AU JOUR LE JOUR
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2013
(premier trimestre)

Sunt lacrimæ rerum

31/03

Demain, premier avril !

30/03

23/03

RELACHE

18/03

Je me fous de savoir si le verre est à moitié plein ou à moitié vide pourvu qu’il y ait à boire

Un tigre promène son propriétaire

Un soir (à La Teste, je crois) après que j’eus gagné (assez brillamment) contre un adversaire pas trop mauvais*, un type est venu me voir dans les vestiaires pour me demander pourquoi je ne passais pas pro. Dans un premier temps, j’ai été tout simplement surpris, je n’avais jamais envisagé le faire. Dans un deuxième temps, j’ai été bêtement flatté. Ensuite, évidemment, j’ai oublié sa proposition puisque je n’avais aucune des qualités physiques et mentales pour la réaliser avec un quelconque succès.
Bien sûr, aujourd’hui encore, je préférerais avoir été champion du monde que prix Goncourt (on peut remarquer que je n’ai, jusqu’à présent, été ni l’un ni l’autre, il n’empêche que je peux encore obtenir un prix littéraire d’importance alors qu’il est définitivement exclu que je sois champion du monde de quoi que ce soit), mais je n’étais pas assez doué pour ça. Le problème c’est que, quelquefois, on n’est pas doué pour ce que l’on aime. Lorsque l’on fait du sport, on se rend vite compte que l’on ne réalisera pas ses rêves (on ne court pas très vite ni très longtemps, on ne saute pas très haut, on ne frappe pas beaucoup, on encaisse mal), lorsque l’on écrit, c’est plus difficile, il y a toujours un type qui n’y connaît que dalle pour vous dire que ce que vous écrivez est « vachement beau ». On connaît le résultat.

* qui est d’ailleurs, lui même, passé professionnel (sans beaucoup de succès).

HEY !

Cette histoire de Museum of Everything de Marc Antoine Wahler
c’est pas le Miam avec plus de dix ans dans les carreaux ?

16/03

CE WEEK-END,
ON RESPIRE

14/03

A l’oued, rien de nouveau

Au Moulleau, la marée monte

Il suffit d’attendre au bord de l’oued pour voir passer le cadavre de son ennemi…
Vu Les Petits mouchoirs à la télé. 
Ce film, qui a eu tant de succès, est au cinéma ce que le Tariquet est au vin (bien que ses interprètes aient, surtout, l’air de boire du rosé), on comprend donc, par là-même, son succès.
Marion Cotillard confirme son statut de plus mauvaise actrice du monde, en ce qui me concerne ; j’aurais donné son Oscar à Jean Dujardin pour son interprétation du polytraumatisé ; Joël Dupuch (que j’ai connu du temps du Joël D, rue des Piliers-de-Tutelle) est parfait (c’est à dire qu’il fait en sorte d’être aussi mauvais que ses collègues professionnels) en Ioda ostréicole.

Lu une interview de Jean-Louis Froment à propos des 40 ans du Capc, c’est extraordinaire la complainte de cette génération sur ce qu’est l’art  devenu, alors que l’art est devenu ce qu’il par leur faute.

12/03

David Hammons fait des affaires

11/03

Viktor Freso
ne connaît pas
Présence Panchounette

Du coup,
sur un thème,
il fait des variations

09/03

CE WEEK-END
ON BALAIE DEVANT SA PORTE

08/03

Bertrand tente l’international avec l’aide de son grand frère, Frédéric

Il faut aller plus loin dans la logique dite de IaKub, donc, non seulement il y a des types qu’aller à Auschwitz n’a pas traumatisé, mais il y en a même à qui ça a fait du bien (ceux qui avaient deux ou trois kilos à perdre, par exemple).
La logique, il faut toujours aller jusqu’au BOUT de ses raisonnements. Et, une fois arrivé au bout, on compte les dégâts.

L’argent, c’est toujours vulgaire lorsqu’il est évoqué par ceux qui n’en ont pas.

Ceux qui ne foutent rien, mais qui sont surmenés. Ceux qui ne comprennent rien, mais qui sont déprimés…

03/08/1971

Ali tombe pour la première fois

06/03

Lavier ?
Sanejouand ?
NON

05/03

Townes Van Zandt et John Cassavetes avaient le même genre de beauté… ils étaient beaux sans avoir l’air d’y touchersans se préoccuper de l’être. Le même genre de beauté que celle contenue dans leurs œuvres respectives.

Entendu la voix de Bernard Blistène « au poste »… intolérable ! Même pas la peine d’écouter ce qu’il dit (dont la suffisance* par ailleurs est, évidemment,  tout à fait assortie à son ton).

* qui plus est, tout à fait insuffisante

Noté : « un sourire carnassier en bandoulière » ; « sous un bon sourire, une mâchoire d’acier dont les mots broient les impudents ». Penser à utiliser ces deux figures dans un ouvrage « littéraire » destiné à faire l’admiration des jeunes filles.

On a commencé par trouver intelligent des gens qui étaient juste malins (Bertrand Lavier en est le prototype), maintenant on a tendance à considérer comme étant brillants des gens qui ont une certain esprit de « répartie ».

04/03

Bien UV l’aveugle

Un formidable site de photographie(s) vernaculaire(s)
découvert ce week-end

02/03

CE WEEK-END
ON NE VA PAS AU CINEMA

01/03

Je me rappelle que Daniel Darc était mort
et je me souviens que Cali* était vivant

* Nagui aussi

27/02

L’éthique de nos contemporains repose sur deux assertions puériles : « J’ai le droit » et « Je fais rien de mal ».
De temps en temps, une bonne fessée, ça ne fait de mal à personne, mais on n’a plus le droit.

Le célèbre homme politique fête sa victoire en joyeuse compagnie

Au Nouvel Observateur des féministes de longue date se réjouissent sans retenue des avancées de leur condition : salariées

Jean-Marc Roberts s’occupe (enfin !) de la rentrée littéraire

Les jambes encartées, l’écrivain(e) se rince le rimmel

0 – 0
balle au centre

Contacté par une future pigiste d’un gratuit à-venir, elle est même « revenue vers moi » (sic) au sujet du mauvais goût dont je suis l’éminent spécialiste.
C’est dire si Papy est désiré par la jeune génération.
Ci-dessous le communiqué de presse du freemium (double sic) en question !
Socialement, on voit très bien ce que donnera le truc : une bande (a crew) de crétin(e)s (dumbs) sous-payés, de crevards (bums) n’ayant jamais entendu parler des lois qui régissent l’exploitation modérée et donc décidés à se le faire mettre  jusqu’au tréfonds du fondement (fist fucking).
C’est dire si c’est free !

STYLIST
Le phénomène anglais arrive en France !

Elu marque média de l’année 2012 en Angleterre et plusieurs fois récompensé pour sa créativité
éditoriale, l’hebdomadaire Stylist arrive en France au printemps prochain.
Diffusé à 400 000 exemplaires chaque semaine, Stylist sera le 1ier FREEMIUM féminin
hebdomadaire lancé sur le marché français.
Développé par Shortlist média et le Groupe Marie Claire, Stylist proposera toute la force du
concept original, adapté aux attentes des jeunes françaises, actives et urbaines.
Paris, Londres, Le 16 Janvier 2013 : Le Groupe Marie Claire et Short List Média annoncent aujourd’hui la
création d’une joint-venture pour lancer la version française de l’hebdomadaire féminin anglais gratuit :
Stylist. Ce nouveau concept de Freemium magazine développé avec succès par Short List média en
Angleterre, bénéficiera du savoir-faire de ses créateurs et de l’expertise internationalement reconnue
du Groupe Marie Claire.
Stylist sera lancé en France au printemps 2013, après douze mois de développement intensif.
Il sera distribué dans 9 villes : Lyon, Marseille, Aix-en-Provence, Toulouse, Bordeaux, Nantes, Lille et
Strasbourg – à 400 000 exemplaires par semaine.
En parallèle, Stylist sera également disponible sur
tablettes en version interactive.
La rédactrice en chef de Stylist est Aude Walker, précédemment en charge de la rubrique
développement personnel puis de la coordination des rubriques culture et société chez Glamour. Aude a
aussi contribué au Be et à Technikart. Elle est l’auteur de deux romans qui ont reçu respectivement le
« Prix du roman social » et le « Prix du premier roman de la forêt des livres ».
A ses côtés, Audrey Diwan est nommée « Editor-at-large », en charge de la direction éditoriale avec
Aude. Audrey a passé neuf ans chez Glamour en tant que chef de rubrique culture et société. Elle est
également auteur de romans, et écrit pour la télévision et le cinéma (« Mafiosa », « Aux yeux de tous »).
La direction de la publicité est confiée à Claire Deremaux, précédemment directrice de la publicité de
Votre Beauté. Claire a aussi longtemps travaillé au sein de l’équipe de publicité de Marie Claire.
L’équipe de Stylist France est dirigée par Gwenaelle Thebault, directrice marketing du groupe Marie
Claire, nommée directrice générale de la joint-venture et éditrice du projet. Gwenaëlle travaille depuis
15 ans dans l’industrie des médias (Canal +, Disney…).
Dans le cadre de la joint-venture établie entre le Groupe Marie Claire et Shortlist média, Stylist sera
développé dans des locaux extérieurs et bénéficiera du soutien logistique et administratif du groupe.

Et alors ? Ça prouve quoi ?
On s’en branle !
Girly Boum Boum en quelque sorte.


Parle à mon cul, ma tête est malade !

N’importe quoi en patois média





L’intensité, y a que ça de vrai !
Les bonniches qui achètent des sacs Made in China faut les pécho partout où elles crèchent


Putain, Rosa Luxembourg !



Et sa copine Louise Michel.


Ça c’est du sérieux…

je dirais même mieux : du lourd !

Arnaud de Contades

Le Boss

Trouvé dans une poubelle de mon immeuble (où l’artiste pullule) le catalogue de l’exposition de Louis Cane à la Fondation Maeght  (7 mai – 20 juin 1983).
Un régal !
Le discours qu’il tient dans un inénarrable entretien préalable avec Camille Saint-Jacques n’est d’ailleurs pas sans rappeler la conversation* SM/ET dont il était question hier. Prétention, rancœur, reniement s’y déploient à l’envi, mais le bouquet  final d’un comique indépassable est tiré par Louis Cane himself dans une « biographie » de son cru.
Morceaux choisis : « 1945 : Fin de la guerre » ; « 1957 : Certificat d’études primaires » ; « 1967 : Daniel Buren fait déjà des bandes » ; « 1968 : Heureusement la démocratie l’a emporté » ; « 1971 : Exposition à la galerie Yvon Lambert. Excellent marchand, parfaitement honnête et attentionné » ; « 1973 : Daniel Templon : très bon marchand, travailleur, dynamique, tenace, inventif, honnête » ; « 1974 : Expérience du goulag et du mensonge stalinien » ; « 1978 : Première toile avec une femme nue debout (toile repeinte par la suite) » ; « 1979 : Je termine ma psychanalyse. Philippe Sollers m’encourage à peindre des femmes nues » ; 1981 : Enorme travail de déménagement qui m’a demandé des efforts subjectifs considérables » ; « 1982 : Je crois que j’accepte enfin la terrible solitude du peintre » ; « 1983 : Le linceul de Turin est donné au Vatican ».

* plus particulièrement la déception de voir réalisé ce que l’on avait appelé de tous ses vœux et qui,
forcément, ne convient plus puisqu’il ne distingue pas.
«  »La résistance ne sera plus l’académisme, ça sera le « tout est bon »
Louis Cane
« Je comprenais très bien la position esthétique et idéologique de John Armleder
qui consistait à dire « tout est équivalent** », ça avait un sens quand ça ne l’était pas,
mais aujourd’hui que tout paraît effectivement équivalent,
faire de cette proposition une règle générale me semble sordide »
Stéphanie Mondoigt

** en réalité, John Armleder ne disait pas ça.

« J’essaye de dire qu’avec la peinture, je ne suis pas effrayé de penser,
c’est-à-dire que je ne suis pas effrayé de jouir… autant que faire se peut…
c’est humain. »
                                                              Louis Cane

C’est curieux ce goût pour la morale chez ceux ceux qui pratiquent fort peu ses principes.

Ça fait un moment que l’on n’est plus obligé de se taper un film complet, la bande-annonce suffit largement, la littérature contemporaine prend le même virage : le temps passé à lire un livre ENTIER oscille entre quarante-cinq secondes et trois minutes.
Exemples récents : la bio de Halliday par MarceLoana IaKub, c’est un demi-feuillet (45″), Jolie et conne d’Amanda Sthers, quatre (3′).
L’air de rien on gagne du temps et de l’argent.

26/02

Le concierge est dans l’escalier

Très intéressant numéro d’Art Press* daté de décembre 2012, plus particulièrement un article intitulé : « Avant-garde ou artcontemporain », en fait, une conversation entre Stéphanie Moisdon et Eric Troncy (c’est plus cool, ça va avec le lifestyle).
On se doute bien où se situent nos deux zozos… à l’avant-garde, bien sûr ! Il est vrai qu’étant donné leur positionnement radical-marginal de longue date (backstage), ils sont particulièrement légitimes pour revendiquer cette position. En gros et en quelques détails S.M. et E.T. déplorent la généralisation de l’artcontemporain et la prolifération du « jeune artiste** » défendu par des « pigistes*** », ce que je ne saurais leur reprocher, mais ils la déplorent depuis la position du vieux con qui perd les pédales, ce qui n’est jamais bon pour l’haleine et fleure fort la réaction aux zones de frottement.
E.T. vend la mèche en déclarant : « […] la majorité des nouveaux artistes ne s’adress(ai)ent plus à l’histoire (celle qui s’écrit au Consortium), mais au marché. D’où le devenir inutile voire encombrant de la fonction de critique (pas du discours critique de la fonction de critique).
Pour ma part, je ne saurais trop reprocher aux « jeunes artistes » d’emprunter les circuits courts, de court-circuiter les intermédiaires inutiles et de s’en foutre plein les fouilles lorsqu’ils ne sont plus ni pigistes ni stagiaires… on les a élevés comme ça, on ne va donc pas se plaindre qu’ils agissent comme les féroces enculés qu’on leur a appris à être.
S.M.**** renchérit sur la baisse possible du pouvoir d’achat : « Puisque nous sommes inutiles nous n’avons naturellement plus rien à vendre ».
Pauvres chous ! Vous savez que je m’inquiète.

* comme la viande, le magazine d’art demande à être raisonnablement rassis.

** mais non Cytron, la notion de « jeune artiste » n’est pas apparue dans les années 90, mais bien une décennie auparavant.

*** Trycon professe le même mépris à leur égard que celui qu’il doit réserver aux stagiaires

**** « Mon style ? Classique postpunk.
Je peux être très habillée pour aller prendre un café…
J’aime aussi Véronique Branquinho,
Ralph Simon (qui est d’ailleurs lui même collectionneur),
Véronique Leroy et Vanessa Bruno, qui est une amie.
Elle soutient d’ailleurs notre magazine »
Stéphanie Mondoigt in Madame Figaro (13/03/2009)

Tant que j’en suis aux années 80,
je m’occuperai bientôt de Bertrand Lavier

Belle ET bête, c’est autobiographique.

Fiction/non fiction
la frontière est étroite

21/02

Putain, Za IaKub a fait faire une avancée inouïe à l’anthropologie contemporaine en avançant l’hypothèse qu’il y aurait en chaque homme un cochon qui sommeille !
Il a fallu pour cela qu’elle paye de sa personne en taillant des pipes à un type dont on se serait bien douté que le cochon-en-lui ne dormait que d’un œil.
C’est une sainte qui voit clair, la Marie Curie des muqueuses.
Vite le Nobel et un seau d’eau froide !

James souffrait d’un dédoublement de la personnalité

Lisons nos amis communistes.

20/02

Et écoutons attentivement nos amis canadiens.

A mon avis, la pizza Spanghero est bien meilleure que la pizza Cattelan

18/02

Les Noirs n’avaient pas  droit aux places de devant,
mais tout le monde pouvait fumer

Les écrivains sont cons, ils croient que leurs personnages existent.

Le Pape aurait mangé des lasagnes maison.

15/02

Depuis quelques jours sévit dans mon quartier un commando anti-merdes-de-chien (commando, à mon avis, réduit à une seule et même personne). Après avoir entouré chaque crotte d’une auréole de peinture orange fluorescente, il/elle signale désormais chaque merde d’un petit drapeau. Il est vrai que se tartiner la semelle de diarrhée canine n’est pas des plus agréables (et cela m’arrive plus souvent qu’à mon tour), mais cette obsession hygiénique me semble – paradoxalement – assez suspecte ; la merde de chien est la seule trace d’animalité urbaine, le seul déchet vivant encore tiède ; vouloir à toute force éradiquer le seul rappel visible de notre condition me semble éminemment maladif, plus désagréable en tous les cas que l’odeur qui se dégage de l’objet itself.
Après les merdes de chien, à qui le tour ?

Cave Canem

L’un des indices qui me fait prendre conscience de mon excentricité : j’entends perpétuellement rappeler le fait que, jusqu’il y a relativement peu, les femmes ne pouvaient pas ouvrir un compte bancaire sans l’autorisation de leur mari. Il se trouve que, et je parle du milieu du siècle précédent, ma mère était la seule à posséder un compte bancaire, mon père ne voulant surtout pas en ouvrir un (avoir un compte bancaire c’était « paraître » et il s’y refusait absolument).
De la même manière, alors qu’elle n’avait pas le certificat d’études, ma mère savait lire et écrire bien mieux qu’une bachelière actuelle.
Elle a travaillé à partir de l’âge de douze ans (sa mère, née au XIX° siècle, aussi) ; elle avait son permis de conduire ; elle fumait dans la rue ; elle avait les ongles vernis ; elle changeait de couleur de cheveux toutes les semaines ; elle avortait tous les trois mois… l’exemple même de la femme émancipée, alors qu’elle ne l’était pas vraiment !
C’est sans doute aussi pour cela que je suis assez dubitatif sur la précision d’un baromètre de l’amélioration de la condition féminine dont le 0° serait le droit d’ouvrir un compte bancaire sans l’autorisation de son conjoint.

Yvette says

Kiss my ass !

14/02

Mais non, le romantisme n’est pas mort
(ni le commerce)

13/02

Littérature française contemporaine : […] quand le cuir lui échoyait ; […] s’enquit-il ; irremplaçabilité ; pilatisme… j’en passe et des meilleures.
Et pendant ce temps-là, je n’étais même pas au courant que Walter Lewino, l’un de mes « écrivains-culte » (L’Eclat et la blancheur, Albin Michel, 1967), était mort. Chienne de vie !

12/02

PEEKABOO !

Il fallait bien la démission d’un Pape
pour oublier le cheval dans les lasagnes

11/02

L’année du serpent commence mal

¡NO MAS!

Le Pape qui démissionne,
c’est comme Roberto Duran qui abandonne :
INADMISSIBLE* !

* et, par la même occasion, consternant

10/02

LA ROUE TOURNE

02/02

Il vaut mieux avoir un coyote sur les épaules qu’un écureuil sur la tête

Je suis sûr qu’il y a des femmes députés
A peu près certain que les homosexuels sont représentés
Pour la classe ouvrière, il faudra attendre qu’elle soit une minorité visible

01/02

Devait paraître hier dans Le Monde des Livres le portrait suivant. Manque de pot… grève ! Pas de Monde. La vie est dure.

                                                              © Marco Castro

30/01

Depuis Pierre Benoît, l’image du Touareg a bien changé

A la console, les rouquins touchent leur bille

André Putman réconciliait les riches et les pauvres, les BB Brunes réconcilient les générations. C’est la grande (ré)conciliation.

24/01

Je ne sais plus à quel endroit cette vidéo a sauté
alors, je la remets… non, mais !

Chez Amazon, c’est la Rezza qui part le plus vite

On a fêté les Rois avec un peu de retard

23/01

Ne pas oublier
que ce blog est écrit en Arial.
Télécharger si nécessaire.

Faut pas gonfler Sophia !

22/01

Un article inénarrable de Marcela IAKub : « La reconnaissance des ventres » dans le numéro de Libération où Lionel Froissart a rendu compte d’Alias Ali.
Cette jeune femme (une espèce de I prophétesse) tire logiquement TOUS les enseignements des progrès technologiques en cours (en fait, le Progrès dans son ensemble a l’air d’être bricolé à son usage exclusif).
Dans un premier temps, elle prend acte de la « coupure généralisée entre la maternité et la grossesse » qui pointe à l’horizon et perçoit tout de suite les avantages inouïs que chacun (pourvu qu’il en ait les moyens) en retirera, sans compter des avancées dont la dite coupure fera bénéficier le système social.
Dans un deuxième temps, elle décrit plus précisément le paradis dans lequel nous allons – enfin – pouvoir nous ébattre : les femmes qui aiment être enceintes (mais n’aiment pas les enfants) pourront être rétribuées pour le service qu’elles rendront à celles qui veulent être mères sans subir les quelques « dérangements de tout type que provoque une grossesse » (on sent I Pépette assez soucieuse de la vergeture).
Bonus : plus de soucis « professionnels », création d’un « nombre considérable d’emplois », redistribution de la richesse et – last but not least – plus aucun risque d’être traité de « ringard ».
Evidemment, pour faire tenir tout cela à la colle du syllogisme, I AKub est obligée de rabattre « donner la vie » sur « faire le ménage », mais ce n’est pas le genre d’à-peu-près qui dérange notre intrépide I Pythie hybride qui balaye d’un coup de plumeau virtuel tous les obstacles matériels ayant l’outrecuidance de s’élever sur son chemin… que l’humanité qu’elle appelle de ses vœux soit assez proche de ce que jusqu’il y a peu on qualifiait d’inhumaine ne lui vient pas même à l’esprit.
Et elle a raison, la preuve elle l’a déjà faite : « Il y a des gens qui ont été à Auschwitz qui ont été traumatisés et d’autres non. »
Féministes, encore un effort pour être totalitaires à la cool !

Brunette ayant brutalement arrêté Diane 35

Dans les débats actuels, les adeptes du Progrès et les partisans du statu quo se chamaillent sur les éléments, sans grand intérêt, qui les occasionnent, pas grand monde ne parle de « ce qui va avec ».

Encore une nouvelle pièce de VWim DelVWoye

20/01

Tout ce que j’apprends, je le sais déjà.

Le galeriste ne savait plus quoi faire
pour se débarrasser de sa stagiaire

Penser mal, vivre bien.

En revanche, son assistant avait très vite
su se rendre indispensable

« Dans la vie, le meilleur est gratuit, le second choix est hors de prix », Coco Chanel

J’ai jamais pu piffer Tarantino, j’évite donc de porter une quelconque jugement sur son cinéma (que, comme c’est étonnant,  je peux pas piffer), mais le procès qu’on lui fait pour l’emploi du mot « nigger » dans son dernier film est consternant, il semble évident qu’à l’époque où est censée se dérouler Django Unchained, les Blancs n’utilisaient pas « afro-américains » lorsqu’ils parlaient des nègres, pas plus qu’ils ne se déplaçaient en Toyota Prius.

* c’est un procès que l’on m’a souvent fait,
comme si des Indiens alcooliques se devaient de parler comme des marquises XVIII°
ou mes parents s’exprimer comme ils ne se sont jamais exprimés : comme des bourgeois cultivés !

« Ils ôtent de l’histoire que Socrate ait dansé » (La Bruyère)

Les Femen sont (enfin) arrivées à Notre-Dame-des-Landes

19/01

Il neige

et ça ne met pas tout le monde de bonne humeur

18/01

QUINTANA

Joan Didion a peut être un œil à faire crever les poules,
mais, sans elle, Brett Easton Ellis* n’existerait pas

* pour s’en persuader, lire Maria avec et sans rien (Pavillons poche, Robert Laffont)
bien supérieur à tout ce qu’a pu produire le golden boy des lettres

STINGRAY

et en bagnole, elle se posait un peu là

Boardman a encore frappé !

    Le dopage est le moyen de réduire les inégalités biologiques : il permet à celui qui ne peut pas, par exemple, supporter sans accident une charge de travail de le faire en toute innocuité. Bien évidemment, dans la mesure où le dopage est aussi utilisé par celui qui peut supporter cette charge pour en supporter une encore supérieure, il ne fait que reproduire l’inégalité biologique de départ, mais pas davantage que l’utilisation des autres moyens technologiques mis à la disposition « légale » des sportifs
    En quoi l’utilisation d’une technique améliorant sans coup férir la performance serait-elle condamnable au sein d’une activité ne reconnaissant que la performance et qui n’appartient pour sa plus grande partie qu’au monde de la technique ? Il n’y a que les moralistes pour faire semblant de se le demander, cela fait un moment que le monde du sport ne se pose même plus la question.

Hyperman
Bourin éditeur (2006)

17/01

Bon anniversaire Muhammad

16/01

Alerte rouge à Ens
photo Jill Waterman

    Pour ne prendre qu’un exemple susceptible (à dessein) de faire grincer les implants des adeptes du bien, il ne me semble pas que le débat autour de la commercialisation de la pilule anticonceptionnelle ait tourné autour des conséquences possibles sur la santé des utilisatrices, mais seulement sur les progrès inouïs dont elle serait l’instrument et, en loucedé, sur les bénéfices envisageables. Aujourd’hui qu’elle est reconnue cancérigène par les autorités médicales, elle est toujours prescrite dans l’enthousiasme par ces dernières à toute jeune fille n’ayant aucune activité sexuelle mais des problèmes dermatologiques susceptibles d’être réglés en un tournemain par un apport bienfaisant d’hormones.

Hyperman
Bourin éditeur (2006)

Le petit Bertrand est rentré jouer à la maison

J’ai longtemps hésité à acheter une parka Canadian Goose au Québec.
Quand je suis revenu, je me suis rendu compte que tous les drôles avaient un coyote sur les épaules
(en fait, j’ai surtout renoncé à en acheter une parce que c’était trop chaud)

15/01

    Dans un monde marchand, tout est marchandise, pas seulement les « produits », mais la production dans son ensemble, ce qui produit les produits, ce qui est produit par eux : le droit, la justice, la famille, la culture, les sentiments et… les corps.
    Aucune raison que le vivant échappe à la règle.
    Ni ce qui ne l’est pas encore tout à fait.
    Les embryons.
    Les fœtus.
    Nos enfants.
    Ceux de demain.
    Ceux qui ne seront peut être plus nos enfants, mais des enfants.

*
**

    La manière dont nous traitons le vivant est déjà visible dans la manière dont nous traitons nos enfants.
    Et nous les traitons mal.
    Nous les traitons comme des marchandises et comme des clients ; pour ce faire, nous nous entraînons sur nous-mêmes avec acharnement et quelque succès.
    Comme des marchandises, puisque, après tout, ils sont, désormais, produits.

Hyperman
Bourin éditeur
 (2006)

« La frivolité est un état violent »
Marcel Proust

14/01

PARIS

Il neige
(un peu)

L’expo Lavier touche à sa fin

Si ça veut pas rentrer dans un sens, ça rentrera dans l’autre.

    Et puisque la spécificité de la femme n’est pas obligatoirement de porter un enfant (à force de réduire leur spécificité, on finit par se demander à quoi les femmes peuvent bien servir), il est évident que les procédures d’adoption se libéraliseront à l’extrême et que la famille homoparentale ou monoparentale ne sera qu’une variation de ce que l’on appelait famille jusqu’alors. Dans la mesure où cette dernière était le théâtre de tous les crimes et le berceau de toutes les névroses, on ne la regrettera pas. Ses fondements semblaient cependant plus assurés que ceux de la structure juridique amenée à la remplacer, reposant en grande partie sur le « droit » de chacun d’avoir un enfant pour peu qu’il soit propriétaire de son appartement, qu’il ait réglé les traites de la Mégane et fait récemment l’acquisition d’une chaîne home-cinéma haut de gamme. Qu’il ne lui manque donc plus qu’un enfant (ou deux, c’est selon) pour épater les copains et les copines. Dans ces conditions, le refus d’accéder à ces demandes s’apparenteraient au refus de vente qui est interdit par la loi. On se félicitera donc que les autorisations soient dispensées aux intéressés selon une procédure simplifiée et de la plus extrême libéralité.

Hyperman
Bourin éditeur (2006)

A la Fnac Dijon, la queue s’allonge
pour acheter Alias Ali

10/01

1963

JACKSON
(MISSISSIPPI)

We got married in a fever, hotter than a pepper sprout,
We’ve been talkin’ ’bout Jackson, ever since the fire went out.
I’m goin’ to Jackson, I’m gonna mess around,
Yeah, I’m goin’ to Jackson,
Look out Jackson town.

Well, go on down to Jackson; go ahead and wreck your health.
Go play your hand you big-talkin’ man, make a big fool of yourself,
You’re goin’ to Jackson; go comb your hair!
Honey, I’m gonna snowball Jackson.
See if I care.

When I breeze into that city, people gonna stoop and bow. (Hah!)
All them women gonna make me, teach ’em what they don’t know how,
I’m goin’ to Jackson, you turn-a loose-a my coat.
‘Cos I’m goin’ to Jackson.
« Goodbye, » that’s all she wrote.

But they’ll laugh at you in Jackson, and I’ll be dancin’ on a Pony Keg.
They’ll lead you ’round town like a scalded hound,
With your tail tucked between your legs,
You’re goin’ to Jackson, you big-talkin’ man.
And I’ll be waitin’ in Jackson, behind my Jaypan Fan,

Well now, we got married in a fever, hotter than a pepper Sprout,
We’ve been talkin’ ’bout Jackson, ever since the fire went out.
I’m goin’ to Jackson, and that’s a fact.
Yeah, we’re goin’ to Jackson, ain’t never comin’ back.

Well, we got married in a fever, hotter than a pepper sprout’
And we’ve been talkin’ ’bout Jackson, ever since the fire went…

09/01

Sortir le premier jour des soldes, je sais pas si c’est très malin, alors, je prie !

Pierre Veilletet est mort
Jetons un voile pudique sur notre (non-) histoire

100%

VIRGIN SUICIDES

08/01

Se faire beau pour demain

Tout le monde s’est foutu de la gueule de cette brave dame qui,
armée de sa seule bonne volonté, a défiguré un Christ en le restaurant.
Je viens de recevoir l’invitation au vernissage d’un peintre qui,
 les deux doigts dans le nez, peint largement aussi mal qu’elle
tout en voulant, je le suppose, lui aussi, bien faire.

L’année dernière, il a beaucoup été question à New York de l’avant-gardisme forcené de Katherine Pancol et de celui, plus modéré bien que teinté de post-modernisme de Madeleine Chapsal ; juste retour des choses, on débat énormément à Paris aujourd’hui de la possibilité ou de l’impossibilité d’écrire un roman XIXe, tout cela à propos du dernier livre de Jeffrey Eugenides. Ce qui est étrange, c’est que personne ne se pose la question de savoir s’il est bien pertinent d’écrire comme il y a deux siècles sur un canevas médiéval restauré par Viollet-le-Duc ou même très nécessaire ou même très urgent.
Ou bien s’il ne vaut pas mieux relire Paul Bourget, Delly et Zénaïde Fleuriot.

Aperçu Audrey Tautou en vrai…
elle est bien payée au moins ?

Tous les crocodiles se lamentent du sort de Virgin.
De deux choses l’une, soit les dirigeants de cette entreprise se foutent ouvertement de la gueule de leurs employés et il faut les pendre ; soit ils n’ont rien vu venir et il faut les pendre aussi (mais pas pour les mêmes raisons).
Que l’on m’entende bien, je suis assez peu partisan du lynchage et je n’appelle donc pas à leur pendaison réelle, leur sucrer leurs biens, en revanche, ne me semblerait pas un châtiment trop cruel ni trop disproportionné.
Pour ce qui est de l’Etat et de ses dirigeants, quand on voit, à la télévision, à une heure de grande écoute, Aurélie Filipetti (Ministre de la culture) sourire bêtement (mais de toutes ses dents) lorsqu’un journaliste (quelle élégance !) lit un passage « érotique » de l’un de ses ouvrages au lieu de se lever et de le gifler, on se dit qu’il n’y a rien à en attendre.
Ce qui est train d’arriver à l’industrie dite culturelle est arrivé il n’y a pas si longtemps aux docks et aux mines, à cette époque, je n’ai pas beaucoup vu la solidarité des employés de la culture, je doute donc que les prolétaires manifesteront contre la fermeture de Virgin. Ils sont occupés à autre chose. Acheter des conneries sur Internet par exemple.

07/01

Evidemment, on regarde plutôt les yeux de Chloé Mons,
mais Xavier Boussiron a une chemise de toute beauté

OURAL !

CORNES AU CUL
VIVE LE PERE UBU !

06/01

CON COMME LA UNE

05/01

04/01

KOONS ET LA BARONNE

PRINCE ET LES SODAS

Pour nos artisans contemporains, que ce soit du sodard ou du pina, ce qui importe, c’est de conditionner de la marchandise.
Une nouvelle version de « Qu’importe le flacon pourvu qu’on ait la richesse », en quelque sorte.

« Nous n’avons pas peur des ruines », déclarait Buenaventura Durruti ; je suis bien d’accord, mais j’avoue cependant que, ce matin, à l’écoute d’une conversation entre Régis Debray et  Danielle Sallenave sur France Culture, j’ai éprouvé une certaine crainte.

On aura beau dire ce que l’on voudra, la bêtise habille bien l’intelligence.

02/01

AU FAIT…

ET, SURTOUT, LA SANTE

Jacques Tardi a refusé la Légion d’honneur qui lui avait été attribuée, le mieux aurait été de ne pas la mériter, mais enfin, à l’heure actuelle, c’est toujours mieux que rien.

LA JOIE OBLIGATOIRE

Ça fait chier
(depuis un bon moment déjà)

Premier janvier

Et cette année encore…
Tics et Tags
(etc.)

Ce qu’il y a d’étonnant chez Patti Smith,
ce n’est pas tant son extraordinaire longévité musicale,
ni même son inimitable look de poète maudit –
austère veste d’homme sur laquelle brille
la rosette de commandeur des Arts et des Lettres,
chemise immaculée et godillots meurtris.

Myriam Perfetti (Marianne)

Promotion de la Légion d’honneur pour la nouvelle année (2013) : Teresa Cremisi, Olga Berluti, Thaddaeus Ropac, Alfred Pacquement, Pascal Quignard, Jean-Pierre Léaud, Fabienne Pascaud, Jacques Tardi, Marc Guazzini, Yvon Gattaz, Jean Daniel, Christophe Girard…  le spectacle continue, on prend les mêmes et on recommence, plus ça change plus c’est la même chose, and the beat goes on !

Laurent Joffrin, de son vrai nom Mouchard !

« Un écrivain sans humour n’est pas un écrivain », Philippe Djian, humoriste contemporain.