AU JOUR LE JOUR
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2011
(quatrième trimestre)

Margaritas ante porcos

31/12

BONNE MIGRAINE ET
JOYEUSES CEPHALEES !

INDIGNES
INTOUCHABLES
MEME COMBAT !

30/12

Pour mes cadeaux de fin d’année, Amazon me propose quelques ouvrages « susceptibles de m’intéresser » : Eloge du mauvais goût, d’un certain Frédéric Roux et Mathilda de Valery Giscard d’Estaing (à qui l’ouvrage précédent est dédié).
Les algorithmes me cernent ! Et se rapprochent dangereusement… on me proposera bientôt des livres que je n’ai pas écrit et même certains que je pourrais lire.

Encore heureux, son mari serait un sale con !

Tout comme Amanda Sthers, je ne suis pas d’accord avec Stendhal*, hormis le fait que l’on peut ne pas en avoir envie, on peut nourrir quelques scrupules à baiser la femme d’un brave type (sans compter que l’on peut être déçu… elle est brave aussi).

* « Pas d’ami pour l’amant »

J’ai trouvé ce matin dans une poubelle (de la Croix Rouge), l’après-crise est commencé d’Alain Minc (collection Idées/gallimard). L’auteur présenté sur la quatrième de couverture comme « industriel de gauche » (sic)  avait déjà le goût de la prophétie et son talent inné pour le paradoxe tiède : « Le pire est devant nous, mais la crise est pourtant dépassée » ; « nous sommes déjà dans l’après-crise ».
Ouf ! Je sais pas vous, mais moi, je suis soulagé (l’ouvrage date de mars 1984).
L’après-crise (à l’époque) nécessite, d’après notre Bonobo + 5 : « davantage d’Etat » (« pour mieux ruser avec les lois du marché ») ; « davantage de marché » (« seule issue aux impasses de l’Etat-providence ») et « davantage de société civile » (« seul facteur de rééquilibrage spontané »).
En résumé, en période d’après-crise, on a besoin d’un peu plus de tout.
Je réclame pour ma part, aujourd’hui plus qu’hier, mais bien moins que demain, davantage de Minc.
Beaucoup davantage !

Less is Minc

Quand ça s’approche, ça recule !

Ne PAS aimer les pauvres me semble une excellente raison d’être communiste.

Ce matin j’écoute France Inter d’une oreille distraite, l’invité du journal est Michel Serres, le type que j’ai entendu dire le plus de conneries à la minute sur le ton de celui qui est TRÈS intelligent.
Ça ne tarde pas…  le journaliste nous informe de la découverte du carnet de compte très bien tenu (comme quoi, quand ils veulent, ils peuvent) d’un dealer marseillais faisant état de revenus mensuels (tous frais déduits) d’environ 100 000 € (nets d’impôts). Notre académicien par ailleurs – sans doute –  toxicomane notoire (et familier bien connu des stades et des couloirs des cités) objecte immédiatement : « Et le salaire des entraîneurs de foot ! Et le salaire des footballeurs ! ». Certes, certes… je ne m’aventurerais pas sur le terrain glissant de la morale (où notre académicien, sans nul doute, excelle comme Zidane au petit pont), mais je me risquerais juste à faire remarquer (puisque le journaliste ne l’a pas fait) à notre académicien-anarchiste-ennemi-juré-du-football que, jusqu’à présent (sans compter la fatigue que peut occasionner sa pratique), le sport est une activité LEGALE contrairement au commerce de produits stupéfiants.

29/12

Jacques Gaillard  et Philippe Muray ont à peu près essoré tous les effets comiques des « psychologues sont sur place », évidemment, ils n’ont pas été jusqu’au bout de la réalité (qui est infinie) puisqu’une cellule psychologique vient d’être ouverte pour les victimes de la « Madoff de Chinon ». Il faudrait donc, au lieu de leur coller un contrôle fiscal sur le cul, consoler les victimes d’une escroquerie banale (« Demain on rasera gratis et ce Livret A GTI va vous rapporter 20% nets d’impôts ! »), se préoccuper de la psyché de tous ceux qui voulaient gagner du pognon sans rien branler (sur le dos de qui ?) sans se poser la question de savoir ce que pouvait bien vouloir dire ce taux anormalement élevé et pourquoi on leur proposait une telle aubaine, précisément à eux qui n’étaient pas réputés très malins !
Les autres ? Ceux qui mettent quelque distance entre leurs désirs, leurs rêves et la vulgarité obligatoire (« Faire travailler son argent ! »… Mon Dieu ! A moi Bloy ! A moi Bernanos !), qu’ils crèvent ! Les salles d’attente (avec Philosophie Magazine et Psychologies Magazine en libre consultation) des cellules de soutien leur sont définitivement interdites.

Je n’ai besoin d’aucune aide pour échouer, et bien, malgré tout, ils sont nombreux ceux qui me proposent la leur. 

Je me sens, parfois, dans la position de l’aveugle à qui l’on fait perpétuellement traverser une rue alors qu’il ne désire pas le faire, qui ne dit pas « Merci ! » et à qui l’on reproche son ingratitude.

NEVER EXPLAIN
NEVER COMPLAIN

28/12

Occupez ce que vous voulez,

on ne vous oublie pas pour autant

27/12

Renseignement pris, « Quand même et Mépris », la fière devise au fronton de la charcuterie de Sainte Hélène (cf le 23/12) n’est que la réponse à une banale querelle de voisinage.
A chacun ces pois sauteurs !

« ll y a deux sortes d’écrivains. Ceux qui le sont, et ceux qui ne le sont pas. Chez les premiers, le fond et la forme sont ensemble comme l’âme et le  corps ; chez les seconds, le fond et la forme vont ensemble comme le corps et l’habit ».

Karl Kraus

Indignez vous !

26/12

En Principauté, certaines banquières
seraient prêtes à tout pour sauver l’€

Bisous !

Malgré tout le bien qu’en ont dit Télérama et les InrockuptiblesAn American Trilogy, l’album de Mike Newbury est excellent (quoique les arrangements soient un tantinet pompeux).

25/12

Champagne !

24/12

JOYEUX NOËL

23/12

2011
est vraiment une année de merde,
cette femme n’a plus d’argent

Pascal Quignard écrit comme il se peigne… avec un peigne.

Je me souviens d’une charcuterie à Sainte Hélène (Gironde) au fronton de laquelle, on pouvait lire cette devise mystérieuse : « Quand même et Mépris ».

Rentrée littéraire février 1967 : Françoise Emmanuelle Sauron (Gallimard), Jean Michel Gardair (Minuit), Claude Jaquin (Denoël), Michel Piedoue (Gallimard), Jean Claude Sordelli (Buchet-Chastel), Serge Combard (Laffont), Eric Westphal (Gallimard), Guy Heltz (Gallimard), PIerre Hulin (Gallimard), Gilbert Gaston (Gallimard) Anne Loesch (Grasset), Jacques Duchateau (Gallimard) Marcel Cramer (Gallimard) Guy Sajer (Laffont), J.E. Delvare (Calmann Levy).
Les éditeurs sont toujours là… les auteurs ? Faudrait vérifier !

BILLY BOOK

Emmanuèle Bernheim, ça c’était du roman* !

* et pas long en plus.

Et moi aussi, je croise des « people » ! Chez ma marchande de légumes, j’ai fait la queue avec Alain de Greef, il a acheté un kilo de patates de marque Pompadour. Il n’a pas l’air frais.

Si l’on excepte les stagiaires, dans une maison d’édition, les seuls précaires, ce sont les auteurs.

C’est Nicolas Ungemuth (que je ne connais pas) dans le Figaro Magazine qui m’a ouvert les yeux à propos de deux ou trois choses que je percevais confusément, mais que je n’avais pas suffisamment rapprochées : CorMack McCarthy est à la littérature ce que TaranTino est au cinéma… un (grand) Guignol !

Renseignement pris,
Nicolas Ungemuth est un critique musical
assez célèbre pour avoir publié dans Rock & Folk
une liste des 40 plus mauvais groupes de rock de tous les temps

(Pink Floyd, U 2, Police, Genesis, etc)

Du coup, je me suis demandé quel mauvais groupe de rock pouvait être comparé à CorMack McCarthy… Peut être les Doors (pompeux, grandiloquents et tout aussi surfaits) !

Encore heureux,

il n’y a pas que des anonymes
qui nous écrivent,

il y a aussi des célébrités
qui ne nous écrivent pas.

D’après les politiques, le soutien des librairies indépendantes ressort de l' »écologie urbaine » ! Autant dire que les libraires ont les cuisses propres. Ils ne seront bientôt plus que des figurants (on fera en sorte qu’ils ressemblent à Hugh Grant en mâle et à Audrey Toutou en femelle) pour décor urbain (avec lampadaires 1900 au xénon, zones piétonnières et bornes anti-stationnement), un peu comme les paysans font office de jardiniers-paysagistes subventionnés dans nos campagnes.

Patrick Bouchiain dans le Figaro du 29/03/2007 : « J’ai fait du développement durable sans le savoir. Pour le Lieu Unique à Nantes, nous sommes allés chercher en Afrique des tôles que la France y jetait ». Il a, surtout, dit une belle connerie après en avoir fait une encore meilleure (sans le savoir) : aller chercher des tôles en Afrique pour les ramener en France, ça pollue pas, couillon ?

Je suis né un an et un jour après Dick Rivers, il existe un Frédéric Roux qui habite à Waterloo (Avenue de la Vieille source) et mon deuxième prénom est Napoléon. Avec ça comment voulez vous réussir ?

L’inconnue du Nord Express

Jour du poison

22/12

Il faut être résolument post-moderne

J’en suis juste un peu plus loin…

Chaque fois que je relis (tous les jours) ce que je viens d’écrire sur Ali, je pleure comme un veau…
Tous ces gens qui ont disparu,
ce temps qui ne reviendra pas.
Sa beauté !
Sa jeunesse !
L’innocence…
Depuis le début (2000), et c’est aussi (hormis ma paresse naturelle), l’une des raisons pour laquelle j’ai tant tardé à commencer à écrire cette bio, j’ai eu l’impression que, lorsque j’aurais fini de l’écrire, Ali mourait. Cette impression ne m’a pas quittée, je me sens (toutes proportions gardées) un peu dans la situation de Larry Holmes, qui a été obligé de tuer Ali une première fois. Sur le ring. J’essaie de le faire comme l' »Assassin d’Easton », professionnellement, mais délicatement.
Evidemment, mon éditeur adorerait sûrement que la mort d’Ali coïncide avec la sortie du livre… les boxeurs n’ont jamais les mêmes valeurs que leurs managers !

OÙ IL EST QUESTION
DE LA CONDITION FEMININE

THESE

ANTITHESE

ANNEXES

SAPIN/SAPINE

21/12

C’est signé Guillaume Pilet,
mais j’ai l’impression d’avoir vu ça quelque part…
je ne sais pas où !

« Là où manque l’occasion d’extérioriser un talent, le talent manque aussi. »

Ludwig Feuerbach

« Ce qui m’intéresse, ce sont les idées des autres, les miennes, je les connais. »

Jean-Claude Fasquelle

Les auteurs sont de grands enfants,
il leur faut leurs petites gouttes

L’âme serait ce qui fait tenir notre corps ensemble.

Ce serait un temps étrange celui où l’eau prendrait feu parce que l’on saurait (pourrait ?) extraire du gaz des pierres, et qui nous étonnerait beaucoup.

Imaginons des mères qui ne pourraient nourrir des enfants sortis de leur matrice et nous aurions une idée des temps que nous vivons (et un dégoût aussi des méthodes « humaines » qui y sont employées).

La lumière nous a volé la nuit.

Ce qui est important, c’est que les déchets (nucléaires ou pas) bougent.

Les bonnes idées sont souvent les plus ordinaires

Lorsque je vois tous ces gens se faire du pognon sur mon dos, je ne trouve pas ça vraiment injuste… Jamais, sans compter que : « plaie d’argent n’est pas mortelle », mais, quelquefois, je me demande si c’est très honnête de leur part et puis après, je me dis… « Bienheureux les simples d’esprit car ils ne savent pas ce qu’ils font ! »
C’est mon fond chrétien, les pauvres, il faut avoir pitié, sinon ils sont capables de mordre (pas très fort).
François Mitterrand avait ses pauvres, j’ai les miens (alors que je suis moins riche qu’eux).

20/12

Et pendant ce temps là, l’école des Beaux-arts de Nantes sort de terre !

J’ai appris que Pierre-Jean Galdin s’était présenté pour être nommé à la tête des Abattoirs à Toulouse et au Frac Midi-Pyrénées (qui auraient récemment acquis treize (13 !) pièces de Présence Panchounette passées au préalable au Carbone 14)).
Un nommé Olivier Michelon lui a été préféré, je trouve ça dommage, revenu sur le terrain de ses premiers exploits, Pierre-Jean Galdin aurait pu récupérer les ruines qu’il y a laissées… Labège Innopôle, par exemple !

Ce n’est qu’un début, continuons le combat !

« Ce n’est pas un haut parleur qu’on a dessiné. Ce qu’on a dessiné c’est de l’air en vibration* », Philippe Starck à propos des enceintes Parrot. avec dock pour iGimmick. Je suis bien d’accord, ce sont, surtout, deux objets très laids comme beaucoup d’objets dessinés par Philippe Starck (sans compter qu’ils doivent être très chers et pas très bien marcher).

* Un rot ? Un pet ?

Jacques Beaufort soigne ses vignes en Champagne par « aromathérapie (essence et huiles essentielles) et homéopathie »… « Respect » comme il est dit dans le supplément Styles de L’Express ! L’iDiotie est sans limites.

Philippe Muray, en son temps, avait apporté son soutien à Jean-Pierre Chevènement. Cela diminue d’autant l’intelligence (aujourd’hui démesurée, puisque même Fabrice Luchini pourrait l’apercevoir) qu’on lui prête.

Franchement, moi, les maîtres du monde, j’aimerais qu’ils soient plus beaux, mieux habillés et qu’ils jouissent davantage de leur position. S’ils mènent le monde pour ressembler à des guichetiers du Crédit lyonnais et réaliser les rêves d’un kinésithérapeute (Merco, bimbo et pataugeoire à débordement), ce n’est pas la peine qu’ils se donnent le mal qu’ils se donnent et qu’ils nous fassent autant chier.

On n’arrête pas le progrès, on trouve désormais sur le marché un aspirateur si extraordinaire qu’il aspire tout seul et tellement bien qu’il faut un deuxième aspirateur pour aspirer tout ce qu’il a oublié d’aspirer.

Entre « Je n’y comprends rien » et « Je m’en doutais », l’écart est faible.

Je suis à deux poignées de main
de Barack Obama
et de Tyra Banks,
mais ça ne complète pas mes trimestres pour autant

19/12

J’entre avec le ravissement que l’on devine
dans la période la plus con de l’année
(celle où il faut faire semblant d’être heureux)

Je ne connais pas Karole Rocher, elle ne semble pas très « distinguée », je ne sais pas dans quels films elle a tourné (exceptés certains que je n’ai aucune raison d’aimer), je ne sais pas si elle est une bonne actrice, mais tout ce que je lui ai entendu dire hier sur France Inter m’a semblé frappé au coin du bon sens et plutôt sympathique.

En couverture de Medias le portrait de David Pujadas avec cette accroche (« signée » du même) : « Notre problème ? Le panurgisme ».
Moi, ça me fait rire* !

* c’est ça ou la corde.

L’homme qui n’espère rien est un terrible optimiste

Paul Claudel

Samedi matin, dans Thé ou Café*, Catherine Ceylac offre mon livre à son invité, Gaspard Proust qui lui dit : « Ça tombe bien, je voulais l’acheter ! »
C’est bien connu, une promo réussie commence par une vente foutue !

* au cours de l’émission, j’ai noté une remarquable intervention de Jean-Paul Kauffmann (otage retraité) :
« En France, on est Bordeaux ou on est Bourgogne ».
Champagne pour tout le monde (ou au moins Tariquet) !

On a fait, en son temps, tout un pataquès de la phrase très pétasse de Jacques Séguela : « Qui ne s’est pas offert une Rolex à cinquante ans a raté sa vie ! » ; pas grand monde n’a relevé celle de Gérard Miller au mariage de Fabienne Servan-Schreiber (productrice) avec Henri Weber (fondateur de la LCR, sénateur socialiste) : « Qui n’est pas invité ce soir n’existe pas socialement ».
Des psychanalystes ou des publicistes, il faut choisir ceux que l’on pend(ra) les premiers.

Les brunes ne comptent pas pour des prunes

« Marine Le Pen a raison », Daniel Cohn Bendit. Antenne 2, dimanche 20 h 41. Quand l’inconscient parle, il faut tendre l’oreille.

17/12


CE WEEK-END,
ON CROIT EN SON DESTIN

16/12

Prophéties & prévisions météo

« A mon avis, avant dix ans, tout le monde lira Paradis avec le sentiment d’évidence qui est aujourd’hui celui d’un lecteur de Billy Budd ou de Salambô« , Philippe Sollers, Le Nouvel Observateur (19/01/1981).

« Je continue à me garder de la critique littéraire, genre pour lequel je me sens mal fait », Jean Louis Ezine interrogé par Jérôme Garcin et Gilles Pudlowski in Les Nouvelles littéraires.

« Cet escroc génial, je l’ai escroqué à mon tour », Catherine Breillat à propos de Christophe Rocquencourt in Elle.

mais la gaieté ne lui est pas interdite

15/12

« Les tableaux finissent toujours par atterrir au-dessus du buffet, c’est une fatalité naturelle. Alors, tout ce que je fais, c’est d’intégrer moi-même le buffet dès le début, ça épargne des déconvenues. », John ArmlederLe Monde, 28 octobre 2011.
C’est bien vu (Armleder est un des artistes les plus intelligents que je connaisse), mais ce qui pousse le bouchon plus loin encore, c’est de traiter le tableau comme un buffet (cf infra, le deux décembre).

L’APOCALYPSE, ÇA VA BIEN CINQ MINUTES !

La crise, je m’assois dessus

Les cons, je les prends par surprise

13/12

Villepin, c’est Giscard avec le vent de face.

Ah, la légèreté des Portos de Saint Julien, la délicatesse des Vermouths du Languedoc-Roussillon, la complexité des sodas vieillis en fûts de chêne !

Vivement les soldes avec Patti Smith
(70% de hurlements en moins*)

* je voulais dire « en plus » !

Les analphabètes produisent les livres dont ils ont besoin.

J’ignore si l’on élevait les volailles en batterie avant d’enfermer les hommes dans des camps, mais je crains fort que ces derniers aient servi de modèle aux élevages de poulets. Ce que l’homme fait subir aux autres espèces, il faut toujours qu’il l’éprouve sur lui même ; l’inhumanité a ses obligations.

Croisé Jack Lang (en longue doudoune noire, un téléphone collé à l’oreille) devant chez Arnys, rue de Sèvres, à l’endroit où se tient d’ordinaire un pauvre homme qui ne cesse de psalmodier : « La poésie, ça vaut bien le prix d’un sandwich ! ». J’ai craint un instant que Jack Lang ait été engagé pour le doubler ou, pire, pour le remplacer.

J’emmerde la poésie !

12/12

Frédéric Malle*, éditeur de parfums d’auteurs… Ben, voyons !

* son meilleur ami serait… Manuel Carcassonne, éditeur d’auteurs de merdes parfumées !

La région Lorraine ouvre un avis d’appel public à la concurrence pour « l’accompagnement opérationnel portant sur la mise en place d’un pôle lyrique symphonique et chorégraphique en Lorraine », en précisant que c’est un « MARCHE de PRESTATIONS INTELECTUELLES ».

« Critéres de sélection : Le choix de l’offre économiquement la plus avantageuse » !

Les messins n’auront ni les meilleurs danseurs ni les meilleurs chanteurs disponibles, mais ils auront les artistes les plus avantageux. C’est un critère comme un autre, il ne se voit ni ne s’entend, mais il se mesure.

Dans son numéro daté du 15 octobre, le Figaro Magazine publie une enquête sur les dépenses des collectivités territoriales. Comme il se doit, les gaspillages sont dénoncés, l’irresponsabilité généralisée aussi, etc, etc. Il y a des tableaux, des graphiques dans tous les sens pour faire scientifique et que chacun aille vérifier si son maire ne claque pas trop de blé pour aménager les zones piétonnes et raquer les balayeurs. Les impôts locaux les plus élevés sont ceux de la ville de Grenoble, comme par hasard sous gestion socialiste (741 € par tête de pipe). Ouh la honte ! Si l’on se réfère au tableau, Bordeaux (UMP) est placé juste derrière avec 736 € par habitant, ce qui ne constitue pas un écart très significatif (les deux villes ont dû être départagées à la photo-finish), juste derrière Bordeaux, on trouve Nice (UMP), 706 €, juste derrière, Nîmes (UMP), Montpellier s’intercale dans ce grupetto, mais l’on retrouve ensuite Orléans (UMP)… Bref, je ne sais pas si la démonstration est très probante.

10/12

CE WEEK-END
ON EXIGE LE PIRE

09/12

Le livre papier, moi, je m’assois dessus !

On peut voir à peu près partout dans la presse des publicités pour le Kindle d’Amazon (99 €, une bonne idée de cadeau pour Noël), on peut lire sur l’écran de l’engin les premières lignes de ce que l’on suppose donc être un livre. Première phrase* : « La sonnerie pénétra sa conscience comme une aiguille brûlante »… Putain, ça doit faire mal !
Ce qui fait mal aussi, c’est la suite : « Il rêvait d’un mur éclaboussé de soleil. Il marchait en suivant son ombre le long de la paroi blanche. Le mur n’avait ni début ni fin. Le mur était l’univers. Lisse éblouissant, indifférent… » Ça chauffe ! L’écran total est conseillé pour lire le reste sans risquer les brûlures au second degré.
On sent qu’Amazon a frappé fort en choisissant un styliste de qualité pour rassurer ceux qui doutent encore de la pureté de ses intentions. Renseignement pris, il s’agirait de Jean-Christophe Grangé.
On ne pourra pas dire que l’on n’était pas au courant.

* en Latin, Incipit

Derniers Avents

L’agence Standard & Poors vient de me retirer mon triple A. Personnellement, je ne pensais pas le mériter.

L’identité nationale se reconstruit sur des bases solides : on rigole du bon nègre (« Y a bon Banania ! ») et de l’accent norvégien (« Vranzais, kolossal finesse ! ») et nous portons le plus grand intérêt aux images d’une caméra de surveillance.

La pensée négative est dans l’impasse

08/12

SILICONNE QUAND TU NOUS TIENS !

07/12

Les accords franco-allemands
semblent être sur la bonne voie

Après sa tournée triomphale
Véronique « Wanda » Ovaldé
« la plus rock and roll* des écrivaines françaises »
d’après
François « Elvis » Busnel
est rentrée en studio

* le genre musical préféré de François « Vince » Fillon

ZZZ*

POUR TOUT LE MONDE

* TRIPLE Z

La servitude volontaire, nous savons à peu près où cela nous a menés, mais nous ignorons où pourrait nous mener la volonté de servitude.

Une bonne petite dépression nerveuse me ferait du bien

06/12

C’est vrai qu’il y a la même proportion de cons chez les gens faisant profession d’intelligence que dans le reste de la population.
Peut-être même davantage…
Je n’ai pas eu besoin de chercher longtemps pour trouver un exemple récent : « Le rapport à l’image du candidat est devenu lui-même un critère de sélection. Le temps vous expose à la réalité de ce que vous êtes. Si vous n’êtes pas capable de vous maîtriser dans la durée, de ne pas lâcher dans une foule « Casse-toi pauv’ con », vous ne résistez pas à l’examen de passage qu’est la campagne » !

Stéphane Fouks, rapporté par Libération

Dans l’industrie culturelle, 40% des tâches sont assurées par des stagiaires, dans ces conditions, on ne s’étonnera pas de devoir s’enfiler des œuvres du même tonneau.

Chaque fois que je prends le TGV, je regrette de ne pouvoir pulvériser à coups de marteaux les sièges conçus par Christian Lacroix.

A ma connaissance, aucun critique n’a employé à propos de No et moi, de Delphine DeVigan, l’adjectif qui s’impose : « dégoûtant ».

C’ETAIT LE BON TEMPS !
(celui où les petites Anglaises étaient plus grandes que nous)

« Capri, c’est fini ! »
(en France)
« Under My Thumb »
(Outremanche)

Miroir, Ô mon miroir, dis-moi qui est la plus branchée !

Depuis le temps que je les cherchais, je les ai trouvés
(mais je me demande si ce n’est pas un montage)

05/12

Ça commence…

Ce qui « nous » intéresse (façon de parler) se situe entre 28″ et 1’57 »
Pour ceux qui seraient jaloux, précisons qu’Ollivier Pourriol a publié quelques livres chez Grasset
(ça crée des liens)
et publié un Eloge du mauvais geste
(ça rapproche).
J’espère seulement que, lorsqu’il en a eu l’occasion, il a mieux défendu ses livres qu’il n’a défendu le mien.
J’aime beaucoup le jeu de sourcils de la journaliste en face de lui.

Et toujours au sujet du goût : si Edouard Balladur a profité des valises de cash censé financer sa campagne pour acheter ses costars… qu’on lui foute la paix ! S’il a acheté sa maison secondaire avec… qu’on le pende !

03/12

CE WEEK-END
ON CROISE LES DOIGTS

Deux décembre

Peinture, Pierre Soulages
Canapé, Florence Knoll
Installation, Présence Panchounette
Photo, François Lagarde
Texte, Frédéric Roux

30/11

Very Private Joke

« Minc a toujours raison »
ou
« Si j’avais su, j’aurais pas v’nu »

29/11

Dans Télérama, une certaine Guillemette Odicino recommande (à juste titre) « Plus dure sera la chute » de Mark Robson, surtout pour Humphrey Bogart : « magnifique en vieux boxeur exploité et meurtri »… c’est sûr Guillemette en boxeur, il est bien, et en journaliste, encore meilleur !

J’entends à la radio quelqu’un imiter (assez mal) Patti Smith… en fait, c’est pas une imitatrice, c’est une chanteuse (Izia, un nom comme ça) qui serait la fille d’Higelin ! Y a des familles comme ça qui se perpétuent dans le seul but de vous casser les couilles… C’est vrai que, dans l’affaire, les héritiers des Gainsbourg, des Halliday, des Dutronc, des Fernandel, des Chedid, etc. sont, en général, les principaux responsables.
Dans un autre genre, j’ai entendu Jean-Didier Vincent (père de David) déclarer qu’il était « anarchiste » ! Il vaut mieux entendre ça qu’être aveugle ! Pour ce qui est du dernier livre du neuro-chirurgien sur les cy(Bjorn)borgs, la nature augmentée (comme la réalité) et des dernières déclarations de Yannick Noah (rasta helvète) à propos du doping, il vaut mieux (re)lire Hyperman sous-titré : Pour une morale génétiquement modifiée (Bourin éditeur).

Deux le matin et deux le soir

CHAMBRES D’ECRIVAINS

Et que ça ronfle !

Pour écrire ou tout simplement pour rêver, ils aiment se retirer dans leurs hôtels préférés.

Clémence Boulouque
El Minzah (Tanger), à partir de 120 € ;
Catherine EnjoletLe Sofitel Villa Borghèse (Rome), à partir de 210 € ;
Sophie FontanelLe Sirenuse (Positano), à partir de 350 €…

Le Figaro Madame

28/11

En revoyant à Gap Peau d’homme, cœur de bête, je me suis rendu compte que, lorsque dans L’Hiver indien j’avais « imaginé* » le retour de Stud que Percy trouve endormi dans sa chambre, mon inconscient s’était souvenu de la séquence du film d’Hélène Angel où le petit frère trouve Coco, le fils prodigue, endormi dans son lit… Ce qui complique l’affaire c’est que j’avais, volontairement, clos cette séquence en citant le début de Moby Dick où, au matin, Queequeg tient Ishmaël dans ses bras… « comme s’il avait été sa femme ».
J’ai dit à Hélène ((les deux Dominique (son père et mon épouse) avaient ressenti la même chose)) que le film m’avait secoué davantage la deuxième fois que la première. Ce qui est certain, c’est qu’Hélène est l’une des seules cinéastes contemporaines qui traite avec justesse la violence contemporaine, mais ça je le lui avais déjà dit.
Comme une œuvre d’art se voit, souvent, vérifiée, peu de temps après, en revenant de Gap, nous avons aperçu sur la bande d’arrêt d’urgence d’une voie rapide une flotille de semi-punks ruraux se foutant vaguement sur la gueule en travers de la malle d’une Clio tous phares allumés.

* on n’imagine rien, on se souvient.

Dans le même genre, j’ai retrouvé l’image ci-dessous dans mes archives qui m’a aussitôt rappelé ce passage (page 89) de L’Hiver indien : « De temps en temps, pour vérifier si son adresse était restée intacte, il posait sa casquette sur le capot  de sa voiture de patrouille, retroussait les manches de sa chemise d’uniforme et plantait deux ou trois paniers à des adolescents qui jouaient contre la porte du garage de leurs parents avant de se rasseoir dans la Ford et de redémarrer. »
Je suis une espèce de Macé-Scarron de type visuel ; ce n’est donc pas avec un logiciel ordinaire (Hyperbase ou Lexico) que l’on va me coincer (sans compter que personne ne va perdre son temps à essayer de le faire).

Nathan Brittles*

* C’est aussi une citation

J.M.G Le Clézio est d’un genre singulier, le genre bouffi de modestie.

D’après sa sœur, Mona Simpson (écrivain), les derniers mots de Steve Jobs ont été : « Oh, wow ! Oh, wow ! Oh, wow ! ».

Oh, wow !

18/11

PARMI UNE FOULE DE
PROPOSITIONS RADICALES
(Je le suppose)

J’EXPOSE

RECONSTITUTION DE LIGUE DISSOUTE

du 18/11/2011 au 30/04/2012


MUSEE MUSEUM DEPARTEMENTAL
6, Avenue du Maréchal Foch
05000 Gap
04 92 51 01 58

17/11

POUR CHANGER
UN LEGER GOUT DE BANANE

POUR ACCOMPAGNER
UN LEGER GOUT DE TATANE

16/11

Demain, deux événements d’envergure nationale !
Après-demain, un événement de portée internationale !

Colombe Schneck : blouse Isabel Marant et ballerines Les Prairies de Paris.
Valentine Goby : pull Paule Ka.
Christian Authier : chemise Cerruti.

Coiffure Mickaël Jauneau, maquillage Ismaël Blanco

Marie Nimier : trench Marina Rinaldi.

Le Figaro Madame

Mon gros problème, c’est d’avoir toujours préféré Betty Catroux à Annie Ernaux.

15/11

12/11

CE WEEK-END,
EL CONDOR PASA

11/11

11/11/11

09/11

LE TUNING DE PANAMA

Pour voir la série complète, rendez-vous sur le site du photographe : http://www.jose-castrellon.com/

DANDINS
DANDIES

DANDIES
DANDINS

BLACK
IS

BLACK

IS
BLACK

Le plus poète des deux n’est pas celui qui écrivait de la poésie
Le plus grand des deux n’est pas celui que l’on croyait
Le plus poète était le plus noir 
Celui que les Blancs croyaient être le plus blanc
Le plus grand était le plus petit
Le vrai Noir était le noir


Lloyd Hefner

Red Corner

08/11

SO LONG

MAN

Le gros problème des écrivains français c’est le jugement « moral » (positif ou négatif, c’est pareil) qu’ils portent sur leurs personnages ; c’est le problème de Morgan Sportès et celui de Simon Liberati (entre autres)… Jayne Mansfield est émouvante* (Putain, ça se voit, non ? Il suffit de la regarder dans les yeux… « J’ai dit dans les yeux** ! »), Youssouf Fofana n’est pas l’élément d’une démonstration pour situationnisme flapi ; ce sont des êtres humains… il faut les aimer (même si on ne les aime pas) pour ce qu’ils sont (et que nous sommes) ; il faut les respecter suffisamment pour ne pas les utiliser pour gagner des prix littéraires (ou les perdre).

* pour ceux qui n’en sont pas persuadés, cf le 24/02/2010
** humour « bégue »…

WOMAN

Bien évidemment ce que je dis ne sera pas « écouté »… à la mesure de ce que l’on croit que je suis : il colle des images de mirlitons dans le trou du cul des gonzesses sur son site et il fait sa mijaurée ! Il nous les brise menu.

A Delft*, ça pète !

* J’te dis pas à Salonique !

07/11

Jayne Mansfield, morte TROIS fois*

cf le deux septembre 2011

La chronique de Patrick Besson dans les premières pages du Point ressemble de plus à celle de Philippe Bouvard dans les dernières du Figaro Magazine.

Frédérick e. Grasser-Hermé : « penseur en nourriture »
Bernard Magrez : « compositeur de vins rares »
Et mon cul, c’est du poulet !

DO RE MI FA SOL LA SI DO

Lorsqu’un homme « accidentel » (Philippe Besson) rencontre une femme « digitale* » (Isabelle Juppé), il se passe quoi ?

* « Il y a autant de femmes digitales que de femmes tout court », Isabelle Juppé (Madame Figaro)

Benjamin Biolay (chanteur français) a peut-être une tête à claques, mais il a l’une des seules voix supportables de la chanson française ; je ne vois donc pas ce qu’on lui reproche.

« Je recherche comme ça* à redistribuer la réalité, à composer des moments d’égalité parfaits dans le chaos ».

Cyprien Gaillard (alchimiste)

* en juxtaposant « une grande plaque en marbre fossile de Tunisie
et une paroi du Forum des Halles oxydée par la pluie, la pollution et la pisse ».

Cyprien suit le mouvement

Tatiana réfléchit à contre courant

Parcouru l’annuaire des décorés de la Francisque… un club assez fermé, ma foi ! Il est, pourtant, quelques noms qui me « disent quelque chose » : André Arthus-Bertrand/Jean Borotra/René Bousquet/Jean-Baptiste de Chaisemartin/Alfred Cortot/Louis Darquier de Pellepoix/Jacques Draeger/Jean-Henri Gandillot/René & Edmond Giscard d’Estaing/André & Louis de Gorostarzu/Philippe Henriot/Jean Hottinguer/Jean Jardin/Gustave Lafuma/Pierre Laudenbach dit Fresnay/Legrand dit Jean Nohain/François Lehideux/Jacques Le Roy Ladurie/Antoine de Levis-Mirepoix/Raymond Marcellin/Pierre Mauriac/Charles Maurras/François Mitterrand/Louis de Monaco/Paul Morand/Jean Poniatowski/Henri Pourrat/Louis Victor Puiforcat/Maxime Louis Real del Sarte/Raoul Salan/Guy & Pierre Taittinger/Jean-Louis Tixier-Vignancour/Raymond Tournoux/Xavier Vallat/Robert Vallery Radot/Marie Charles Vanel/Jacques Visseau/Renée & Maxime Weygand…

LOU                                                                               LOU

LOULOU

05/11

CE WEEK-END,
ON FAIT UNE CROIX
SUR LE WEEK-END

03/11

J’ai toujours pensé que Cattelan était une espèce de Lavier « plus »

02/11

Pour un lieu culturel subventionné, il s’agit d’être « le poste de guet des expressions artistiques émergentes », « l’observatoire d’un réel transposé par ceux qui se l’approprient », mais aussi « camera obscura d’univers intimes donnés à voir sous des formes décalées » ; il faut y prôner le « décloisonnement des esprits », « l’hybridation des formes », « le refus du culturellement correct », « l’exploration des espaces intersticiels et marginaux » (citer Jean-Luc Godard : « C’est la marge qui tient la page »), « la rencontre du poétique et du politique », « la balade sur les chemins de traverse (forcément de travers) de la création à la recherche de lieux peu communs ».
Cette utopie s’accomplit en faisant « rejaillir l’art sur la cité », en « bricolant le patrimoine », en « ouvrant les écoutilles », en « croisant les médias », en « secouant les genres », en « assumant son héritage », en « se souvenant des références », en « faisant preuve de déférence », en « enjambant des frontières », en « arpentant les confins », en « embrassant l’actualité », en « regardant le monde à l’envers », en « percutant dans l’urgence », en « questionnant le familier », en « humant le terreau local », en « réenchantant le quotidien », en « retrouvant le souffle de la grande aventure ».
Moyennant quoi, les élus politiques peuvent dormir sur leurs deux oreilles.

Sur son site, Yves Michaud décrit l’appartement de fonction du directeur de l’école des beaux-arts de Paris (qu’il a occupé lorsqu’il était lui-même directeur) comme « grand » et même « très grand » (350 mètres carrés), mais « plutôt moche », d’un « haussmanien sinistre », décoré « d’atroces moulures ».
C’est vrai que 350 mètres carrés dans le VI° arrondissement avec une façade sur cour et une autre sur jardin, c’est pas la joie quand les moulures déconnent !
Je me souviens d’ailleurs que l’appartement de Michaud était si « moche » qu’il avait eu droit à quelques pages dans la Maison de Marie Claire.
Il est aussi question d’une « voiture de fonction », dont on ne connait ni la marque ni le type et dont on ignore si le garage est prévu. Bizarrement, ce sont ces avantages qui ont l’air de choquer plus qu’autre chose, peut-être parce qu’ils semblent être des privilèges et que le natif de la principauté a le fond coupeur de têtes.

LE JUGEMENT DE PARIS

Catherine a fait des pieds et des mains
(mais sans grand résultat)

Premier novembre

Demain,
l’avenir dure un an

Après le chef-d’œuvre faux,
il ne s’agit plus que de distinguer
le faux chef d’œuvre

Vous étiez un joli jeune garçon pas très futé, vingt ans plus tard, vous venez d’étre nommé directeur de l’école des beaux-arts de Paris.
Quelles réflexions cela vous inspire ?
Essayez d’en déduire quelques-uns des traits politiques de la société qui autorise ce genre de métamorphose et de déterminer le prix qu’il faut payer pour cela (y compris physiquement).
Vous imaginerez l’ensemble sous la forme d’un dialogue vif et enjoué avec l’un de vos anciens camarades qui avance le terme, sans nul doute exagéré, de « malédiction » à propos de ce rêve accompli.
Une marge de deux carreaux, une copie double.
Vous avez trois heures…

Nicolas est ambitieux…

Pimprenelle supporte pas

31/10

Surpris sur France Inter un dialogue entre Pascal Quignard (ci-devant anorexique) et Annie Ernaux (soi-disant boulimique) mené par Colombe Schneck (abonnée au traiteur d’en bas de chez elle)… ça coupe l’appétit, mais ça donne – sérieusement – soif !

29/10

CE WEEK-END
ON FAIT LE POINT

« Jamais deux sans trois ! »

28/10

In Courrier des lecteurs de Libération : « Dimanche, 19h 40, TGV Angers-Paris. Je tapais à mon ordinateur, tu écoutais ton discman (ancêtre de l’IPod). On aurait dû parler plus… »
Si ça se trouve, vous auriez même pu baiser ensemble.

Generation Z

Pour fêter leur 25 ans d’activités, les Inrockuptibles s’offrent deux couvertures : Björk et Houellebecq.
Une génération entière qui couine et qui ricane, c’est une complète réussite.

Retrouvé deux numéros de la Lettre d’Information du Ministère de la culture et de la communication datant de 2006. Il y est question de « mesures de soutien au marché du disque »… Comme gouverner, c’est prévoir, en 2011, le ministère soutient le marché du livre.

Encore une expo Présence Panchounette !

                                                            © Didier Paquignon

Tarass Boulba s’arrache les cheveux…

A Nice cette fois… organisée par Annie et Ben Vautier avec le soutien de Michaud, le Pinault du Boulevard de Cessole* ! Ils ont organisé ça en trois jours. J’espère juste que les œuvres ne seront pas à l’abri sous des cloches à fromage, qu’elles ne seront pas à vendre, et qu’ils auront réussi à traîner Dwarf-Dwarf I sur le trottoir (sans oublier de le rentrer le soir).

* sans beaucoup d’argent (il vend des couillandres),
il a une bien meilleure collection…
une collection personnelle.

27/10

Je regarde d’un œil Microcosmos (cinq Césars en 1997) que regardent (il pleut) deux de mes petits-enfants (dix et onze ans), je trouve ça chiant dans le genre Les 10 Commandements dans le potager ; je leur demande si ça leur plaît, ils me répondent : « Non, c’est chiant ! »Tout va bien.

25/10

Dancing With The Past

SOUVENIRS ! SOUVENIRS !

En l’an 2000, François-Marie Banier exposait ses photos chez Ghislaine Hussenot et Michèle Gazier les trouvait « merveilleuses » (in Telerama).

« On n’a pas fini de parler de Yves-Michel Ergal » (L’Autobiographie d’Ingrid Weber, Luneau Ascot) ; « Pourrait un jour écrire un très beau livre » (Gilles LaurendonSandor, Régine Desforges).

Jean-François Josselin (le Nouvel Observateur), quand il était encore vivant

« En tous les cas, je suis formel, c’est mieux que ce qu’il y avait avant ! »

Frédéric Mitterrand (Globe), dix-huit mois après le 10 mai 1981

« Le régime du 10 mai est le plus authentiquement réactionnaire que nous ayons connu depuis Vichy »

Bernard-Henri Lévy (Paris Match), à peu près à la même époque

« Etre un romancier maudit, c’est absolument pas mon truc » déclarait Philippe Djian au journaliste de Gala venu l’interviewer en Suisse où il s’était exilé pour payer moins d’impôts.

La FIAC est finie !

22/10

CE WEEK-END
ON SE CONCENTRE

POST-SCRIPTUM :

ALLEZ LES BLEUS !

20/10

Ce siècle avait un an

« TF1 est un partisan de la télévision du réel » car « celui qui n’en voudrait pas se couperait de la réalité ».

Etienne Mougeotte
Le Monde, 12/06/2001

L’art contemporain n’est pas de tout repos, la preuve : « Les 100 poids lourds de l’art contemporain » vus par Hector Obalk (candidat malheureux à la direction de l’école des beaux-arts de Paris… Galdin ! Galdin ! Galdin !) en 1986 (in Passion, revue aujourd’hui disparue). Une bonne moitié d’entre eux sont morts (à l’époque, les poids lourds n’étaient déjà plus très jeunes et le contrôle technique n’était pas obligatoire), quelques-uns ont été condamnés par la justice (Jean-Louis Froment, Yves Hamon, Maître Binoche), quelques-uns ont jeté l’éponge (Eric Fabre, Nancy Gillepsie, Bachemin), quelques autres sont à la retraite (Yves Mabin, Suzanne Pagé), quelques autres n’existent plus vraiment (François Boisrond, Ricardo Mosner), pas mal ont rejoint l’ombre du service public (Michel Giroud, Jacques Donguy).

Mamco, Genève
(début du siècle)

Balade en bagnole… j’ai un auto-radio avec 3 000 fonctions dont je ne sais pas me servir et qui s’annulent si j’éteins le contact (faudrait relier je ne sais pas quel fil à la borne négative et ni mon enfoiré de fils qui m’a offert l’engin ni mon autre enfoiré de fils qui me l’a installé ne se décident à le faire ! Je vais demander au troisième.)
France Culture : débat sur les écoles des beaux-arts avec l’ineffable Marcadé, Claude-Henri Cousseau sur le départ (Galdin ! Galdin ! Galdin !) et deux ou trois autres zigues dont je n’ai pas retenu le nom, il ressortait (en gros) de leur aimable conversation que les écoles étaient désormais là pour apprendre aux (futurs) artistes à « savoir présenter un projet », « savoir rédiger une demande de subvention », etc. Soit, tout ce qu’une école de commerce leur apprendrait mieux et plus rapidement.
En suivant, un autre débat à partir de la Fiac avec Jennifer Flay (dont j’espère qu’elle parle mieux anglais qu’elle ne parle français) et deux ou trois autres zigues dont Benoît Porcher, directeur de la galerie Sémiose qui expose en ce moment… quelques pièces de Présence Panchounette !
Ô surprise, Présence Panchounette sur France Culture ! Miracle du temps qui passe !
Un bon point, aucun d’entre eux ne prononce Pan »t »chounette.
Benoît Porcher dit que c’est vachement bien… qu’au-delà du plaisir rétinien (sic !), il y a chez Présence Panchounette une apologie du saccage (ou quelque chose d’approchant, je suis passé dans un nid de poule à ce moment-là) ; il n’est pas très clair, un peu confus et le journaliste (qui n’a rien à y gagner) vante mieux la marchandise que celui chargé de l’écouler.
Il est, ensuite, question de la fin de Présence Panchounette qui serait un chef d’œuvre (je suis bien d’accord, un chef d’œuvre essentiellement publicitaire que j’ai entièrement rédigé) ; Benoît Porcher précise qu’après avoir arrêté les frais, aucun d’entre nous n’avait recommencé à faire de l’art, ce qui est totalement faux et qu’aucun d’entre nous n’était artiste aujourd’hui… ce qui l’est encore davantage ; ceux qui ne l’avaient jamais été (artistes) ne le seront jamais, moi qui n’ai besoin ni de produire (ou pas) des œuvres ni d’exposer (ou pas) celles que j’ai faites il y a trente ans pour être considéré comme tel, si.

YES I CAN !

Arno Klarsfeld a proposé d’exporter en Creuse (nourris/logés) les demandeurs d’asile en situation pas très régulière. Venant du fils Klarsfeld, ça a du sens.

Ça tangue !

J’entends perpétuellement parler d' »Etats souverains » pour qualifier des institutions qui ne sont en rien souveraines, qui plus est dans des situations où leur souveraineté est mise à mal ; j’ai aussi entendu (sur je ne sais plus quelle radio) une « économiste » se féliciter d’une interdiction faite aux spéculateurs de spéculer sur la dette des Etats dits « souverains » pour ensuite expliquer que les traders (qui m’ont l’air drôlement plus souverains que les Etats et bien plus mariolles) pourraient aisément détourner l’interdiction.

19/10

Si on en revient au « franc », on va s’apercevoir que la vie a augmenté ! Je propose d’ailleurs (ça ira plus vite) d’appeler « franc » ce que nous appelons « euro ».

Qui se souvient de Roger Priouret ?

Florence Rey, le jour de son arrestation, ressemblait à Laure sur son lit de mort.

Putain ! c’est Patrick Bouchiain qui a conçu le camping du Centre Pompidou mobile*. C’est lui qui s’occupe de la clim’ et tout le bordel… s’il s’en est occupé comme il s’en est occupé à Sète, les Matisse vont être à tordre.

* en réalité, ils ne savent pas comment se débarrasser des œuvres qui les embarrassent,
alors ils les envoient se balader dans des coinceteaux bizarres
(s’ils avaient des crédits supplémentaires, ils pourraient les satelliser !)

Les lavabos sont prêts

18/10

Donnez-leur ça et le bras y passe !

Franchement, Darie Boutboul me manque.

Et Michèle Barzach, qu’est-ce qu’elle est devenue Michèle Barzach ?

Regardé d’un œil Le Convoi de Peckinpah*… sacrée bouse idéologiquement tartignolesque !  Encore heureux, à l’époque, Kristofferson était joli garçon et Ali McGraw drôlement mignonne, et ce malgré leurs coupes de cheveux ridicules.
Il y avait, ensuite, une émission sur Céline. Toujours la même rengaine avec toujours les mêmes acteurs (en Principauté, on tourne avec une équipe réduite pour économiser l’intelligence). Quelques-uns se distinguent tout de même : François Gibault par son élégance vestimentaire (« Putain ! le costar… ») et Stéphane Zagdanski par une métaphore de classe internationale à propos de l’œuvre : « une défécation acide qui va radiographier le monde » ;  le seul intérêt de l’affaire est d’apercevoir Céline lui-même traitant ses collègues de « cafouilleux » et « d’aptères ».

* qui ne manque pas de certaines similitudes (foirées) avec La Horde sauvage

Si les parents (les pères de préférence) allaient se balader sur les sites de leurs enfants au lieu de traquer la mamelle et l’intestin sur le Net, nul doute qu’ils auraient des surprises (sans compter qu’ils pourraient trouver prétexte à se branler mieux).

Forever young !

17/10

« Si le goût est fait de mille dégoûts, et si l’art ne s’atteint que par le dédain de tous les moyens qui permettent à l’artiste de se rassurer, la peinture de Banier en est le vif exemple », Hector Bianciotti (Le Monde) à propos de l’exposition de François-Marie Banier au Württembergischer Kunstverein de Stuttgart (1998-1999).

D’après les journaux, Adriana Karambeu mesurerait 1 m 86 dont 1 m 25 de jambes. Ouaouh ! Mistinguett et Marlène aux chiottes ! Cyd Charisse avec ! Cela veut dire (si l’on fait la soustraction), que son buste et sa tête mesurent 61 centimètres. On comprend qu’elle n’ait pas l’air très intelligente et l’on comprend moins où elle peut bien planquer les seins dont elle ne semble pas dépourvue !

Dancin’ with the stars

Depuis que je l’ai cité dans Ring (« Quel chef d’œuvre ! ») : « Heureusement il y a toujours une réalité que l’on peut voir à la télévision », j’ai toujours voulu éditer un recueil de Pensées de Carla Bruni-Sarkozy.

*
**
***

Je n’aime pas particulièrement la rapidité.

J’aime aller dans la profondeur.

Je n’avais pas envie d’écrire en français.

J’ai peur de me déplaire.

J’admire les grands orgueils.

J’ai un rapport d’amour à la loi.

J’ai dû me faire violence pour apprendre à demander

J’aime admirer.

Je suis la fille de mon père.

J’aime la morale, l’éthique.

Je ne sais pas creuser mon fond.

J’admire les gens qui me sont supérieurs.

***
**
*

La couv’

Ces quelques merveilles sont sorties d’un SEUL entretien (avec Jean-Louis Murat, il est vrai), on imagine la richesse de l’ensemble.
Je vais demander une demande d’aide à l’édition au CNL, et me faire des couilles en or !

Il y a deux sortes de morts-vivants : les morts et les vivants

Il faut que vieillesse se passe.

15/10

CE WEEK-END
ON FAIT LA POUSSIERE

14/10

Que l’on peut traduire par :
« Mon silence est votre confort* »

* mais pour combien de temps encore ?

13/10

Les expressionnistes abstraits ne baissent pas les bras


Cyprien Gaillard* in Les Inrockuptibles : « J’aime les livres qui attaquent : voilà au moins des gens énervés par leur environnement et qui réagissent. Mais évidemment, je ne partage pas leur dégoût ».
Voilà enfin un jeune homme qui a le courage de ses opinions extrêmes : il est pour les gens énervés par leur environnement, mais pas trop non plus.
Il a bien raison d’être raisonnable (« La parfaite raison fuit toute extrémité/Et veut que l’on soit sage avec sobriété »).

* Prix Marcel Duchamp 2011

CYPRIEN S’INSURGE

Du lundi au vendredi
de 10 heures à 13 heures
et de 15 heures à 18 heures

Dans ce même numéro des Inrockuptibles*, ce dialogue inénarrable (l’air de rien… une espèce de querelle des anciens et des modernes) entre Elizabeth Roudinesco (psychéaste) et Benoît Jacquot** (cinalyste).
E.R. : Je reste attachée à l’idée que pour être un écrivain il faut savoir écrire.
B.J. : Moi, j’en suis moins sûr.


* il faut avouer que, toutes les semaines, c’est une purge, mais qu’une fois par mois c’est un délice
** immortel réalisateur d’un documentaire sur la rénovation par Andrée Putman de la maison de Bernard-Henri Lévy*** à Tanger
*** ex-président de la Commission d’avances sur recettes et toujours propriétaire d’une société de production : Les Films du lendemain

Je me souviens avoir regardé dans le Minnesota un débat qui ne m’intéressait pas* entre Obama et McCain, il m’avait davantage intéressé pourtant qu’en Dordogne celui entre Hollande et Aubry.
Ceci dit, physiquement, Aubry ne me déplaît pas.

* et ne me concernait pas davantage

Avec un cul pareil, sept ans de taule…
c’est manquer de réflexion !


Au moins avions-nous Daniel Cohn-Bendit à traiter de con, et qui n’était pas d’accord ; les nouvelles générations n’ont à leur disposition que Frédéric Beigbeder* qui se traite d’enculé tout seul à peine on le traite.

* la consistance de Beigbeder (son corps et sa prose) m’a toujours fait penser à celle de la lotte**

**dont on fait la bourride

12/10

Lorsque l’on a vu Pink Narcissus de James Bidgood, on plaint tous ceux qui ont acheté des photographies de Pierre et Gilles au prix de l’orchidée chez Lachaume.

Dans le Nouvel Observateur du premier au 7 juin 2006, quatre pages consacrées à la cape inventée par Fred Vargas pour protéger la population de la grippe aviaire ! Plus modestement, Libération y consacrera une seule page… On n’a – hélas ! – pas encore inventé une cape pour protéger les journalistes de la bêtise.

Fred a trouvé un sponsor

Dans Le Monde du 28/05/2004 : « Le redoublement accroît le risque d’échec scolaire » ! Comme disait Grock (Auguste helvète) : « Sans blâââgue ! ».

Marie-Laure Delorme à propos de Rien de grave de Justine Lévy dans Le Journal du dimanche : « Une langue tirée à la barbe du malheur* » ! Rien de grave, rien de grave, c’est vite dit.

* faut imaginer le spectacle !

Aldo Naouri dans Elle : « Je conseille aux hommes d’investir la féminité de leur femme ». Avec quoi, Aldo ? Avec quoi… et où ?

Olivier Maulin (ex æquo avec Philippe Jaenada) est l’un des deux ou trois seuls auteurs français à posséder la vis comica, il n’empêche que les deux tiers de son dernier livre (Les Lumières du ciel chez Balland) sont complètement foirés.

11/10

Arnaud regonfle
(avec succès)
le moral de Ségo

Une imbécile pleure et le peuple est ému. C’est bon signe*.

* pour l’une et l’autre

En regardant le triomphe d’Arnaud Montebourg flanqué d’Audrey Pulvar et de ses lunettes, je songeais au dernier chapitre de Ring (Grasset, 2004) et je me disais que j’aurais dû être prophète à mi-temps. Maintenant, c’est un peu tard…

Véritablement commencé ma bio d’Ali… dix pages sur ce qui en comptera, sans doute, mille… ça va être long !

Les Travailleurs de la mer

08/10

CE WEEK-END
ON SE SOIGNE

Différent, mon cul !

06/10

Raël se sent seul

Mieux que Duchamp
Mieux que Malevitch

C’est tout de même un drôle de pays, celui où
les écrivains rêvent d’être animateurs-télé
et où les animateurs-télé rêvent d’être écrivains

04/10

Je me souviens de Lloyd Dunn,
de la grève de l’art
et de l’année 1990

Je me souviens, aussi, qu’en 1990, Présence Panchounette avait arrêté les frais.

Je profite de l’évocation pour signaler à mes centaines de fans éplorés que je n’ai strictement RIEN à voir avec l’exposition Présence Panchounette dont le vernissage est prévu le 15 octobre (à cette date, je ne serai même pas à Paris), galerie Sémiose.

Pour être à peu près complet à ce propos, j’ai – aussi – renoncé (un peu contraint, un peu forcé) à ce que les éditions Sémiose publient « Entretiens et mien« , un recueil d’interviews de Présence Panchounette (accompagné de deux textes signés de mon nom : « Du révisionnisme et des histoires que l’on (se) raconte » et « Combien je suis ? ») que Benoît Porcher « désirait* » publier depuis très longtemps. 
Il n’aurait plus manqué que je sois la caution de ce que je ne cautionne pas pour atteindre le comble du grotesque !

* Il semblerait qu’il ait préféré gagner un peu de pognon que « faire l’histoire ».
 Je lui souhaite d’avoir fait le bon choix.

« Rémoulade de céleri aux moules », menu de La Rotonde, 6-8 place de la Bataille de Stalingrad, Paris XIX° ; « Et pour le vous faire court », Commynes (Mémoires).

02/10

Sur les rangs pour la direction de l’école des beaux-arts de Paris (bon salaire, bel appartement de fonction), une liste fort homogène, ma foi ! On a tout misé sur la délicatesse et laissé, comme il se doit, la brutalité de côté.
Olivier Blanckart, Nicolas Bourriaud, Jean-Marc Bustamante, Pierre-Jean Galdin*…
Du Talleyrand ! De la dentelle ! Du Calais !
Rien que de l’inédit !
Rien que de l’inattendu !
Et rien que des vedettes !
Courtisans vs apparatchiks ! Coteries vs mafias ! Nuisibles vs toxiques !
Guerre des boutons !
Tout en Növ Patois !

* qui préférerait être plébiscité après l’élection présidentielle** (en réalité, être désigné par le Capo di tutti capi)
** il ne faut pas retarder la nomination du directeur de l’ESBA de Paris, il faut avancer l’élection présidentielle.

Et pendant ce temps, l’école des beaux-arts de Nantes sort de terre

A la radio, François Busnel est l’équivalent de ce que Jacques Chancel était de son temps : « C’est quoi une bonne photo* ? » (interview de Jerry Schatzberg, France Inter, 30/09).
Pour finir en beauté et que l’on se rende compte du talent d’Al Pacino dans Panique à Needle Park dirigé par le même Schatzberg, il passe un extrait du film… en français bien sûr !

* « Et Dieu dans tout ça ? »

STUPEURS ET TREMBLEMENTS

Amélie et François causent théologie

Lady Gagavalda. Pedro en almìbar (melocotòn en almodovar)

L’information courante (comme l’eau) à tous les étages (comme le gaz).

premier octobre

Top Five musique par Baxter Dury in Next. En 2 : My favourite Things de John Coltrane. « Coltrane était un trompettiste incroyable. »
Je suis bien d’accord avec lui, à la trompette, Trane touchait sa bille… presque autant que Miles Davis au trombone.
Top Five livres par Delphine de Vigan. En 1 : La vache orange de Nathan Hale. « Un album du Père Castor qui raconte la fugue d’une vache hypocondriaque et mélancolique. »
Je me disais aussi.