AU JOUR LE JOUR
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2013
(troisième trimestre)

Nemo dat quod non habet

21/09

Et pour de bon…

20/09

CAROLYN CASSADY

R.I.P

07/09

06/09

LUI ? Con.

Chantal fait de la luge

Chantal fait des crêpes

Entre Nathalie Merchant* et Marie Modiano, j’ai choisi mon camp.

* et Marie Gautier… et Lucinda Wiliams… et…

05/09

Chantal a reçu une note de service

04/09

Chantal aime la choucroute
La choucroute aime Chantal

On pourra dire ce que l’on veut de François Hollande, mais il a le ressenti en cohérence

03/09

ON NE MEURT QUE DEUX FOIS

mais jamais deux sans trois

Arnaud Viviant à son propos : « Il ne grandirait jamais ».
T’as mis un moment à t’en rendre compte suce-debout !

Et que les gonzesses, ça n’allait pas être évident non plus,
tu t’en es rendu compte ?

Dans les années 70, lorsqu’une femme faisait une « performance », c’était souvent l’artiste*, les nichons à l’air, qui nettoyait le parquet.
Ça continue…

* il faut noter que celles qui n’avaient pas de jolis seins étaient éliminées d’office

A LOILPE, LES MEUFS !

02/09

Chien Foot nous déclare :
« Là où on va se marrer, c’est quand la bulle foot va exploser comme la balle Internet »

Ma tante avait la même
(enfin… son mari)

On a tendance à reprocher à Bernard-Henri Lévy la coloration people qu’il a donné à son exposition à la Fondation Maeght et à lui opposer le « sérieux » qu’aurait professé André Malraux en de telles circonstances ; ceux qui le font ont la mémoire courte, je me souviens de l’inauguration d’une exposition Chagall (Chagall !) à Saint-Paul de Vence en 1964* où se bousculaient Jacques Chazot et Ludmila Tchérina.
Ce qui est amusant c’est que BHL a écrit une préface pour un catalogue des peintures (épouvantables, mais les sculptures étaient pires) de Ludmila Tcherina.

* évidemment, je n’y étais pas, mais je me souviens des photos dans Jours de France

Une disciple de Ludmila Tchérina attend que BHL visite son atelier
(il lui a promis)

Il n’y pas que Diana Ross et les Supremes dans la vie.

C’est sous protection policière que le Joker
a déposé en préfecture les statuts de
« Décloisonnement & transversalité »

Putain, mon beau-père a encore acheté une merde !

Voir flamber un édifice aussi hideux qu’une tour conçue par un architecte du « style international » est toujours un plaisir sans mélange », Alain Paucard (Le Guide des films, Robert Laffont, Bouquins)

Les ronchons sont de Brooklyn
Les vrais mecs du New Jersey

31/08

CE WEEK-END, ON RANGE

30/08

Les employés de Continental ont retrouvé le sourire

VAP(EL)OTONS !

Rien à péter des contrôles !

Eero Saarinen et Charles Eames
(imaginons Nouvel et Starck à leur place)

29/08

Merde,  Linda s’est chopé Parkinson ! Quand elle était très jeune, elle avait quelque chose d’Aline Gurdiel (enfin, c’est plutôt l’inverse, enfin, elles ne se ressemblent pas vraiment).
Et tant que nous sommes dans la « country », un petit coup de Magnolia Wind avec John Prine qui a oublié les paroles (Alzheimer ?)

Je ne sais pas pourquoi, je me souviens des Osca construites par les frères Maserati, je crois me souvenir que, parfois, elles étaient équipées du moteur 1 100 cms cube Simca/Fiat qui équipait les barquettes que construisait mon père, qui ressemblaient aux barquettes Osca. Je m’en souviens, peut-être, parce que le Prince Bira a piloté des Osca et que les talents de pilote du Prince (et ceux de Harry Schell dont il consentait à reconnaître qu’il avait des foulards magnifiques) faisaient mourir de rire mon père (qui leur tournait autour lorsqu’il en avait l’occasion).

Harry (à droite, tout en bleu) avec Amédée Gordini,
Porfirio Rubirosa (poil de chameau) &
Zsa-Zsa au premier plan (comme de bien entendu)

En écoutant Charlotte Pudlowski sur France Culture, je me disais que le temps des Charlotte, des Jeanne et des Pauline était venu… On va morfler !

Croisé les deux neu-neus du Petit Journal (Ouh, putain, le Grand Journal que l’on ne regarde plus que pour l’excellente Doria Tillier, ça craint !) chez mon marchand de journaux, ils lui ont demandé quand se tirait l’Euro Millions… soit ils ont mal négocié leur contrat, soit il y a du licenciement (réduction de personnel) dans l’air.

Un très intéressant article sur l’état de l’emploi aujourd’hui. Pour ceux qui ne parlent pas anglais, aller sur le site de Libération qui en fait le compte-rendu. J’ai beaucoup aimé la réflexion sur l’énervement disproportionné du « public » lorsque se déclenche une grève du métro par exemple ; certes, ça (les) fait chier ! mais ce qui (les) fait encore plus chier c’est de se dire que s’ils (les usagers) se mettaient  en grève eux-mêmes, ça n’emmerderait personne et n’empêcherait pas le monde de tourner…
Il n’empêche : faites gaffe les traminots ! il y a déjà une ligne entièrement automatisée et la technique n’interdit pas l’automatisation des autres… on pourra vous remplacer par des chargés de communication. Le pied !

After Dream

A propos du néo-cynisme de Bill Clinton voulant rompre « avec la politique cynique menée par ses prédécesseurs vis-à-vis du Zaïre » : « humanitaire dans ses intentions, extraordinairement naïf dans ses analyses, et par conséquent désastreux », David Van Reybrouck, Congo, Une histoire (Actes Sud).
Il serait sage d’examiner le droit d’aujourd’hui à la mesure des torts d’hier. Nous ferons donc le contraire.

Y a pas que toi Macha

Après avoir exposé la vérité en peinture à Saint-Paul de Vence, Bernard-Henri Levy proclame la vérité en politique sur les plateaux de télévision, ce type est un génie multicartes… ou alors un danger public.

28/08

Quand vient la fin de l’été…

La poésie a toujours la même tête, mais pas les « poétesses »

En règle générale, les filles n’aiment pas Charlotte Rampling
(parce que c’est une menace)

Il était une fois dans l’Ouest…

deux veaux dans les bras l’un de l’autre

27/08

Cette pauvre Léa Seydoux n’a pas de chance, non seulement elle est née Seydoux, mais aussi Schlumberger. J’éprouve beaucoup de compassion pour elle, à proportion des épreuves qu’elle a subies, mais lorsque les journalistes voient en elle une espèce de Marilyn, je pense à toutes les fois où cette dernière s’est retrouvée « à genoux » alors qu’elle n’en avait pas forcément envie, et je me dis que si jamais Léa l’imite un jour, ce sera pour son plaisir et de son plein gré.

et je m’en réjouis…

« Tout bien considéré » (Docteur Jerry), je ne sais pas si le Marché n’est pas plus drôle que la critique*.
Zeng FanzhiZhang Xiaogang et Chen Yifei (pour les Chinois), valent entre 30 et 40 millions de dollars ; en ce qui concerne les Français (petit bocal – petits poissons) Richard Orlinski vaudrait 380 000 euros et Jules de Balincourt approcherait les 600 000.
C’est déjà assez tordant de voir de semblables bouses valoir des sommes pareilles (ne parlons pas du goût de ceux qui les ont avancées, il frôle le pire), mais si l’on veut se boyauter davantage, je recommande la lecture de l’éditorial (L’Art Vital) de Nicolas Bourriaud dans Madame Figaro (de la semaine dernière, je crois) : « L’ECONOMIE, AU-DELA DES MATIERES PREMIERES, C’EST AVANT TOUT DE L’IMAGINAIRE ET DES FORMES »  (mais où tu vas chercher tout ça, Nicolas ?)
Si l’on veut attraper le fou rire, c’est facile : se souvenir qu’Adel Abdessemed (plus fort que Tapie) a vendu ses inénarrables Christs en fil de fer barbelé à François Pinault pour la modeste somme de 1 525 000 euros.

* en tous les cas, il rend tous les efforts de Nicole Estérolle pour être drôle pathétiques

VAMOS A LA PLAYA

La Kultur, y a que ça de vrai !

26/08

Erratum :
 J’ai confondu (le 13/08) l’Ile aux cygnes et celle du Vert Galant… Shame on me !

Je me suis également aperçu que la pièce de Sophie Calle, qui – encore heureux – a été démontée de la rambarde du pont du Garigliano qu’elle rendait encore plus laid qu’il n’est d’ordinaire, n’était qu’une resucée d’une œuvre de Walter de Maria (Art by telephone, 1969) abritée par une « sculpture » de Franck Ghery qui, d’habitude, travaille au syndicat d’initiative de Bilbao.

24/08

CE WEEK-END
ON PENSE A L’AVENIR

23/08

« Il ne faut pas réaliser leurs rêves, ce qu’ils désirent, c’est rêver », Dolly Buster

« Aujourd’hui construire c’est d’abord détruire« , Luc Schuiten

22/08

Je continue le tri…
Il existe des couches pour bébés munies d’un capteur d’humidité qui transmet des infos à votre smartphone afin que vous puissiez changer le moutard à l’heure ; Motorola met au point une puce à avaler pour mettre son portable en marche ; en cas d’allergie alimentaire, un tatouage éphémère peut remplacer le mot de passe de celui-ci.
Publicité. « Le Prix de la Coupole a été décerné à Marcela Iacub pour Belle et bête (Stock) par : François Armanet, Bayon, Sylvain Bourmeau, François Busnel, Clara Dupont-Monod, Guillaume Durand, Alix Girod de l’Ain, Marc Lambron, Aude Lancelin, Gilles Martin-Chauffier, Fabienne Pascaud, Bertrand de Saint-Vincent et Pierre Vavasseur » ;
« Allo, t’es une fille t’as pas de shampoing c’est comme si t’es une fille t’as pas de cheveux » a été déposé à l’Institut national de la propriété intellectuelle ;
« Thor est le premier chien renifleur privé d’Allemagne. Pour 95 €, Thor déniche toutes les drogues qui existent sur le marché » ;
Deux choses sur lesquelles j’aurais pu m’appesantir, mais les bras m’en sont tombés : le « remake » de When Attitudes Become Form au carrelage près, c’est-à-dire l’imitation exacte fétichisée conçue comme « radicalité sauvage » (une espèce de concert live du Velvet Underground rejoué en play-back par Laurent Gerra) et l’inénarrable Loris Gréaud entendu sur France Culture, s’étonnant que le journaliste ne lui pose pas les questions qu’il avait prévu qu’on lui pose… « Mais vous ne me relancez pas là ? », c’est-à-dire le management fumeux vu comme « performance antispectaculaire ».

Christine AnGTO

J’ai regardé hier soir, et sans aucun déplaisir, A Single Man de Tom Ford sur Arte. Evidemment, le film est plombé par une effroyable esthétique tapette (Nous Deux + pubs Ralph Lauren) qui étrangle toute émotion véritable et freine in extremis au bord du ridicule, mais il n’empêche que l’image est bonne et les acteurs excellents, ce qui n’est déjà pas si mal. Tom Ford est couturier, mais bien plus cinéaste que nos écrivains s’étant risqués à la réalisation et qui s’y sont montrés grotesques. J’aurais aimé qu’il soit traité avec la même indulgence par la critique (surtout celle se flattant d’être tout sauf homophobe).

C’est vrai qu’Isherwood revu par Bruce Weber, ça craint !
Mais, bon, le jeune homme est joli et le golden retriever est sympa…
Qu’est-ce qu’ils y peuvent ?

21/08

J’ai décidé de me débarrasser de quelques coupures de journaux dont je voulais dire un mot, mais qui, paresse/manque d’intérêt/négligence, ne font que s’accumuler sur mon bureau depuis plusieurs mois :
« Susan Taylor, une Britannique qui tentait de traverser la Manche à la nage pour récolter des fonds pour deux associations caritatives est décédée à l’approche des côtes françaises. Depuis la triste nouvelle, les dons affluent pour les deux associations » ;
« Le dopage existe depuis l’Antiquité et existera sans doute toujours. Je sais que ce n’est pas une réponse très populaire, mais c’est malheureusement la réalité », Lance Amstrong ;
« Il faut pourtant réfléchir au fait que dans une demande de mort, et particulièrement de suicide assisté, le candidat impose sa mort aux proches – il informe de sa décision, demande à être accompagné… il leur dit  « Regardez-moi mourir. » Tout cela peut être malsain et extrêmement difficile pour ceux qui restent », Daniel Faivre ;
« La culture est une source de la différenciation des produits et de la plus-value en qualité des biens et des services dans tous les pays de l’économie », Françoise Benhamou ;
« Synthétiseur lyrique d’un crépuscule repoussé », Marc Lambron à propos de Bernard-Henri Lévy ;
« Cela fait quatre ans que le CO s’incruste dans le programme de phases finales comme un caillou dans la chaussure des gros portefeuilles du Top 14 » ;
« Comme l’a souligné l’autodidacte-collectionneur-philantrope, aussi ambitieux dans le développement culturel que dans le développement de son groupe » (Bernard Magrez) lors de la remise de sa médaille de chevalier des Arts et des Lettres par Nicolas Bourriaud : « Le métier d’artiste est très difficile » ;
« Dieter Zorn, spécialiste des reptiles, est décédé mardi d’un arrêt cardiaque, des suites de multiples morsures par sa vipère aspic »…  « Pancho, fondateur du Reptiland de Martel (Lot) explique que ce sont les vipères qui vont payer les conséquences de cet incident alors qu’elles ne sont pas agressives par nature » ;
« Reggie Yates, célèbre DJ britannique, veut réunir six jeunes chanteurs souffrant du syndrome de la Tourette pour monter un show musical. »

Putain d’enculé de bordel d’amputé de fiotte de merde va te faire enculer suceur d’anus de mes couilles !

20/08

Elmore* is less

* Dominique a corrigé (avec plaisir) plusieurs livres d’Elmore Leonard pour Rivages.

19/08

I REMEMBER

Je me souviens que ma grand-mère utilisait, pour vidanger, un système de ce genre

avec une casserole à la place du casque

Comme disait ma mère : « Y a toujours moyen de moyenner »

Je me souviens que, dans leur foutoir, mes parents avaient conservé un casque américain et un casque allemand
Je me souviens avoir passé une après-midi entière à taper sur le casque allemand à coups de barre de fer
Je me souviens l’avoir peint en doré pour une exposition de Présence Panchounette à Barcelone
Garni de fruits en plastique, il finit son existence en œuvre d’art au Frac Haute-Normandie

« Nature morte armée »
rebaptisée
« Nature morte nazie » (ça ne me serait pas venu à l’idée !)

Fuk the eygthys

17/08

CE WEEK-END
ON FAIT DU LARD

Sans oublier de souhaiter son anniversaire à Bob

16/08

VIVE LE ROI

15/08

J’ai appris sur le site d’Elisabeth Lebovici que Sarah Charlesworth était morte récemment. Je me souviens l’avoir rencontrée, galerie Eric Fabre, lors de sa première exposition personnelle en France en 1978 (je m’excuse Elisabeth, mais son exposition chez Durand-Dessert était une exposition collective). Je crois qu’à l’époque elle était la copine de Joseph Kosuth (qui, ces années-là exposait, aussi, chez Fabre), elle m’avait semblé être le prototype de la petite bourgeoise à papa prétentieuse, gauchiste de Park Avenue de son état. Je ne crois pas m’être beaucoup trompé à son propos. En revanche, je ne sais pas si je n’avais pas été inconsciemment influencé par son expo des unes des quotidiens italiens rapportant la mort d’Aldo Moro* lorsque j’avais proposé, quelques années plus tard, que le texte de trois ou quatre articles de Sud Ouest soit remplacé par des photos surmontées de titres énigmatiques : La démocratie sera désormais obligatoire » ; « Il fera tiède demain », etc. (ce serait plus clair si je savais me servir d’un scanner). Lorsqu’il avait découvert cette intervention, Jean-François Lemoine, le directeur de Sud Ouest (qui avait donné son feu vert pour que Présence Panchounette intervienne à l’intérieur de son journal) avait téléphoné à la rédaction pour demander qui avait pété un joint à la fabrication…
Ce qui est plus clair (voir ci-dessous), c’est que la carrière de Sarah Charlesworth commencée sous l’influence du « politique »  le plus littéral s’est terminée dans le pire des décoratifs, cela démontre clairement que, comme nombre d’autres artistes de sa génération, elle utilisait le politique à des fins décoratives et non l’inverse.

* coincidence étrange, Eric Fabre, habitant rue d’Ankara, avait pour voisine la veuve d’Aldo Moro

14/08

Chantal range

13/08

Entraperçu Christian Vander au détour d’une émission sur Otis Redding, c’est le sosie de Jean-Louis Debré.

La mairie de Paris a transformé l’extrémité de l’île du Vert Galant (où les cendres de Guy Debord ont été dispersées) en : « Espace de remise en forme pour tous » (avec murs d’escalade hauts d’un mètre cinquante).
Quel bel hommage tout de même !
Merci Bertrand Delanoë.

Alice Becker-Ho a repris la muscu

Lorsque les signes extérieurs de l’insurrection se confondent avec ceux de la soumission, il est temps d’aller faire la sieste.

La Boëtie a changé d’avis

12/08

DANS LES YEUX, J’AI DIT DANS LES YEUX

Bette Davis eyes

EN PASSANT PAR LA LOREN

De gauche à droite (et de haut en bas) : 16/45/61

Le postulat du plein-emploi sera donc d’autant moins réalisable que le niveau technologique d’une société sera élevé. Quand certains politiciens de la Mitteleuropa prétendent vouloir élever le niveau technologique de leur pays afin de garantir ainsi le plein-emploi, de deux choses l’une : soit ils sont incapables de réfléchir, soit ils trompent leur peuple. On ne peut pas inscrire simultanément au programme et le plein-emploi et la rationalisation qui fait baisser le nombre de travailleurs nécessaires. Dans n’importe quel autre domaine que la politique, on pourrait se permettre une telle faute de logique. La dialectique actuelle consiste dans cette contradiction entre rationalisation et plein-emploi. Mais aucun politicien n’a le courage de prendre ouvertement parti sur ce point.

Günther Anders
L’obsolescence de l’homme, Tome II (Sur la destruction de la vie à l’époque de la troisième révolution industrielle),
éditions Fario, 2011

A Detroit, la logique fait son petit bonhomme de chemin

10/08

CE WEEK-END
ON RESTE CONNECTE

09/08

QUID

Hétérocentré, d’accord, j’ai – plus ou moins compris – ce que, désormais,
l’on entendait par là, mais que l’on m’explique ce que veut dire homocentré ?

BLACK IS BLACK BLACK IS GONE

Easy/Uneasy

08/08

La vérité sort de la bouche des enfants : « Je pense qu’il* nous prend vraiment pour des cons », lâche l’une des prostituées citées dans l’ordonnance et partie civile dans le dossier », Le Parisien de ce jour.

* D.S.K

Les connectés exotiques du mois : Zwickau ; Beijing ; Guangzhou ; Osaka ; Miami Beach ; Dongguan ; Grevenbroich ; Hameenkyro ; Shibuya ; Bratislava ; Salem…

France, pays des arts et du Guide Michelin

Le livre de  Samantha Geimer, titré en anglais : The Girl, sous-titré : A Life in the Shadow of Roman Polanski,  a été traduit en français par : « Moi, Samantha, 13 ans, violée par Roman Polanski* » (Michel Lafon).
Toute la délicatesse d’un peuple, toute la légèreté du siècle des Lumières. L’euphémisme… la litote… l’understatement.

* mon opinion à ce propos (minoritaire, puisque « moralisatrice ») doit traîner du côté de 2009

La simplicité, il n’y a que ça de vrai

La chambre de Vincent dans le Cantal

(Gîte rural & Paraboots)

Chantal s’étale

07/08

EN ROUGE ET NOIR

C’est la dialectique… celle de l’âne de Buridan

05/08

Selon des critères en cours, les artistes français les plus importants sont :
Philippe Pasqua
Jules de Balincourt
et Richard Orlinski

Un quart d’heure, ça fait long !

Très long !

Mourir dans la dignité, c’est vite dit

JANE DARC

(une espèce de croisement entre Mireille Darc et une Jeanne d’Arc plus ou moins cousine avec Jane Fonda)

Miss miss

04/08

Tu l’as dit…

Le bas blesse.

Il m’intéresserait beaucoup de savoir combien ce texte a été payé par Bibliobs, qui l’a publié, à Francesca Borri qui l’a écrit.

Il m’a finalement écrit. Voilà plus d’un an que je lui envoie des articles à la pige. Pour lui, j’ai attrapé la typhoïde et reçu une balle dans le genou. Aujourd’hui, mon rédacteur en chef a regardé les infos et a pensé que je faisais partie des journalistes italiens qui ont été kidnappés. Il m’a envoyé un e-mail: «Si tu trouvais une connexion, pourrais-tu tweeter ta captivité ?»

Le même jour, dans la soirée, j’ai retrouvé le camp rebelle où je vivais, au beau milieu de cet enfer qui s’appelle Alep, et dans la poussière et la faim et la peur, j’ai espéré trouver un ami, un mot compatissant, un geste tendre. Au lieu de ça, je n’ai trouvé qu’un autre e-mail de Clara, qui passe ses vacances chez moi en Italie. Elle m’a déjà envoyé huit messages «Urgents !». Aujourd’hui elle cherche ma carte de spa, pour se faire masser gratuitement. Les autres messages dans ma boîte de réception ressemblaient à ça: «Excellent, ton article aujourd’hui ; aussi excellent que ton livre sur l’Irak.» Malheureusement, mon livre ne parlait pas de l’Irak, mais du Kosovo.

Du reporter freelance, les gens gardent l’image romantique d’un journaliste qui a préféré la liberté de traiter les sujets qui lui plaisent à la certitude d’un salaire régulier. Mais nous ne sommes pas libres, bien au contraire. Rester en Syrie, là où personne ne veut rester, est ma seule chance d’avoir du boulot. Je ne parle pas même d’Alep, pour être précise. Je parle de la ligne de front. Parce que les rédacteurs en chef, en Italie, ne veulent que le sang et les «bang bang» des fusils d’assaut. J’écris à propos des groupes islamistes et des services sociaux qu’ils mettent à la disposition des populations, les racines de leur pouvoir – une enquête beaucoup plus complexe à mener que le traditionnel article en direct du front. Je fais tout mon possible pour expliquer, et pas seulement pour émouvoir, et je me vois répondre: «Qu’est-ce que c’est que ça ? Six mille mots et personne ne meurt ?»

A vrai dire, j’aurais dû comprendre ça la fois où mon rédacteur en chef m’a demandé un article sur Gaza, parce que Gaza, comme d’habitude, était bombardé. J’ai reçu cet e-mail: «Tu connais Gaza par cœur», écrivait-il. «Quelle importance, que tu sois à Alep ?» Exactement. La vérité est que j’ai fini en Syrie parce que j’avais vu dans «Time» les photos d’Alessio Romenzi, qui est entré dans Homs par les égouts quand personne ne savait ce qu’était Homs. J’ai regardé ses clichés en écoutant Radiohead – ces yeux, qui me fixaient ; les yeux de ces gens en train de se faire massacrer par l’armée d’Assad, un par un, et personne n’avait même entendu parler d’un endroit nommé Homs. La conscience broyée comme par un étau, je n’ai pas eu d’autre choix que de partir en Syrie.

Mais que vous écriviez d’Alep ou de Gaza ou de Rome, les rédacteurs en chef ne voient pas la différence. Vous êtes payé pareil: 70$ par article. Même dans des endroits comme la Syrie, où la spéculation délirante fait tripler les prix. Donc, par exemple, dormir dans une base rebelle, sous les obus de mortier, sur un matelas posé à même le sol, avec cette eau jaune qui m’a donné la typhoïde, coûte 50$ par nuit ; une voiture coûte 250$ par jour.

Donc, plutôt que de minimiser les risques, vous finissez par les maximiser. Non seulement vous ne pouvez pas vous payer une assurance – presque 1000$ par mois – mais vous ne pouvez pas non plus payer un fixeur ou un traducteur. Vous vous retrouvez seul en terre inconnue. Les rédacteurs en chef sont bien conscients que rémunérer un article 70$ vous pousse à économiser sur tout. Ils savent aussi que si vous êtes sérieusement blessé, une partie de vous espère ne pas survivre, parce que vos finances ne vous permettent pas d’être blessé. Mais ils achètent l’article, même quand ils refuseraient d’acheter un ballon de foot Nike fabriqué par des enfants pakistanais.

Les nouvelles technologies nous amènent à penser que la vitesse est un élément de l’information. Mais ce raisonnement repose sur une logique autodestructrice: le contenu, désormais, est standardisé, et votre journal, votre magazine, n’a plus aucune singularité, et il n’y a donc plus aucune raison de payer un reporter. Pour les nouvelles, j’ai Internet – gratuitement. La crise que les médias traversent est une crise du média lui-même, pas du lectorat. Les lecteurs sont toujours là, et contrairement à ce que croient beaucoup de rédacteurs en chef, ce sont des gens intelligents qui demandent de la simplicité sans simplification. Ils veulent comprendre, pas uniquement savoir.

Chaque fois que je publie un témoignage de guerre, je reçois une douzaine d’e-mails de personnes qui me disent : «Ok, bel article, tableau saisissant, mais je voudrais comprendre ce qu’il se passe en Syrie.» Et j’aimerais tellement répondre que je ne peux pas proposer d’articles d’analyse, parce que les rédactions vont simplement le survoler et me dire: «Tu te prends pour qui, gamine ?» – malgré mes trois diplômes, mes deux livres et mes dix années passées à couvrir des guerres, d’abord comme enquêtrice humanitaire puis comme journaliste. Ma jeunesse, au passage, s’est volatilisée quand des morceaux de cervelle m’ont éclaboussée. C’était en Bosnie. J’avais 23 ans.

Les journalistes freelance sont des journalistes de seconde zone – même s’il n’y a que des freelance ici, en Syrie, parce que c’est une guerre sale, une guerre du siècle dernier ; c’est une guerre de tranchée entre des rebelles et des loyalistes qui sont si proches qu’ils se hurlent dessus pendant qu’ils se mitraillent. Quand vous découvrez la ligne de front, vous n’en revenez pas, avec ces baïonnettes que vous n’avez jamais vues que dans les livres d’histoire. Les guerres modernes sont des guerres de drones, mais ici ils combattent mètre par mètre, rue par rue, et on en chie de peur.

Et pourtant les rédacteurs en chef, en Italie, vous traitent comme un enfant ; vous prenez une photo hallucinante, et ils vous disent que vous avez été chanceux, au bon moment au bon endroit. Vous décrochez une exclusivité, comme l’article que j’ai écrit un septembre dernier sur la vieille ville d’Alep, classée au patrimoine de l’UNESCO, réduite en cendres tandis que les rebelles et l’armée syrienne se disputaient son contrôle. J’ai été la première reporter étrangère à y pénétrer, et les rédacteurs en chef vous lancent: «Comment pourrai-je justifier que mon journaliste n’ait pas pu entrer et que vous y êtes parvenue ?» J’ai reçu un e-mail d’un chef de service à propos de cet article: «Je le prends, mais je le publierai sous le nom de mon journaliste.»

Et puis, bien sûr, je suis une femme. Un soir, récemment, il y avait des tirs de mortier partout et j’étais assise dans un coin, avec la seule expression qu’on peut avoir sur le visage quand la mort risque de frapper d’une seconde à l’autre, et un autre reporter arrive, me regarde de la tête aux pieds, et me dit: «Ce n’est pas un endroit pour une femme.» Que pouvez-vous répondre à un type comme ça ? Crétin, ce n’est un endroit pour personne.

Si je suis effrayée, c’est parce que je suis lucide. Parce qu’Alep n’est que poudre à canon et testostérone et que tout le monde est traumatisé: Henri, qui ne parle que de guerre ; Ryan, bourré d’amphétamines. Et pourtant, à chaque fois que nous voyons un enfant taillé en pièces, c’est d’abord vers moi, la femme «fragile», qu’ils se tournent, pour savoir comment je me sens. Et je suis tentée de leur répondre : je me sens comme vous. Et les soirs où j’ai l’air blessée, ce sont les soirs où je me protège, où j’évacue toute émotion et tout sentiment ; ce sont les soirs où je m’épargne.

Parce que la Syrie n’est plus la Syrie. C’est un asile de fous. Il y a cet Italien qui était au chômage et qui a rejoint al-Qaeda, dont la mère sillonne Alep pour le retrouver et lui mettre une bonne raclée ; il y a le touriste japonais qui arpente les lignes de front parce qu’il dit avoir besoin de deux semaines de «sensations fortes» ; le Suédois diplômé d’une école de droit qui est venu pour rassembler des preuves de crimes de guerre ; les musiciens américains qui portent la barbe à la Ben Laden, prétendant que ça les aide à se fondre dans le décor alors qu’ils sont blonds et qu’ils mesurent plus d’un mètre quatre-vingt-dix. (Ils ont apporté des médicaments contre la malaria, même s’il n’y a pas de cas de malaria ici, et veulent les distribuer en jouant du violon). Il y a les membres de diverses agences des Nations-Unies qui, lorsque vous leur dites que vous connaissez un enfant souffrant de leishmaniose (une maladie transmise par piqûre d’insecte) et que vous leur demandez s’ils pourraient aider les parents à le faire soigner en Turquie, vous répondent qu’ils ne le peuvent pas parce que c’est un cas particulier et qu’ils ne s’occupent que de «l’enfance» en général.

Mais nous sommes des reporters de guerre après tout, n’est-ce pas ? Une bande de frères (et de sœurs). Nous risquons nos vies pour donner une voix à ceux qui n’en ont pas. Nous avons vu des choses que la plupart des gens ne verront jamais. Nous sommes parfaits pour animer les dîners en ville. Les bons clients que tout le monde veut inviter.

Mais le secret sordide, c’est qu’au lieu d’être unis, nous sommes nos propres pires ennemis ; et la raison du papier payé 70$, ce n’est pas le manque d’argent, parce qu’il y a toujours de l’argent pour un papier sur les petites amies de Berlusconi. La vraie raison, c’est que quand vous demandez 100$, quelqu’un d’autre est prêt à le faire pour 70. C’est une compétition féroce. Comme Beatriz, qui aujourd’hui m’a indiqué une direction erronée pour pouvoir être la seule à couvrir une manifestation, tromperie qui m’a menée au milieu des snipers. Juste pour couvrir une manifestation, semblable à des centaines d’autres.

Pourtant nous prétendons être ici afin que personne ne puisse dire : «Mais nous ne savions pas ce qui se passait en Syrie.» Alors que nous ne sommes ici que pour emporter un prix, pour gagner en visibilité. Nous sommes ici à nous mettre des bâtons dans les roues comme si un prix Pulitzer était à notre portée alors qu’il n’existe absolument rien de ce genre. Nous sommes coincés entre un gouvernement qui ne vous accorde un visa que si vous êtes contre les rebelles et les rebelles qui, si vous êtes avec eux, ne vous autorise à voir que ce qu’ils veulent bien vous montrer.

La vérité, c’est que nous sommes des ratés. Deux ans que ça dure et nos lecteurs se rappellent à peine où se situe Damas, le monde entier qualifie ce qui se passe en Syrie de «pagaille» parce que personne ne comprend rien à la Syrie – hormis le sang, encore le sang, toujours le sang. Et c’est pour cette raison que les Syriens ne nous supportent plus maintenant. Parce que nous montrons au monde entier des photos comme celle de cet enfant de sept ans avec une cigarette et une kalachnikov. Il est clair que cette photo est une mise en scène mais elle a été publiée dans les journaux et sur les sites web du monde entier en mars et tout le monde criait: «Ces Syriens, ces Arabes, quels barbares !»

Lorsque je suis arrivée ici la première fois, les Syriens venaient vers moi et me disaient: «Merci de montrer au monde les crimes du gouvernement.» Aujourd’hui, un homme est venu vers moi ; il m’a dit: «Honte à vous.»

Si j’avais réellement compris quelque chose à la guerre, je n’aurais pas essayé d’écrire sur les rebelles et les loyalistes, les sunnites et les chiites. Parce que la seule histoire qui vaille d’être racontée en temps de guerre, c’est comment vivre sans peur. Tout peut basculer en une fraction de seconde. Si j’avais su cela, alors je n’aurais pas eu si peur d’aimer, d’oser, dans ma vie ; au lieu d’être ici, maintenant, recroquevillée dans l’obscurité et la puanteur, en regrettant désespérément tout ce que je n’ai pas fait, tout ce que je n’ai pas dit. Vous qui demain serez encore en vie, qu’attendez-vous ? Pourquoi hésitez-vous à aimer ? Vous qui avez tout, pourquoi avez-vous si peur ?

Francesca Borri

Traduit de l’anglais par Véronique Cassarin-Grand et David Caviglioli

Chantal récupère

Les anonymes anonymes ont repris le taf’

Au Cap-Ferret, les enfants révisent

Les Blancs jouent et gagnent

Nanar dit : « Ça suffit ! »

Nanar dit :

Nanar a raison…

03/08

CE WEEK-END
ON RESTE ATTENTIF


01/08

Dans un débat, toujours euphémiser ses responsabilités, systématiquement répondre à côté (la célèbre rhétorique que mon père qualifiait comme étant celle de : « Merde pour bonjour ! »)
Lorsque l’on est mis en défaut par des chiffres incontestables, répondre : « On fait dire aux chiffres ce que l’on veut », avant d’y opposer les siens totalement mensongers.
Ces quelques conseils devraient suffire à faire de vous un politique achevé et un débatteur redouté, un Machiavel post-moderne, une espèce de Bernard Tapie (le niveau baisse).

Les écologistes, je les emmerde !

Si un affamé vous parle de l’insuffisance de son bol alimentaire,
lui faire état de ses analyses impeccables et des dangers du diabète

ARCHIVENCHY 

Lorsque l’on pense que l’Opéra (Charles Garnier) est inspiré du Grand Théâtre de Bordeaux (Victor Louis), on se dit que ça fait un bon moment que l’architecture s’améliore et les architectes aussi.

Et ça ne fait que commencer !

En réalité, j’aime souvent des trucs chiants (considérés comme…) : La Maman et la putain donc, mais aussi L’homme sans qualités, les Young Marble Giants, les Cowboys Junkies, Phil Glass, que sais-je encore… je les aime parce que je ne les trouve pas chiants.

Et à propos du « Zeigeist« , Brian Eno explique ça très bien (à propos de Basquiat) dans son JournalUne année aux appendices gonflés (Le Serpent à plumes), page 431 à 437. J’ai la flemme de les recopier et même de les résumer, il ne vous reste plus qu’à trouver le livre en solde, ne comptez pas sur moi non plus pour vous le prêter, je l’ai promis à Philippe Billé.

Bernadette Lafont détestait La maman et la putain, c’est, sans doute, ce pourquoi Arte a choisi de passer ce film pour lui rendre hommage.

Toujours à ce propos, si les acteurs jouent comme ils jouent (un peu à la Bresson et surtout pas à la Denys de la Patellière) c’est, évidemment, une directive d’époque, mais aussi parce qu’aucun d’entre eux ne dit les mots des personnages, ils disent le texte de Jean Eustache et seulement le texte de Jean Eustache. Ils n’incarnent ni les un(e)s ni les autres, ils disent l’Un.

Au régal du futur et des générations à venir

A gauche, image originale ; à droite image restaurée
On y gagne tellement que l’on aimerait être restauré soi-même

La résille en architecture c’est l’équivalent du grillage à poules, mais ça vient, aussi, peut-être, du crochet à Mémé.

Chantal s’occupe du linge

De l’art contemporain au petit déjeuner

Installation hôtelière bretonne
à gauche : Marcel Duchamp amélioré ; à droite : Lucio Fontana approximatif

30/07

La rédaction de Vanity Fair France avait fait état de sa volonté de ne publier aucun texte provenant de son édition américaine, les bonnes résolutions n’ont pas tenu bien longtemps. Dans le numéro 2 du magazine, l’interview de John Galliano par Ingrid Sichy, c’est de la « repasse », celui sur Marc Pistorius de Marc Seal, pareil, celui de Laura Jacobs sur Audrey Hepburn, idem ! Ça fait beaucoup… peut être que la direction de Vanity Fair s’est rendu compte que ça coûtait moins cher ou que les journalistes français n’étaient pas capables d’écrire des articles de cette qualité (très moyenne, d’ailleurs).
Pour ce qui est de l’aspect « idéologique », au moins, comme ça, c’est plus clair.

Cf 10/07

J’en suis encore à me demander, après tant et tant d’années, pourquoi je peux regarder La maman et la putain sans m’emmerder une seule seconde (et en me rongeant les ongles alors que le suspens n’est pas insoutenable) bien que ce film ait tous les défauts qui rendent un film irregardable à mes yeux. C’est complaisant, verbeux, chiant à l’excès (et l’excès dure des plombes), il ne s’y passe rien et les acteurs sous prétexte de sous jouer surjouent en permanence, je déteste le genre de connards qui s’agitent à l’écran (je ne pouvais déjà pas les supporter il y a un demi-siècle) et les problèmes à propos desquels ils se branlent à sec… il n’empêche…
Ce qui fait la réussite du film, c’est sans doute la parfaite adéquation entre ce qui est montré et la manière dont ça l’est. La même histoire que Basquiat, Easton Ellis, Houellebecq et même Angot (ce sont, à la fois, les artistes que j’aime le moins et ceux que je préfère)… il en faut un (et un seul) pour capturer le Zeitgeist ; pour l’après 68, c’est Eustache.

En plus, il était de Pessac…

29/07

BRAZIL !

Les JMJ sont terminées
Les Carmélites regagnent leurs couvents respectifs

Je n’ai pas pu m’empêcher de regarder Ali, le « biopic » de Michaël Mann hier soir sur Arte (voir ci-dessous), non pas parce que c’est un bon film, il est très mauvais, mais pour essayer de comprendre pourquoi il était très mauvais. L’une des raisons les plus immédiates (elle crève les yeux) c’est que Will Smith a beau faire tout son possible, il est moins beau qu’Ali et bien moins charismatique (il suffisait d’avoir la patience d’attendre la diffusion de When We Were Kings pour comparer). Toutes proportions gardées, c’est un peu comme si Audrey Tautou avait été choisie pour incarner Ava Gardner ou Emmanuelle Béart, Marilyn Monroe. Pire, c’est le cas pour à peu près tous les autres protagonistes, ils ont tous « quelque chose » de ceux qu’ils jouent, mais leur ressemblance n’est jamais convaincante ; on peut y contempler, désolé, l’écart qu’il peut y avoir entre une caricature de la Place du Tertre et un fusain de Forain. L’autre problème, c’est que le code couleur et le code narration ont été étalonnés sur le code moyen, résultat : rien n’est devant, rien n’est derrière, aucune profondeur de champ, aucune perspective, tout est « pareil ».
Le biopic est kitsch par essence (il doit bien y avoir quelques exceptions, mais je ne les connais pas), Ali n’échappe pas à la règle, c’est de la guimauve à l’édulcorant et je crois avoir (je m’y connais désormais un peu en Ali) repéré le « secteur » où le révisionnisme à l’eau de rose est le plus évident, si l’on met de côté celui où le comportement d’Ali est le plus criticable (il doit donc être dissimulé du mieux possible)  : son attitude envers Malcom X (Ah ! cette larme de glycérine stalinienne qui coule le long de la joue de Will Smith lorsqu’il apprend l’assassinat de Malcom !) ; en fait c’est celui des rapports entre Ali et les femmes. Les histoires d’amour entre Ali, Sonji, Belinda et Veronica sont toutes calquées sur les stéréotypes du roman-photo (la maman et la putain), aucune sensualité/sexualité bien sûr, comme dans les contes de fée ; on baigne à la place dans l’eau de rose, la vaseline et le déodorant parfum monoï, cela sans compter qu’aucun rapport n’est établi entre leurs relations et l’idéologie qui les règle.
En définitive, ça ne fait pas grand chose et ne décrit personne. C’est sans doute le moyen que l’on a trouvé pour intéresser tout le monde. Pas sûr que tout le monde tombe dans ce genre de piège.

VEROUGE

PS : je ne sais pas (à moment donné, je m’ennuyais tellement que j’ai été pisser alors que je n’en avais pas envie), mais je crois qu’un passage au moins a été coupé : celui où Ali fait une scène à Sonji à propos de la robe rouge qu’elle porte et la lui déchire… on le voit, auparavant, lui faire une scène à propos de la robe verte qu’elle porte pour un combat. C’est un détail, mais on ne comprend pas, du coup, pourquoi, lorsque Sonji met définitivement les voiles, il pleure agrippé à une robe rouge.

VEROSE

28/07

SOIREE ALI
SUR ARTE

(j’en profite pour me débarrasser d’une partie de mon iconographie)

Beau mec, non ?

27/07

26/07

C’est la canicul*

* celui de Dina Vierny

RIP

Léon Ferrari* est mort

Ce n’était pas un artiste très fin, mais bon…

Non Jeff, t’es pas tout seul !
Herta est avec toi…

Il y a quelques mois, j’ai visité l’exposition « Rêves de Venise » (on dirait le titre d’un Harlequin ou le nom d’un parfum kitsch) au château Labottière à Bordeaux. Lorsque j’étais pédicure (médical), j’exerçais mes talents à quelques encâblures, le bâtiment inoccupé m’intriguait, surtout, son intérieur que j’imaginais un peu rococo. En fait, la décoration intérieure est assez pauvre et sans grand intérêt à l’inverse de l’architecture. Pour ce qui est de l’expo, elle est un peu ridicule et accrochée en dépit du bon sens, mais deux, trois choses m’ont plutôt amusé dont les « devises » de Bernard Magrez écrites au néon « à la Claude Lévêque » : Vivre debout/Respecter l’autre/Jamais renoncer/Gagner en tempérance. « Vaste programme ! », aurait dit le général deGaulle. Le plus « drôle » se situe à l’étage : une table sur laquelle sont disposés des cadres où l’on peut voir les différents artistes photographiés à côté de Bernard Magrez. On ne sait qui a l’air le plus satisfait : le daron ou les larbins. Tout est dit de la vanité de l’un et de la veulerie des autres réunis dans la vulgarité commune à l’un et aux autres. Tout est dit aussi de l’art devenu support de dépliant pour syndicat d’initiative.

EGO, GO !

ME, TOO !

Frédéric Roux m’a beaucoup impressionné par sa présence d’esprit, l’intelligence de son regard, Frédéric Roux est vraiment une personne exceptionnelle.
J’ai toujours pensé que c’était quelqu’un qui avait du nez, et pouvait discerner le bon du mauvais et le beau du laid.
J’ajouterai que Frédéric Roux possède ce que l’on appelle une aura, une aura qui apaise qui rend tout drame tolérant, Frédéric Roux use dans son discours d’une logique implacable.
Frédéric Roux ne se fait pas d’illusions sur sa personne et ne gobe pas les compliments comme celui-ci.

BEN

Et, en plus, Frédéric Roux est zen

LE COUIN-COUIN DE L’ART CONTEMPORAIN

Quand j’ai photographié ce canard géant sur le parking du Safeway de Port Angeles,
 je ne me doutais pas que, quelques années plus tard,
j’allais le retrouver transformé en une « œuvre d’art »
qui voyagerait d’Amsterdam à Hong Kong en passant par Osaka et Sidney.
« Mes sculptures font sourire les gens » déclare l’auteur, Florentijn Hofman.
C’est vrai, sur le parking du Safeway, du matin au soir, tout le monde était plié.

Si l’art n’est pas le dimanche de la vie, il serait dommage qu’il en soit le lundi matin.

25/07

En art, c’est comme dans la vie, comme pour  les sols et les plafonds
un échange de bons procédés… une histoire de don et de contre-don

QUAND LA CHINE S’EVEILLERA

LE MONDE TREMBLERA

24/07

http://www.theoria.fr/guy-debord-le-catechete/

Si ça se trouve Guy Debord, pour les jeunes générations, sera l’équivalent de Georges Gurdjieff (ou de Lanza del Vasto) pour celles (les générations) qui l’ont idolâtré (Debord pas Gurdjieff).
Il faut souhaiter que, entretemps, on n’en profite pas pour oublier Gunther Anders (L’Obsolescence de l’homme) et Daniel J. Boorstin : « Chaque objet d’art, ôté de son habitat natal pour que le visiteur puisse le regarder à sa convenance, ressemble à un animal dans un zoo. Quelque chose en lui est mort dans son changement de lieu* » in Le triomphe de l’image, Une histoire des pseudo-événements en Amérique, Lux.

*L’odeur est une forme qui ne se voit pas

Il y aurait peu de modifications à y apporter
pour que ce texte, qui doit dater du milieu des années 80,
ne s’adapte parfaitement au Musée du Quai Branly

La nature morte ne va pas très bien

La sculpture… couci-couça

La poésie ?
Remplaçons-la par sa traduction

23/07

Putain, ma vaisselle sur Internet !
(dont le service Hansi hérité de la grand-mère de D)

« Un crâne vide, c’est un début »
Daniel Johnston

BLIND TEST

« On m’a parlé d’un certain Arnaud Desplechin ! »

« Et moi, d’un dénommé Abdellatif Kechiche… »

« Vos gueules les borgnes ! »

L’après-midi, je regarde les championnats du monde de plongeon
sur France O et je rêvasse à un championnat du monde d’ascension

Faut pas faire chier Miss Mutt tous les quatre matins

22/07

Lassé de la facilité,

Bertrand Lavier s’essaie à la nature morte

CONS DE PAUVRES !

Tous ensemble…

Only The Brave

http://facedl.com/fvideo.php?f=aenenqwkqxnkq&rudy-ricciotti-quotje-suis-un-architecte-

21/07

Recommandée avec accusé de réception

Encore une remarquable réussite de Patrick Bouchiain : le Centre Pompidou mobile arrête les frais, la structure sera, sans doute, détruite (si elle n’est pas, déjà, hors d’usage).
Chaque étape coûtait 600 000 € au lieu des 400 000 prévus… on embauchera, les yeux fermés, les analystes financiers consultés pour rédiger sa déclaration d’impôts.
Fière déclaration d’intention : « Si le public ne va pas au musée, le musée ira au public », sauf que, bien évidemment, les gens qui fréquentaient le Pompidou Circus étaient déjà allés au musée et que le reste du contingent comptabilisé était constitué des écoliers auxquels on avait concocté une approche ludique, mais néanmoins obligatoire de l’art.

Graffiti
 (breton)

« L’austérité, c’est la saignée du médecin de Molière, une manière de mourir exsangue et avec le sourire, persuadé d’avoir enfin trouvé le remède ! », Arnaud Montebourg in Regards n° 13, septembre 2011

Ce que l’on supporte continue.

Une certaine Hélèna Merranot (voir ci-dessous) me demande s’il m’intéresserait d’avoir une aventure avec une femme plus âgée que je ne le suis, je ne suis pas contre a priori, d’autant plus qu’elle est née (c’est ce qu’elle dit, mais je sais pas trop s’il faut la croire) le 27 octobre 1970 !

Je ne sais pas; non plus, si nous avons les mêmes goûts littéraires, mais Hélèna a l’air sympa,
plutôt portée sur les aubergines farcies que sur Vladimir Nabokov, mais… sait-on jamais !

BIENTOT LA QUILLE, BORDEL !

Quand le bâtiment va, tout va !
(Joué-lès-Tours, Istres)

20/07

Grand fou, va !

Puisque l’on me demande de faire suivre cette information*, je ne résiste pas au plaisir de le faire !
J’espère qu’elle vous amusera autant qu’à moi.
Je me suis permis de souligner quelques passages importants du texte**, mais TOUT serait à souligner.

* je m’excuse à l’avance pour le français approximatif dans lequel ce texte a été rédigé par ses expéditeurs,
il existe, évidemment, une version anglaise ; il est à craindre qu’elle soit plus correcte grammaticalement.

** typographié en Comic (ça allait de soi).

That’s The Light Was
And the Light Was !

Institut des hautes études en arts plastiques (Iheap)
Appel à candidature 2013

Nombre de places : 5

Session 2013-2015

L’Iheap dispense un cursus sans équivalent qui offre à ses participants
l’opportunité de se libérer des acquis hérités de l’histoire de l’art
du 20e siècle
. Il propose également de mettre en évidence certains des
enjeux à l’œuvre dans l’art du 21e siècle, une histoire en cours
d’écriture à laquelle les participants pourront éventuellement prendre
part.

L’Iheap s’adresse à ceux qui témoignent un intérêt pour des démarches
singulières et extrêmes émergeant actuellement de façon sporadique dans le
monde de l’art et ailleurs
, à ceux qui souhaitent transformer leur pratique
artistique ou leur activité professionnelle, à ceux qui après plusieurs
années d’école d’art souhaitent mettre à mal un carcan, à ceux qui
rejettent l’art tel qu’il est pratiqué communément
, à ceux qui attendent
d’une école qu’elle soit plus qu’un contexte de production artistique et à
ceux enfin qui, dans des conditions expérimentales, cherchent à mettre des
questions essentielles au travail.

Le cursus complet de l’Iheap se réalise en deux années et est composé,
pour la première, de séances de travail mixant pratique et théorie. La
deuxième année est consacrée à la rédaction d’un rapport d’expériences
faisant état du projet du participant et de l’avancement de sa recherche.
L’élaboration de ce document fait l’objet d’un suivi approfondi par le
personnel de l’Iheap.

Aucune limite d’âge, ni aucun diplôme ne sont exigés par l’Iheap.
Suivre le cursus de l’Iheap équivaut à un post-diplôme.

Les frais de candidature s’élèvent à 75 euros. Les frais de scolarité
s’élèvent à 2800 euros pour les deux années d’études.

La candidature se fait uniquement en ligne selon une procédure simplifiée à
partir de la page suivante : http://iheap.fr/candidature

Date limite des candidatures : le 27 octobre 2013

Candidate cherchant à mettre des questions essentielles au travail

Candidat faisant état de l’avancement de sa recherche

Arielle Dombasle a quelque chose de Dolly Parton en anorexique. Je l’ai récemment aperçue, vêtue d’une longue robe blanche à la Raël, lors du prélude à une étape du Tour de France, contempler, interloquée, le champion local du cri du cochon se rouler dans la paille en imitant la truie en couches… un grand moment  !

Tant que l »on en est aux « ressemblances » qui ont à voir avec l’imaginaire, Thierry Lepaon (CGT) a une tronche d’apparatchik du Soviet suprême (certains syndiqués de la CFDT ou de FO diraient : la tête de l’emploi).

Pour son dernier album (Space Ducks) Daniel Johnston est entouré de bons musiciens, les arrangements sont professionnels, la production, idem, résultat… ça vaut rien.

« J’aime Bordeaux et Bordeaux m’aime » (Alain Juppé, Libération du 20 juin). Décidément, nous n’avons pas grand-chose en commun.

18/07

Ce qu’il chantait ne me plaît pas outre-mesure
(comme rock star, il pouvait s’accrocher, le petit bouchon)
Ce qu’il écrivait n’est pas vraiment mon genre,

mais j’aimais assez son goût pour les alias
(sans compter qu’il était, soi-disant, sérieusement casse-couilles)

UN HOMME
(de face)
&
UNE FEMME
(de dos)

On peut remarquer que la femme a de la cellulite derrière les cuisses, mais des pectoraux plus proéminents

Pour éviter d’attribuer un « genre » à ce que l’on avait coutume de désigner auparavant comme étant un homme ou une femme, certains utilisent désormais le mot : « personne » qui désigne indifféremment l’un ou l’autre. Ça va dans le sens du progrès puisque « personne » est du féminin (alors que, jusqu’à présent, grammaticalement, le masculin l’emportait) et du dévoilement de l’inconscient à l’œuvre : « personne » ça veut – aussi – dire : personne.

Linda Benglis in Art Forum
(A Long Time Ago)

Je parlais le 16 de la chronique un peu niaise d’Heuw et Brissoneau dans le Monde, le lendemain dans Stylist n° 14 un dénommé Jean-Christophe Seznec, plus au fait de la réalité, écrivait quelques lignes intelligentes sur les « liaisons dangereuses » entre sport et toxicomanie, la familiarité des sensations procurées par l’un et l’autre. S’il faut lire Stylist plutôt que le Monde pour améliorer son jugement… on va faire des économies !

J’ai fini par entrer à l’intérieur du magasin de montres situé sur les ruines d’Old England. C’est encore pire que ce que j’avais cru voir en y jetant un bref coup d’œil. L’architecture intérieure est un désastre, il n’y manque, évidemment pas, la fameuse résille qui sert à tout camoufler : la misère et le manque d’imagination principalement. Devant chaque stand de chaque marque se tiennent  les vendeurs ou plutôt les vendeuses, ce qui donne un petit air lupanar à l’ensemble. L’une d’entre elles (pas la mieux, elle arpentait devant un stand moyenne gamme, ni la plus asiatique, elle était antillaise) m’a invité à entrerdans son boudoir, je n’ai pas pu m’empêcher de refuser.
— Je regarde, lui ai-je dit.
— Ah, oui, l’architecture ! m’a t-elle répondu.
— Oui, enfin… surtout comment on peut massacrer un beau magasin.
— Massacrer ?
— Suffit pas d’avoir beaucoup d’argent, hein ? Encore faut-il…
Et puis, brusquement, je me suis demandé ce que j’étais en train de dire et je me suis, surtout, aperçu que j’étais en train d’endosser le rôle de Jean Gabin visitant le claque déserté de Bernard Blier dans Le cave se rebiffe.
J’ai fermé ma gueule et passé mon chemin.

Et ma Rolex, tu l’as vue ma Patek Philippe ?

Le même jour, j’ai décidé d’assister à la présentation à la presse de la prochaine Fiac sur le toit des Galeries Lafayette. Un toit, ça ne se refuse pas (bien que celui des Galeries Lafayette soit accessible au vulgum pecus). Un ami m’avait procuré l’invitation, c’était sans compter sur les multiples barrières disposées pour interdire à l’hirondelle de grapiller le toast au saumon fumé et de se désaltérer au champagne. Premier barrage, une charmante jeune fille cherche mon nom sur la liste où il ne figure évidemment pas ; elle me demande pour quel média je travaille, j’aurais dû lui répondre Minute ou Je suis partout, je bredouille Libération et le Monde pour qui, il est vrai, il m’est arrivé de collaborer (à Cosmopolitan Japon, aussi…), elle n’a pas l’air convaincue… faut dire que je n’ai pas l’air convaincant. En compagnie du majordome maghrébin, j’attends, pour prendre l’ascenseur, que deux autres personnes se pointent, deux Blanches entre deux âges déboulent, tout le monde s’embrasse (Merde ! ils se connaissent tous et ils ne me connaissent pas/plus). On traverse le magasin, les Asiatiques font sagement la queue devant le stand Vuitton (ou Chanel, je ne me souviens plus), j’entame une conversation anodine avec la personne la plus proche du troisième âge, je crois que la deuxième n’est autre que Jennifer Flay (cf 15/07). Un Noir nous sert de liftier. Terrasse, jolie vue, moins belle que celle des toits de la Comédie française, mais faut pas faire le difficile non plus. Merde ! Deuxième barrage… tenu par Christine Colin que je connais pour avoir travaillé avec elle à l’inauguration du Miam. On se serre la main. « Tu es journaliste, maintenant ? » Son assistante a le stylo suspendu au-dessus de la liste où je ne figure pas.
Pouce en l’air ?
Pouce en bas ?
Tic ! Tac ! To !
I feel high ! I feel low !

Et si j’étais vraiment journaliste ?
« Pas de souci ! » fait Christine Colin qui n’est pas dupe.
Il n’est pas mauvais, de temps à autre, de se sentir humilié.
Je rentre.
Je ressors cinq minutes plus tard.

Demi-tour, droite ! droite !

Sur Internet, on me propose de devenir « Hôtesse d’accueil », mais comment ont-ils bien pu savoir : non seulement que j’étais doué pour l’accueil plus que pour le reste, mais qu’en plus, j’en avais toujours rêvé ?

CAGOLES GTI

En prime, j’aurai des super-copines

Je suis à gauche sur la photo,
je suis moins jolie que ma copine
qui ressemble à Caroline de Monaco,
mais mes seins sont mieux refaits
(elle a eu 20% sur les prothèses,
résultat : le chirurgien a torché).

16/07

Boire ou conduire, il faut choisir

Une tribune amusante de Christophe Brissoneau (sociologue) et de Denis Hauw (professeur de psychologie du sport) : « Pour une  nouvelle prévention contre le dopage » dans Le Monde du 29 juin.
On peut y lire entre autres : « En laissant de côté la question éthique des atteintes aux libertés individuelles des coureurs… » Ah, bon ! Rien que ça ?
Et bien, en laissant de côté le fait que les sportifs sont « théoriquement » libres (ce qu’ils ne sont pas pratiquement ni, d’ailleurs même, théoriquement puisqu’ils sont, pour leur grande majorité, des esclaves), nos deux éminents spécialistes proposent de prévenir le dopage à tous les niveaux par des moyens faisant appel en majorité à la connaissance, à la raison et à la conscience comme si ces vœux pieux énoncés sur ce mode pouvaient avoir une quelconque influence sur des jeunes gens qui n’ont que le sport (et ses rêves) pour échapper à leur médiocre condition, comme si le sport (de haut niveau) et la (bonne) santé avaient quelque chose à voir, comme si le sport, la drogue et leurs sensations communes n’avaient rien à voir.

15/07

Aujourd’hui, repos

Pour la Fiac, Jennifer Flay hésite

Cécile Duflot a un coup de moins bien

VRAOUM !

La primo-romancière de faible cylindrée,
de marque Stock, s’éclate en bikini sur les circuits
avant de se faire roder le gicleur à la rentrée

14/07

A défaut de les empêcher*, on constatera les dégâts

puisqu’il n’est plus question de les interdire

Mohammed, un « lycéen de 20 ans » (il accusait un léger retard*) des Marronniers, un quartier sensible de Gonnesse (Val d’Oise), est « mort sous les coups de batte de base-ball ou de barre de fer […] Une lame de couteau lui a sectionné l’artère fémorale » (Le Monde du 13-14/07). La Guerre des boutons s’est radicalisée entre les Longeverne de Gonnesse et les Velrans de Saint-Blin depuis le vol d’un scooter il y a cinq ans à Gonnesse, à moins que ce soit une plaisanterie à propos d’un bégue de Saint-Blin qui ait déclenché les hostilités ; les sujets sont d’importance ! Les institutionnels, depuis le responsable du centre socioculturel jusqu’à l’adjointe à l’éducation, s’interrogent doctement et convoquent le genre d’arguments cent fois répétés chaque fois qu’un P’tit Gibus passe l’arme à gauche ; comme ils sont usés, ne s’appliquent pas en la circonstance ou bien n’expliquent rien, une responsable en avance un autre : « On a voulu mettre tous les équipements dans chaque quartier. Du coup les habitants n’en sortent plus. »
Un ghetto équipé reste(rait) donc un ghetto ! Cela laisse peu de latitude aux politiques municipales. Je conseille donc à ceux qui en sont responsables d' »organiser les complémentarités », de « mettre en place des dispositifs », de « réaménager des passerelles », de « lever les freins à l’embauche », d' »alléger les conditions de la formation », de « mutualiser les usages », de « changer d’échelle », de « sensibiliser aux pratiques responsables ». En gros et en détail de continuer à se foutre de la gueule des Mohammed d’ici et d’ailleurs.

il a, finalement, obtenu le baccalauréat (posthume),
ce qui, de son vivant, ne lui aurait, rigoureusement, servi à rien.

13/07

Le talent, c’est que dalle ! Il n’y a que le courage d’en avoir qui compte.

Je ne suis pas contre les analyses des grands dépressifs* (Murray/Clair/Debray/Debord/Millet), je pourrais même avoir les mêmes, le problème c’est que je ne suis pas dépressif !

* je vais jusqu’à regretter la mort de certains (ils me manquent)
et que d’autres ne soient pas vivants davantage

La preuve : il est des exemples de fakirisme dont je ne déteste pas le résultat

TOUT Y EST
ET MEME DAVANTAGE

Sans compter que, si nous continuons à ne pas vouloir parler le même langage, nous n’allons pas nous comprendre

12/07

J’ai appris que Joy Sorman* dont je savais qu’elle était une spécialiste reconnue en boucherie traditionnelle et en matelas haut-de-gamme était également une éminente spécialiste de l’art populaire puisque, avec Jean Blaise et Patricia Buck, elle est chargé de porter un « regard singulier » (à trois, ça ne va pas être pratique) sur les collections de l’ancien Musée national des arts et traditions populaires à l’occasion de l’ouverture du Mucem (je ne sais pas pourquoi, mais je renifle l’escroquerie à son propos… « un musée de la complexité avec une dimension un peu dérangeante », je sens l’arnaque communicationnelle !)

il y a des gens qui ont tous les talents.
Bernard-Henri Levy par exemple qui a conçu « un roman d’exposition » à la Fondation Maeght
ou alors Patrick Poivre d’Arvor qui met en scène Don Giovanni.
C’est l’été… le rosé frais… le taboulé… la qualité qui prend le dessus.

La mozzarella, ça donne un twist  méridional à la vérité !

Je ne vais pas m’emmerder à tout (re)copier, alors, allez direct sur le site ci-dessous. C’est pas fin, mais moi, ça me fait rire.

http://dasdingbat.free.fr/collection.htm

11/07

Jane des bois envoie du bois

10/07

I Phone, mon bel I Phone, dis-moi qui est la plus belle !

Comme il n’y a pas plus friand de nouveautés que moi, j’ai acheté le numéro 1 de Vanity Fair. C’est le genre de magazine qui ne sert à rien (sinon à vendre des bidules aux pétasses de sexe masculin), il manque juste Marc Lambron à l’éditorial pour que l’on puisse le confondre avec Madame Figaro ; c’est le genre de magazines où l’on n’apprend rien et que l’on a lu cent fois sous différentes formules, images comprises, même la marchandise est la même (forcément, elle s’adresse aux mêmes catégories de population).
Une chose me semble intéressante en revanche, c’est la consigne que l’on a dû donner aux « auteurs » : oubliez le style et ses effets… des faits, des faits, des faits… WhenWhoWhereWhy ! Les standards anglo-saxons en indigène, ça sonne bizarre, ça donne un drôle d’effet… un effet rédaction, niveau BEPC. L’anglais sans style c’est un style, le français sans style, ça ne ressemble pas à grand-chose, surtout manié par des gens qui n’ont pas de style.
De toute façon, l’important n’est pas là, l’important c’est de se soumettre à l’Empire. Et pour ce qui est de la veulerie, c’est parfaitement réussi… il est vrai que, depuis l’Occupation, nous sommes leaders en la matière !

Quelquefois…

on ferait mieux de fermer sa gueule

Le genre de phrase dont je parlais en mal le 04 de ce mois (et du même auteur qui plus est !) peut être juste. En tous les cas l’une d’entre elles : « Pour savoir, il faut imaginer » est citée en ouverture d’un chapitre du meilleur livre que j’ai lu cette année : La grande terreur en URSS 1937-1938 de Tomasz Kizny aux éditions Noir sur blanc (40 € certes, mais on peut se dispenser d’acheter une bonne dizaine de livres indispensables pour acheter celui-là et donc, en définitive, faire de substantielles économies).

08/07

Aujourd’hui : repos

06/07

Palais de Tokyo
Parking devant
Parking dedans

Il se rêvait Tapie, il se réveillait tapette.

Le petit Virenque est sur la bonne voie

05/07

DEFOURESTATION
EQUITABLE

Caroline a loupé son rendez-vous chez l’esthéticienne
(elle avait ses règles)

Marie Claire a changé de formule, on sent la direction décidée à dépasser ELLE sur la gauche ; pour ce faire, ils ont engagé de nouveaux chroniqueurs dont Caroline Fourest. Je n’ai jamais lu ce qu’écrit cette dame, mais il semble qu’elle occupe une place assez importante dans la médiasphère, qu’elle soit experte en tout, donc du genre incontournable sur les ondes et sous le spots.
Pour l’occasion, elle a signé un billet intitulé « Toutes à poil » où il est question d’épilation. D’après ce qu’elle avance, il y aurait « deux poids, deux mesures » en ce qui concerne le poil (comme dans l’ensemble du champ social) : la femme devant s’épiler et pas l’homme… c’est un sujet bien ténu, mais mettons qu’il ait un intérêt !
D’après elle, cette inégalité entraîne une « perte de temps » au même titre que les règles (je ne vois pas trop le rapport) et les « tâches ménagères mal réparties », sans compter qu’elle a un coût (financier s’entend). Si j’ai bien compris : l’épilation, ça coûte un max (les tampons à la chlorophylle également) et ça fait perdre du temps ! Si j’ai encore mieux compris, Caroline Fourest dit des conneries : excepté les barbus (les moustachus dans une moindre mesure), les hommes se rasent tous les jours ; cette sinécure virile prend du temps et coûte de l’argent.… et alors ? Si elles veulent gagner du temps pour embaucher plus tôt à ELLE ou plutôt à Marie Claire, rien n’empêche d’ailleurs les femmes de manier le rasoir multi-lames au lieu du caramel, de la cire, du miel ou Dieu sait quelle saloperie qui colle. 
Pour rétablir l’équilibre (sic) selon Salomone Fourest, il faudrait  que les femmes soient payées 30% de plus que les hommes (et non l’inverse) pour compenser leurs pertes (blanches ou autres). Je crois surtout que vouloir à tout prix prouver qu’une différence est obligatoirement une inégalité relève de l’hirsutisme dialectique ou plus simplement de la bêtise up-to-date, que Marie Caroline a perdu une occasion de fermer sa gueule et Marie Claire gagné une chroniqueuse de première bourre (façon de parler).

04/07

Le Roy est mort
Vive le Roy

De l’expo Lichtenstein à Beaubourg, j’ai retenu cette déclaration de Roy : « On peut considérer ces points (dots) comme ayant un sens purement décoratif » et c’est vrai que sa peinture va avec tout. C’est jeune ! C’est gai ! C’est pop ! Ça casse pas trois pattes à un canard, mais en bonneterie (je vous recommande les coussins en vente au rez-de-chaussée), c’est parfait comme cadeau d’anniversaire à une jeune fille lassée des mugs Warhol.

C’est « personnel » (Je m’excuse !), mais je commence à en avoir plein le cul des formules en apparence paradoxales/en réalité absolument creuses. Exemple : « Regarder c’est devenir image » (George Didi-Huberman…  grand spécialiste en la matière). On peut, évidemment, les décliner à l’infini : écouter c’est devenir son, écrire c’est devenir virgule ; tout cela allant assez bien (penser c’est assortir ses chaussettes et ses opinions politiques) avec : c’est le regardeur qui fait le tableau, la lumière est pétrie par l’ombre, le mouvement naît de l’immobilité… Et mon cul, c’est du poulet ?

T’en veux une aile ?

Les « protestataires », du moins ceux qui appartiennent à la sous-catégorie qui manifeste sur la voie publique, se déguisent de plus en plus ; comme s’ils se posaient des questions sur le sérieux de leurs protestations, comme si seul moyen de faire exister leur opposition était de dénier son sérieux. Evidemment, on se doute de l’efficacité de cette contestation carnavalesque et de l’efffroi qu’elle sème ! 
« Après une petite heure de chants, de danses et de confrontation, la fête se termine. dans le calme, les militants sont encadrés par la police jusqu’à la station de métro la plus proche ». L’Humanité, le 13 juin 2013.
S’ils n’ont pas de pain qu’on leur donne des serpentins, des djembés, des confettis et des cornes de brume !

Dans tous ces débats sans fin sur les « élèves en difficulté », on se rend très vite compte qu’en réalité ce sont les enseignants qui sont dans cette situation (et pas près d’en sortir contrairement à certains de leurs élèves en difficulté qui réussiront brillamment dans le commerce et/ou la pharmacie).

Je ne sais pas pourquoi
(peut-être parce que c’est vrai)
j’ai toujours eu l’impression que Jane Fonda
était le genre de fille qui accepterait de coucher
avec un type du genre de Regis Debray

s’il le lui demandait poliment

« Les jeunes sont très souvent cons, parce que leurs voix sont des échos ! Il est normal que leur parole soit pleine de clichés, ils apprennent, ils répétent. » Régis Debray, Le Bel âge (Flammarion).
Je suis bien d’accord, mais je me demande si les vieux cons ne sont pas dans le même cas ; à son âge, Régis Debray devrait le savoir, mais peut être que personne ne le lui a appris ou alors, il n’écoutait pas (ça m’étonnerait, Régis est du genre fayot).

03/07

Billie, c’est quand tu veux !

Mais n’attends pas trop quand même…

02/07

Franchement, juin a été pourri

01/07

Gambas para todos