POUR SE CHANGER LES IDEES,
UN PEU DE PEINTURE…

Degas

Delacroix

Gauguin

Moreau

Seurat

Van Gogh

ET UN PEU D’HISTOIRE AUSSI

« Il ne sera jamais rien d’autre qu’un escroc », Le Titien à propos du Tintoret ;

« Cet homme est venu au monde pour détruire la peinture », Nicolas Poussin à propos du Caravage ;

« Tout ce qu’il sait, c’est moi qui lui ai appris », Michel Ange à propos de Raphaël ;

« Vinci m’ennuie », Auguste Renoir ;

« On dirait de vieilles dentelles », Francis Bacon à propos de Jackson Pollock ;

« Ce Picasso, quel génie ! Dommage qu’il ne peigne pas », Marc Chagall…

à suivre…

18/02

CE WEEK-END,
ON FAIT UN TOUR A LA CAVE

17/02

« Et maintenant… voici venir un long hiver… »

Antoine Blondin
Un singe en hiver

Yvon Lambert

16/02

Two is a couple

D’après le Wall Street Journal

l’Italienne vote

et la Grecque pleurniche

EN ROUGE ET NOIR

Pour celui qui ne regarde que les femmes à poil
(en espérant qu’il aime les filles assises en collant)

Faut jamais se décourager, hein ! Regardez les types des Black Keys, ils jouent depuis les années 60, eh bien, ils n’ont du succès que maintenant.

D’autres, plus jeunes, ont eu moins de chance

Pour s’endormir, c’est parfait !
c’est pour se réveiller…

15/02

FAIR USE

Dedicated to Hakima El Djoudi

14/02

Voilà, avant de disparaître, voilà, effectivement, je voudrais savoir, voilà, pourquoi, effectivement, tout le monde, effectivement, voilà, dit tout le temps, voilà, effectivement !
Si quelqu’un sait, il peut m’écrire aux bons soins des éditions Grasset.
Voilà !

Petit retour sur le Journal d’un corps de Daniel Pennac, plus particulièrement sur un aspect « vernaculaire » de sa réception « critique ».
Sur le site d’Amazon, le bouquin (toujours 3° des ventes… pour donner un ordre d’idées, mon Eloge du mauvais goût est actuellement en 206 595° position) n’avait généré que deux critiques négatives (ce qui est rare, d’ordinaire le lecteur est plutôt bienveillant, surtout à l’égard des livres de ce genre) : « pathétique », « abscons », etc… un troisième commentaire est venu s’ajouter que je trouve grandiose : « Moi, j’ai entendu les commentaires sur France Inter… et tous les journalistes présents étaient unanimes pour vanter les mérites du livre » !
Et la-non lectrice « hésitante » d’accorder la note maximale au non-livre qu’elle n’a pas lu !
Admirable !
Saisissant !

Sophia trouve que ça caille encore…
je ne lui donne pas tort.

Entendu Poutou déclarer qu’il fallait « relancer la machine industrielle ».
Si tout le monde (anti-capitalistes conséquents compris) est d’accord, relançons !

Nancy punk ?
Mon cul !
Nancy avait Lee

Lana Del Rey aura – au moins – servi à ce que nous sachions que le Grand Journal de Canal + est monté comme tout un tas d’émissions « en direct », et que les rebelles qui l’animent obéissent aux injonctions des maisons de disques.
— Pour ce qui est du phénomène qui veut que l’on brûle le lendemain ce que l’on a adoré la veille, il est vieux comme le monde et tant qu’il n’empêche pas de vendre de la camelote, il n’y a pas de raisons que l’on décourage les stagiaires promo. Il a même un avantage, il permet aux journalistes de vendre deux fois leur salade, une première fois en béant d’admiration devant ce qui ne le mérite pas, une deuxième fois en vouant aux gémonies ce qui ne le mérite pas davantage.
— Pour ce qui est de la chanson pompée, aller faire un tour sur You Tube (pour être pompé, c’est pompé).
— Pour ce qui est de cette pauvre Lana, voir ce que j’en disais le Deux septembre 2011 qui me semble plutôt juste et… modéré.

En tous les cas, ce qui me fait plaisir,
c’est qu’elle ne finira pas comme Amy
(ce que je ne souhaite à personne)

La crise des subprimes expliquée aux analphabètes

C’est pas pour dire, mais Philippe Manœuvre*/Virginie Despentes, ça faisait un drôlement joli couple.

* grand connaisseur de rock’n roll qui affirme ces jours-ci que « I will always love you », c’est 86 en plein,
alors que la version originale** de Dolly Parton est datée 1974.

** bien meilleure que celle de Whitney Houston, mais ça, je l’ai déjà écrit il y a des lustres.
Sans compter que Porter Wagoner, question vestes et mandales, c’est autre chose que Bobby Brown

Rue de Vaugirard, le « siège » de l’UMP est mitoyen d’un Lidl en travaux.

« Les grands boxeurs sont comme les jolies filles, ils vous brisent le cœur »

Victor Vallee

(entraîneur, entre autres, d’Esteban de Jesus, ici entre les bras de Roberto Duran dans la cellule où il meurt du Sida)

13/02

D’après ses dires, Christine Orban se sentirait proche de Virginia Woolf.
Bon… eh bien, c’est noté !

J’ai acheté ça, et, franchement, je le sais,
je vais m’en mordre les couilles !
mais je n’en ai rien à branler…
et je vous emmerde !

Aperçu du coin de l’œil sur le Net, l’un de mes « ex-assistants » (assistant, faut pas déconner non plus, Claude Closky n’en aurait pas voulu comme stagiaire quand il faisait partie des Ripoulin) pontifier à propos de la contre-culture ! Bon… c’est juste un conseil en passant qui, comme tous les conseils, ne sera pas suivi d’effet (tant mieux !), mais faudrait pas que les figurants l’ouvrent trop grand s’ils veulent empocher les gras pourliches ! Les ouvreuses en lieu et place des premiers rôles, c’est franchement pas crédible… va y avoir embouteillage au comptoir du S.A.V. aux cris de « Remboursez ! Remboursez ! ».
En fait, tout ça aurait plutôt tendance à me faire penser au Grand Magic Circus sans les super-gonzesses !

Aperçu du coin de l’œil à la télévision, Daniel Pennac dans une émission à la con. Ce type me rendrait méchant (et Dieu sait que je ne le suis pas)… cette suffisance invraisemblable, cet ignoble contentement de soi me déclenche d’incoercibles spasmes gastriques (et Dieu sait si j’ai l’estomac solide). Curé ! Prof ! Télérama ! Tous les défauts… toutes les tares…  Médiocrité mitoyenne sympa ! Intolérable enculé gluant ! Vomir… et deux fois plutôt qu’une. N’y aurait-il personne pour l’abattre, merde ? Ou faut-il encore que je m’y colle, au risque, une nouvelle fois, de me rendre antipathique ?

Pour me confirmer dans mes a priori, j’ai entendu l’équipe du Masque et la plume en son ensemble, l’effroyable Viviant à sa tête, ne pas tarir d’éloges au sujet du livre que « Celui-qui-ausculte-avec-tendresse » a commis et que les lecteurs d’Amazon (un peu de démagogie ne nuit pas… surtout lorsque la vox populi chante de la même voix la même chanson que vous) trouvent « pathétique ».
En revanche, il est déjà 3° des ventes… rien n’a jamais pu dissuader les cons de se faire enculer.

Au fur et à mesure que j’avance dans cette bio d’Ali je découvre des seconds rôles de toute beauté, comme l’Amos Lincoln ci-dessous (une gueule, il faut le reconnaître, à tomber par terre)… sparring professionnel (de Sonny LIston entre autres), boxeur occasionnel qu’il ne faisait pas bon rencontrer si l’on voulait ne pas souffrir de migraine le lendemain, et petit commerçant pas commode !

« Le premier nègre qui touche à ma vitrine*, je l’abats comme un chien** ! »

* et aux tampons hygiéniques de ma sœur, par la même occasion.
** nous sommes à Watts, à la bonne époque.

11/02

CE WEEK-END,
ON ASPIRE A FOND

10/02

Il neige

09/02

Il neige

08/02

Il neige

07/02

Il neige

06/02

HISPANO-SUIZA

DUBO
   DUBON
          DUBONNET

J’ai été faire un tour à Retromobile (Porte de Versailles)
et – franchement – à la FIAC (Cour carrée du Louvre),

ils peuvent aller se rhabiller.

04/02

CE WEEK-END,
ON PREND DES NOTES

02/02

RIP

Angelo Dundee est mort.
Ça se rapproche de plus en plus !
Le cercle se rétrécit tous les jours.
Techniquement, ça m’arrange…
Je pourrai lui faire dire ce que je veux…
(qu’il n’a jamais voulu dire).
Ça m’ennuie aussi…
mon tour viendra.

Premier février

L’épreuve de culture générale est supprimée à l’examen d’entrée à Sciences-Po afin d’éviter de favoriser les possibles discriminations !
Qui seront donc ainsi multipliées par mille…

Pierre Bourdieu revient ! Ce qui me semble une bonne chose puisqu’il vaut mieux revenir que s’en aller. Ce retour nous permet de revisiter certains corpus oubliés  (« Banalités de base », « gros bon sens moulu un peu plus fin ») : il vaut mieux être riche et bien portant que pauvre et malade, hériter d’un capital (culturel ou financier) que naître sous X, se percher sur des escarpins Louboutin que s’attraper une mycose dans des mocassins Made in China achetés à Carrefour.

Etre propriétaire d’une Alfa, c’est comme être marié à une salope… t’as que des emmerdes, mais tout le monde en bave des ronds de chapeau.

VROUM ! VROUM !

Cela fait deux fois que j’entends à la radio des gens (Régis JauffretJuliette) faire visiter leur ordinateur !
Ils préviennent : « C’est vachement intime… »
Et vachement con.

J’ai reçu ça.
Je trouve que ça fait un peu Fred Forest, un peu SDF…
Un peu piteux, un peu pitoyable.
In memoriam

STORAGE MEMORY

Avec ce projet, Christian Boltanski cherche un nouveau mode de relation avec les spectateurs; utilisant les possibilités offertes par l’internet, il communique avec ceux proches ou loin qui voudront participer, à ceux qui se seront abonnés, il enverra via ce site, chaque mois,10 films originaux d’une minute, qui constitueront avec le temps une sorte d’autoportrait en creux, montrant ses rencontres et ses émotions. Cette œuvre à durée indéterminée continuera toute sa vie.

ABONNEMENT STORAGE MEMORY

Recevez 10 films de Christian Boltanski par mois pour 10 € par mois
Abonnement de 1 an obligatoire, inscription 120 €
A la fin de mon abonnement je recevrai par mail un certificat de propriété électronique de la totalité des films reçus

SORTIE LE 15 FEVRIER 2012

Des fois, l’assistant de Rutault
en a plein le dos… alors,
il « pète les plombs »
(comme il dit)

FUCK LE DEVELOPPEMENT DURABLE !

ROUGE
BANDERA ROSSA

&
&

NOIR
BLACK POWER

31/01

Si je comprends bien la mesure, nous sommes du genre à retirer nos troupes sous prétexte qu’on leur tire dessus ! Du temps des appelés, c’était différent, mais bon… c’est le progrès, pas de raison qu’il ne touche pas la population dans son ensemble… engagés volontaires compris.
Il est vrai aussi que, ces derniers temps, on s’était habitué aux guerres sans morts (du bon côté, s’entend).
Aux dernières nouvelles, des parents de soldats tués auraient porté plainte contre l’armée. Pour imprudence, je suppose, à moins que ce ne soit pour négligence ou alors pour tromperie.

LES SOLDES BATTENT LEUR PLEIN

HARE ZARA !
HARE ZARA !
HARE ! HARE !

Puisque nous sommes dans la littérature et sa critique (objective, forcément objective), d’après David Caviglioli du Nouvel Observateur, Blaise Cendrars était mauvais en Transibérien alors que, sur le même sujet, Maylis de Kérangal est « époustouflante »  et Dominique Fernandez « exaltant ».

JOLIES BOTTES

BEAU PLONGEON

30/01

Nike, nike l’aiguille, ma fille !

Comme il le fait de temps à autre, Lakhdar B (ouvrier municipal) est venu nous visiter. Il est toujours porteur de gourmandises provinciales, cette fois-ci quelques tranches de grenier médocain et le Sud Ouest daté du 28 janvier. Je me suis tapé les deux de bon appétit. J’ai particulièrement apprécié « Un encrage territorial » ou « Pourquoi les écrivains s’attachent-ils au Sud-Ouest, au point de le choisir comme toile de fond de leur roman ? Affinités innées ou révélation esthétique, c’est selon », d’Isabelle de Montvert-Chaussy (i.demontvert@sudouest.fr).
On embraye – classique – et un brin convenu avec Montaigne, Montesquieu et Mauriac, « peut-être aussi Jean Balde, en écho élégant et feutré » (à Bordeaux, c’est bien le moins, l’élégance, surtout feutrée, pullule)… suit un grupetto pour le moins hétéroclite (sinon régional), mais de qualité garantie AOC : Jean Freustié, Roger Grenier, Jean-Paul Kauffmann, Raymond Guérin, Mathieu Larnaudie, Jean de La Ville de Mirmont, Jean Cayrol, Xavier Hanotte, Wilfred Owen, Philippe Sollers, Pierre Veilletet, Jacques Abeille, Hervé Le Corre, Alain-Julien Rudefoucault, Jean Lacouture, André Lafon, Anne-Marie Garat, Eric Holder, Sophie Avon, Pierre Benoit, Daniel Vigoulette, Chapuzet, Annelise Roux, Cesare Battisti, Régine Desforges, Evelyne Bloch-Dano, Florence Mothe, Michèle Perrein, Dominique Bona, Cocteau, D’Annunzio, Frédérique Deghelt, Rostand, Francis Jammes, Beigbeder, Christine de Rivoyre, Florence Delay, Jean Echenoz, Philippe Besson, Chardonne, Madeleine Chapsal, Bernard Giraudeau, Hortense Dufour et en queue de peloton, le seul cycliste de talent : Eric Fottorino dit « Futur Hinault » !
Ils sont venus, ils sont tous là !
Il n’en manque pas beaucoup, mais quand même quelques-uns… qui ont dû verser dans le ravin ou monter dans la voiture balai !

Comme il doit y avoir un rapport entre les mères et les villes, j’ai été rejeté de la même façon, comme si j’étais un étranger, de la ville où je suis né.
A cause de ma singularité sans doute et pour ce que j’ai écrit, puisqu’elle ne pourrait me reconnaître que de cette façon.
Elle ne le fait pas, et moins elle le fera et mieux j’écrirai.
Puisque j’écris contre.
Ce n’est pas rien de vivre dans une ville dont on a détruit de fond en comble le quartier où vous avez grandi, où vous ne pouvez plus rien reconnaître.
Ce n’est pas rien d’avoir quitté une ville et de ne pas la reconnaître lorsque l’on y revient.
Ce n’est pas rien d’être d’une ville qui vous a chassé.
Ce n’est pas rien d’être né dans une ville morte.
Ce n’est pas rien d’être d’une ville dont tous les habitants pensent que vous n’y êtes pas né.
Ce n’est pas rien d’être d’une ville qui est une mauvaise mère.

Et mon fils avec moi n’apprendra qu’à pleurer
Le Livre de Poche (pages 191-192)

Mexicain médocain

Sous l’article d’Isabelle de Montvert-Chaussy, une interview d’Eric Holder (né à Lille, grandi en Provence, longtemps résident de Thierceleux-les-deux-Chapelles, vit dans le Médoc depuis 2005 avec son épouse l’éditrice Delphine Montalant) par la même Isabelle de Montvert-Chaussy. Je me souviens avoir partagé avec Holder la même rentrée Flammarion, 1996, je me souviens aussi que Raphaël Sorin (qui m’adore au point de m’avoir découvert) avait donné comme instruction à Valérie Taillefer (notre attachée de presse commune) de privilégier Holder (qu’il aime sans doute davantage). Je me souviens encore avoir fait une signature (l’une des seules que j’ai jamais faites) avec Holder dans une librairie Flammarion du XIII° arrondissement, je me souviens qu’il m’avait dit une connerie à consonance paternaliste (je ne me souviens plus laquelle, mais je me souviens ne pas avoir répondu) et qu’il m’avait écrit la semaine suivante pour s’excuser et me comparer à Louis Guilloux (ça ne mange pas de pain…).
A un moment donné, Eric Holder parle du Médoc et des Médocains avec des sanglots dans la voix : « Il y a ici une authenticité des êtres qui me séduit. Je n’ai jamais vu, sauf peut-être au Mexique, des hommes qui s’illuminaient de cette façon en se saluant. j’ai longtemps été jaloux de cette fraternité camouflée derrière un abord revêche, rugueux. Il y a un secret : cette générosité typique du Sud-Ouest qui ne se montre pas et que l’on réserve à quelques personnes choisies ». Quand on sait que les Médocains sont les pires enculés de leur race, qu’ils vous laisseraient crever la gueule ouverte sans vous offrir un verre d’eau de leur fossé, on se doute donc bien que je n’ai rien à voir avec Louis Guilloux (dommage !) et qu’Eric Holder est un peu niais ou bien sacrément hypocrite (comme un Médocain pur-jus).

28/01

CE WEEK-END,
ON RECUPERE

27/01

Dis-moi oui, Andy !

Andy, dis-moi oui !

Cartel de « N’exposez jamais« 
Reconstitution de ligue dissoute
Musée de Gap

J’ai toujours eu quelques doutes
sur les qualités d’écrivain d’Henry Miller,
mais enfin…

26/01

A Central Park,
Katherine Pancol
ne se sent plus pisser

Ce qu’Elmore Leonard conseille aux écrivains américains,
je le conseille aux écrivains français.
Le mieux étant de n’écouter aucun conseil,
mais d’en donner aux autres.

25/01

Il faut croire que, même au Japon, on ne sait pas comment ça s’écrit

Photo aimablement envoyée par Jean Rault

Et le lendemain matin, Zsa-Zsa était toujours vivante !

D’après Robert Lamoureux

23/01

LA JEUNESSE NE MEURT JAMAIS,
ELLE DISPARAIT…

Certains disent ne rien regretter de leur jeunesse,
peut-être parce que, contrairement à d’autres,
ils n’ont rien à regretter

21/01

CE WEEK-END
ON (SE) BALANCE

19/01

La réponse était : Alexandre Jardin, pour Quinze ans après.

18/01

S’il est une chose que l’on ne peut pas reprocher à Angela,
c’est de ne pas nous l’avoir dit et répété sur tous les tons :
« Fous l’afez tan le kul pien profond* ! »

d’après Patrick Besson

L’énigme du jour : de qui Valérie Trierweiler a dit dans Paris Match : Il « ne croit plus désormais qu’aux vertus d’un quotidien féérique. Plus qu’une évolution, une révolution » ?
Réponse demain.

On aurait aperçu Sylvie Fleury
aux soldes du Consortium

17/01

HAPPY BIRTHDAY !

Je ne l’ai pas fait exprès, mais j’ai fini aujourd’hui la première partie de sa bio (de sa naissance au combat contre Henry Cooper).
Les signes se multiplient et Sonny pointe le mufle… ça va faire mal !

Pour ceux qui seraient passé à côté, un rappel du précédent ouvrage
de l’écrivain « le plus sous-estimé de la scène littéraire contemporaine »

PRESUME(E)S INNOCENT(E)S

Malgré la fin foirée, lisez
Petite sœur, mon amour
de Joyce Carol Oates

Depuis quelque temps déjà, Anne et Patrick Poirier
avaient une nette tendance à déprimer

Le congrès annuel des lectrices de Régis Jauffret
s’est ouvert dans une atmosphère de franche camaraderie

16/01

Daniel Cohn-Bendit qui a tout fait pour qu’Eva Joly soit la candidate des Verts à la présidentielle serait désormais tenté par le vote utile en faveur de François Hollande. Depuis Nanterre et ses A.G., ce type n’a pas varié d’un iota, il a toujours été un enculé de traître.

« A Caen, l’association Cap’Sport travaille avec des sans-abri ou des handicapés mentaux. Pas pour en faire des champions, mais pour créer du lien social », Le Monde du 14 janvier 2012.
Et bien bravo ! Continuez ! Et que le lien social vous étrangle !

« Il n’est plus temps de s’attarder sur les agences de notation, leurs méthodes contestables, leur crédibilité relative et leur sens des responsabilités douteux », Gaëtan de Capèle (Le Figaro du 14/15/01/2012).
Surtout lorsque l’on vient d’être dégradé par leurs soins après avoir imploré leur mansuétude.

ALCIA/LANFA
MIRIN/TULAN

Côté « salope bandante »,
la bourgeoise italienne
garde son triple A
(haut la main)

« On n’a jamais raison contre tout le monde », Benoît Hamon.
C’est sûr. En revanche, on peut avoir (presque toujours) raison contre Benoît Hamon qui pense comme (presque) tout le monde.

Lorsque l’on parle de la légalisation du mariage gay, le terme important de la proposition est « mariage » plutôt que « gay ». Dans cette mesure, il ne fait aucun doute que la légalisation du « mariage gay » est une affaire imminente.

Le mardi 17 janvier, se débattra au Collège des Bernardins la question suivante : « L’art s’enseigne-t-il ? » avec Bernard Marcadé, « historien d’art et pédagogue » ; le 22 janvier, l’Institut de la Maison de Bourbon nous invite à participer à la messe en mémoire de Louis XVI.
Franchement, j’hésite…

Mon père avait ces gants en pécari
(se faisait pas chier le vieux),
un ancien copain me les a niqués en faisant de la mécanique avec
(se faisait pas chier le type).
Mon plus jeune fils vient de me les racheter.
Je suis le roi du pétrole

QUAND LE BATIMENT VA TOUT VA

C’est nous les gars de la Marine !

Christophe Girard, ItCon élu, prototype de la post-modernité vintage, propose d’installer à l’année dans les écoles, collèges ou lycées des « résidences d’écrivains ». Il a raison. Il a bu son verre comme les autres ! J’applaudis des deux mains ! Il me vient même un début d’érection.
Et tout cela sans compter que les « écrivains » pourront, par la même occasion, rendre les quelques menus services dans leurs cordes : servir les carottes râpées au réfectoire, faire briller le lino des couloirs, surveiller les permanences, éteindre les lumières oubliées, effacer les tableaux, vider les poubelles, assister l’infirmière pour la campagne de vaccination contre la grippe aviaire and so on
Que l’on ne compte pas trop sur moi non plus.

En lisant « Sollers autoportrait à la palette » d’Harry Bellet (Le Monde des Livres du 13 janvier), je me disais que Sollers c’était comme la raclette, sympa… une fois par an ! Le lendemain, soit on dégueule, soit on ne se souvient de rien.
Et l’année d’après, on a tout oublié et l’on recommence.

Vik Muniz est un sérieux prétendant au titre de « Plus mauvais artiste du monde ».

15/01

DREAM CATCHER

14/01

CE WEEK-END,
ON GROGNE

13/01

C’est drôle tous ces journalistes qui ne cessent pas de répéter que les marchés réagissent bien à la dégradation de la France comme si, pour les marchés, cette nouvelle était une surprise. Ils doivent sûrement penser que tout le monde pense comme eux… avec un léger temps de retard.

Il y a des types qui enlèvent leurs montres de scaphandrier avant de se doucher comme d’autres plient leur pantalon avant de baiser.
Ce sont souvent les mêmes.
Les femmes ont d’autres défauts (et pas des moindres).

Dancin’
(To The End of Love)

Waitin’
(To The End of World)

On ne me sortira pas de l’idée que Léonard Cohen ressemble à Jean Daniel.
Ce qui m’amène à me poser la question suivante (il m’ennuie de savoir la réponse) : et si Léonard Cohen était à la chanson ce que Jean Daniel est au journalisme ?

Au fait…

pour tous ceux que j’ai oubliés ou qui n’ont pas pu ouvrir la pièce jointe,
je souhaite tout le bonheur qui va avec la cabane au fond du jardin…

12/01

Rien que pour le plaisir… la Loren.
Son picrate, sa vinaigrette, ses tranches de rôti et ses jambes écartées !
(sans oublier son gros cul dans sa culotte… avec de l’herbe  coincée dedans )

Ça y est, la librairie est foutue et les libraires sont morts. Frédéric Mitterrand a décidé de créer une commission (dont – Au secours ! – font partie Alexandre Jardin et Colette Kerber*) pour réfléchir à leurs problèmes.

* il est à noter (bien que cela n’ait, évidemment, aucun rapport)
que Frédéric Mitterrand a récemment décoré Colette Kerber de la Légion d’honneur.

LA CINEPHILIE MENE A TOUT

Elle aimait l’Eastwood de gauche,
je n’aime que l’Eastwood de droite,
mais il faut bien admettre
qu’elle avait de jolies jambes
et un cul d’enfer !

Money ! Money ! Money !

J’informe mes nombreux abonnés (ceux qui me veulent du bien et les autres) que cette rubrique va se raréfier dans les mois qui viennent… Ali, first (et l’argent qu’il peut me rapporter) !

Vous reprendrez bien un(e) Demi
et une tarte aux poils

Vieux comme tout le monde.

10/01

Chiche !

Le gouvernement catalan (celui-là même qui a interdit la corrida) oblige, sous peine d’amende, les prostituées du bord des routes à porter un gilet fluorescent (pour des raisons de sécurité, je suppose) tandis qu’un dénommé Yvon Nouzille adresse une lettre à Christophe Girard (élu parisien, spécialiste de la It-culture) pour lui demander une « loge expérimentale » et la création d’un poste de gardien « option art » afin de « réinventer et réinvestir les espaces intermédiaires »… au sein d’un ensemble HLM !
Ce projet évidemment « citoyen* » est notamment suivi par Emeline Bailly, consultant chercheur sur la ville « durable** ».
J’ai la flemme d’expliquer (le grotesque de la chose me semble un peu trop évident pour que je m’y risque sans ressembler à un Muray automatique***), mais je trouve que les deux choses sont étroitement liées. Elles procèdent en tous les cas du monde dans lequel on veut nous faire vivre… dispensé de corrida, mais avec des prostituées luminescentes et des bignoles expérimentales.
Rien que du bonheur !

* tout ce qui s’intitule « citoyen » est obligatoirement du domaine de l’éhonté foutage de gueule.

** tout ce qui se réclame du « durable » est nécessairement de l’ordre de ce que la mode a de plus éphémère.

*** une espèce de vieux ronchon

Le concierge est dans l’escalier

neuf janvier

PIP ! PIP ! PIP !
HOURRAH !

VIVE LA FRANCE !
ET LES FAUX NICHONS !

Preuve s’il en est que la société marchande est d’une infinie délicatesse : « Un centre commercial de Labège* ouvrira pour les quatre premiers jours de soldes (du 11 au 14 janvier) une « garderie de maris », trois espaces de loisirs destinés à faire passer le temps aux hommes pendant que leurs épouses font leurs courses »… Sud Ouest Dimanche du 8 janvier**.

* Labège et sa zone commerciale ont toujours été à la pointe de la modernité.

** dans le même numéro, un superbe article d’Yves Harté sur le petit dernier de Philippe Sollers : « éclairs », saisissantes lueurs », « argument magnifique », « gonflé de sève », « éclats », j’en passe et des meilleures !
Ce qui est remarquable chez les domestiques post-modernes (hormis leur voussure naturelle), c’est leur goût de servir alors même qu’ils n’y sont pas obligés.