AU JOUR LE JOUR
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2014
(premier trimestre)

Virtute semper praevalet sapientia

29/03

A BIENTOT

Je vais me promener.
Faites pareil !

Je vais faire du vélo
Faites-en autant

28/03

Les Soul Sisters oubliées dans La classe et les vertus
Vicky Anderson, Lyn Collins, Jean DuShon, Shirley Ellis, Rozetta Johnson, Ketty LesterPat Lundy, Barbara Lynn, Marlena Shaw, Dakota Staton, Jean Wells

Many thanks to Pascal Saumade

Ceux qui ont toujours un conseil à vous donner. Ceux qui ont de bonnes idées à votre place.

Des fois, ça m’épate encore, j’appuie sur le bouton, et la lumière s’allume… That’s the light was and the light was ! Ce n’est pas ordinaire, tout de même…

Forever young, my friend !

Je trouve TRES émouvant que Jean-Paul Belmondo m’ait remercié à la main de lui avoir envoyé La classe et les vertus, sans compter qu’il a, comme tous ceux qui s ‘y connaissent un brin, le même avis que moi (dont tout le monde se contrefout s’il faut en croire Edistat) sur la décision du combat Hagler/Leonard.

I LOVE YOU HONEY !

Franchement, je regrette un peu ne pas lui avoir parlé lorsque j’en ai eu l’occasion
(il m’avait l’air d’être une sacrée tête de con… il y aurait, sûrement, eu match nul !)
Pour me consoler, j’ai acheté une de ses dernières séries photographiques.
C’est une consolation comme une autre… mais, je l’avoue, pas très glorieuse.

27/03

La boulangère du coin de la rue n’accepte plus les billets de 50 € ; cela fait longtemps qu’elle ne prend pas les billets de 500 (elle ne sait même pas à quoi ils ressemblent), ni ceux de 200 (elle n’en connaît pas la couleur), ni ceux de 100… c’est écrit en gros. Je lui demande pourquoi ? Elle me répond qu’il y en a beaucoup de faux et que « Cinquante euros, ça fait un trou dans la caisse ! » Je lui fais remarquer que ce sont les billets de 20 € qui sont les plus contrefaits, qu’elle doit en voir passer trois fois plus que de billets de 50 et que 3 fois 20, ça fait 60 ! Elle me répond, triomphante : « Oui, mais j’ai un détecteur de faux billets « , et elle brandit fièrement la machine. Pour ne pas prolonger ce dialogue absurde, je ne lui demande pas si elle l’a payée (la machine) en liquide.

Moi, non plus

Tous ces contrats signés qui ne seront pas honorés, mais qui font la fierté de ceux qui les passent. Toutes ces dettes qui ne seront pas réglées.

Ceux qui deviennent ce que l’on (mé)dit d’eux. Ceux qui se retiennent. Ceux qui se soulagent.

Les connexions d’ailleurs : Meguro, Brun Statt, Mexico City, Teresina, Chengdu, Alhama de Murcia, Colombus, Atibaia, Ingenbohl, North Miami, Puducherry, Riyadh, Santo Andre, Kuala-Lumpur, Surabaya, Krakow…

La nostalgie n’est plus ce qu’elle était

26/03

Ceux qui foutent rien : ceux qui croient tout ; ceux qui se croient ; ceux qui croient n’importe quoi ; ceux qui ne croient en rien ; ceux qui croient que c’est facile.

« Nous sommes préparés, nous avons la police de notre côté »
Brenda Valensi, directrice de Art Rio, foire d’art contemporain de Rio de Janeiro

« Est-ce qu’en France, si vous aviez à nouveau un Mai 68, les boutiques de l’avenue Montaigne fermeraient ? »
Marcio Botner, codirecteur de la galerie A Gentil Carioca

Pour ce qui est du municipal, le terrain, il n’y a que ça de vrai

25/03

Toute une génération d’enfants à moitié sauvages élevés tout au téléphone portable.

Ceux qui s’énervent alors qu’il n’y a pas de quoi.
Ceux qui (ne) voient midi (qu’) à leur porte.

Le vengeur masqué frappe encore

Multipliant les figures possibles de l’artiste, Davide Balula mélange sans hiérarchie les disciplines. Veste et pantalon en laine, pull en cachemire Givenchy par Ricardo Tisci.
Stéphane Calais, un artiste bouillonnant. Manteau en laine ACNE, chemise en laine et coton COS.
Le terme d' »alchimiste surréaliste » conviendrait presque mieux à Eric Baudart que celui d' »artiste ». Manteau en laine & Others Stories.
Rebecca Bournigault mène depuis vingt ans de multiples expéditions artistiques aux confins de l’intime. Robe en cuir Viktor & Rolf, bottes en cuir Walter Steiger.
Hugo Pernet, comme Marcel Duchamp et Olivier Mosset, aime la neutralité esthétique. Smoking et chemise en coton De Fursac, baskets en nylon et cuir Adidas SLVR.
Marie Maillard est surtout connue pour ses fameux papiers peints vidéo in situ. Robe en laine et vison Marni Winter Edition, boots en cuir Pierre Hardy.

Pan ! Pan ! Pan ! sur les ours savants de la social-démocratie !

24/03

Ceux qui ne se méfient pas suffisamment et ne voient rien venir.
Ceux qui se croient tout permis.

VOILA ! EFFECTIVEMENT…

EFFECTIVEMENT… VOILA !

18/03

Comme disait (enfin presque) le père d’Albert Camus : « Un écrivain, ça s’empêche. »

Avant que je reçoive le message suivant de l’administration de Google :

Bonjour Frederic Roux,

Vous avez récemment enfreint les Règlements relatifs au contenu et au comportement de l’utilisateur de Google+.

Les photos à caractère pornographique ou sexuellement explicites* sont interdites sur Google+.

Nous vous invitons à consulter nos règlements afin d’éviter de tels manquements à l’avenir.

Si vous continuez à enfreindre ces règlements, l’accès à Google+ et aux autres services Google pourra vous être interdit. 

Google+ est un espace de partage et chacun de nous doit veiller à ce qu’il reste convivial.

Cordialement,

L’équipe Google+

Contenu à caractère sexuel explicite

Il est strictement interdit de publier des contenus présentant des scènes de nudité, des contenus à caractère pornographique ou sexuellement explicites. Il est interdit de rediriger l’utilisateur vers des sites de pornographie commerciale.

La photo de votre profil ne doit comporter aucun contenu choquant ou réservé aux adultes. Par exemple, n’utilisez pas de photos représentant en gros plan les fesses d’une personne** ou le décolleté*** d’une femme.

** https://www.google.fr/search?q=fesses&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ei=E3MoU-b4FOSg0QXC9oCAAw&ved=0CAcQ_AUoAQ&biw=1572&bih=909

*** https://www.google.fr/search?q=d%C3%A9collet%C3%A9s&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ei=83EoU4acOuqo0AWb6oDYDw&ved=0CAcQ_AUoAQ&biw=1572&bih=909

on pouvait voir la photographie (assez sexy) d’une jolie jeune fille sans doute en en train de relacer les lanières de ses chaussures, MAIS par l’entrebaillement de son décolleté on pouvait apercevoir son sein droit assez gros (la taille fait problème) qui plus est muni de son aréole (l’aréole fait problème aussi).
Je l’avais publié pour illustrer ce que je disais des livres comportant trop de mots.
Evidemment, je m’étais, sans doute, procuré cette photographie par l’intermédiaire de Google.
Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai l’impression que je n’attendrais pas 2016 pour arrêter les frais.

Evidemment, c’est moins sexy, mais foutrement plus convivial

Ça a commencé avec les seins : on a pris l’habitude de dire d’une fille qui avait beaucoup de seins qu’elle avait de beaux seins (quels que soient leur forme ou leur état), ensuite cela a été le tour des chanteurs et des chanteuses dont on a dit qu’ils avaient des belles voix sous prétexte qu’ils braillaient très fort (sans tenir compte de leur timbre ni de sa justesse), maintenant la critique en est à dire d’un livre qu’il a du style parce que l’on y compte beaucoup de mots (rares de préférence). Nous avons dépassé la confusion toujours possible entre qualité et quantité (« C’est copieux ! », « Au moins, on en a pour son argent ! »), nous ne sommes plus désormais que quelques-uns à nous débattre au sein de la victoire absolue du chiffre et de la mesure (« Qui c’est qui a la plus grosse ? »)

Critique littéraire dans la roue de l’opinion

Ceux qui ont toujours une excuse d’avance.

On m’a proposé cette année encore de participer au « Libé des écrivains », comme j’évite soigneusement les espaces où l’on m’attend (art, sport & littérature), j’avais demandé à intervenir au sein de la rubrique « gastronomie ».
J’ai donc écrit* une petite pièce (vive et enjouée).
Cf ci-dessous.
Claire Devarrieux, coordinatrice de ce numéro, l’a trouvée difficilement publiable en l’état, le responsable des pages Vous également dans la mesure où je n’avais pas respecté une contrainte qui serait de « donner quelque chose à manger » (au lecteur, je suppose).
Je fais, évidemment, semblant de découvrir la lune, mais il est tout de même consternant que dans un numéro spécial (spécial écrivains, il est vrai) Libération ne puisse tolérer la plus petite variation d’une forme (en train de crever faute de lecteurs si je ne m’abuse).

ne voulant pas me casser la nénette pour 135 € et me doutant de l’effet produit,
je m’étais contenté d’adapter une pièce semblable déjà publiée dans Expos 92

R.I.P LIBERATION

Y QUE VIVA BAZOOKA !

La scène se passe dans n’importe quelle ville de province où se déroule un salon du livre, une heure ou deux après que les indigènes ont fini le dessert. Le nombre des acteurs peut aller de quatre à douze.

Calmann

— On va manger ?

Lévy

— Où ça ? Tu connais un resto ?

Calmann

— Là où on a mangé ce midi, c’était sympa… C’est pas très loin.

Verticales

— C’est où ?

Calmann

— Juste à côté.

Pol

— On va pas à l’autre, alors ?

Lévy

— Lequel ?

Pol

— Celui où l’on a déjeuné.

Minuit

— Ah, non ! C’est trop gras, j’aime pas quand c’est gras.

Pol

— Moi non plus, mais le serveur était sympa.

Grasset

— On mange ou tu dragues ?

Calmann

— Il est où, alors ?

Lévy

— Attends… je sais plus… c’était pas à droite ?

Verticales

— Non, à gauche.

Lévy

— Non. Je reconnais, c’est par là.

Fayard

— C’est fermé.

Lévy

— Merde ! C’était ouvert à midi.

Fayard

— A midi, oui, mais ce soir, c’est fermé.

Lévy

— Quel dommage ! C’était vraiment top. A midi, j’ai pris la daube, elle était très bonne.

Minuit

— J’aime pas trop les plats en sauce.

Lévy

— T’aimes quoi ?

Minuit

— Japonais, j’aime bien manger japonais… c’est léger, c’est pas gras…

Grasset

— Personnellement, j’aime pas trop les trucs crus.

Gallimard

— T’es pas obligé de prendre des sushis.

Grasset

— Les Japonais, c’est surtout sushi, hein ! Et les sashimi, c’est pas vraiment cuit non plus.

Albin

— Sorti du sushi, le Nippon patauge un brin, faut reconnaître.

Michel

— Effectivement.

Gallimard

— Sans compter que c’est souvent des Chinetoques !

Albin

— Faut que ce soit frais, le japonais, ça supporte pas la médiocrité.

Michel

— Effectivement.

Calmann

— Bon, alors, on va où ?

Albin

— J’en connais un, j’y ai été l’année dernière, mais je vous préviens, c’est pas top.

Michel

— Effectivement.

Gallimard

— C’est pas la peine de se faire chier dans ce bled paumé si on bouffe de la merde.

Albin

— J’ai pas dit que c’était dégueulasse, j’ai dit que c’était pas top.

Michel

— Effectivement.

Fayard

— Quand t’as un doute, tu prends une grillade et puis voilà !

Pol

— La viande, c’est pas trop mon truc non plus.

Gallimard

— Tu fais chier, merde ! T’aimes quoi à la fin ?

Pol

— Les fruits de mer.

Grasset

— Je te signale qu’on est loin de la mer et que les fruits de mer, c’est pas la saison.

Gallimard

— Tu vas te choper la chiasse !

Verticales

— Des pâtes ! Un bon resto de pâtes, ça vous dirait pas ?

Gallimard

— Même les chochottes aiment les pâtes, bordel !

Fayard

— Surtout les coquillettes avec du jambon.

Gallimard

— Tu connais un rital pas loin ?

Verticales

— Non.

Fayard

— Au moins, c’est réglé.

Lévy

— Et celui-là, il vous plaît ?

Calmann

— Y a pas grand monde.

Gallimard

— C’est pas bon signe.

Pol

— On sait jamais ! Regarde, moi, je vends rien, et…

Minuit

— C’est même plutôt bon signe.

Trois d’entre eux regardent la carte, les autres la vitrine d’une librairie.

Fayard

— Ils prennent pas les chèques.

Grasset

— Ni les cartes…

Calmann

— Bon… On va où ?

Verticales

— Je connais un pakistanais.

Lévy

— Ah, non ! Pakistanais, ça je peux pas… je supporte pas le curry et demain, j’ai une table ronde.

Pol

— S’ils sont sympas, ils peuvent peut-être te faire un truc à part… une salade.

Verticales

— Ça m’étonnerait… celui-là, c’est vraiment pakistanais de chez pakistanais.

Fayard

— Et une brasserie ? On prend une grillade et on va se coucher. Je commence à fatiguer là.

Ils croisent un autre groupe.

Lévy

— Vous cherchez un resto ?

Flammarion

— M’en parlez pas ! C’est incroyable, tout est fermé, Christine est partie se coucher.

Fayard

— Je vais pas tarder non plus.

Calmann

— C’est vraiment dommage que le premier ait été fermé, ils ont un brouilly top.

Olivier

— T’aimes ça le brouilly, toi ? C’est souvent trafiqué, non ?

Calmann

— Je suis plutôt bordeaux, mais bon…

Grasset

— Dans le genre, je supporte que le morgon de Lapierre.

Gallimard

— Mais putain ! tout ça ne nous dit pas où nous allons manger, merde !

Lévy

— Vous alliez où, vous ?

Buchet

— A l’Onglet.

Chastel

— C’est une formule, mais c’est correct.

Buchet

— Leur onglet est bon.

Olivier

— Je le sens Quick leur truc, mais j’en ai marre de tourner en rond.

Buchet

— C’est pas de la grande-grande cuisine, mais c’est bon.

Chastel

— Simple, mais bon.

Buchet

— Et les vins sont corrects.

Olivier

— Le Coca aussi.

Lévy

— C’est cher ?

Buchet

— C’est correct.

Fayard

— Ils prennent les cartes ?

Chastel

— Evidemment !

Olivier

— Manquerait plus que ça.

Minuit

— Ils font des salades ?

Buchet

— Je sais pas. J’en ai jamais pris chez eux… sans doute.

Chastel

— C’est plutôt un resto de viande, mais ils doivent faire des salades composées.

Olivier

— Comme chez Quick.

Pol

— Bon… ça fait rien, allons-y ! On verra bien.

Arrivés devant l’Onglet, quelques-uns entrent, les autres regardent la carte du restaurant à côté.

Grasset

— Le mieux dans ces cas-là, c’est de réserver.

Albin

— C’est sûr, c’est le mieux.

Michel

— Effectivement.

Gallimard

— Merde ! t’as vu où on est ? Ils arrêtent pas de pleurer misère et à onze heures, y a nobody.

Le garçon

— Vous avez réservé ?

Tous en chœur

— Non.

Le garçon

— Vous êtes combien ?

Olivier

— Quatre… cinq… six… sept !

Fayard

— Et les autres ?

Olivier

— J’y pensais plus à ceux-là ! Ils sont combien ?

Le garçon

— Désolé, j’ai plus qu’une table de quatre.

Ils ressortent.

Minuit

— Qu’est-ce que vous foutez ? On est à côté. Venez, c’est vide.

Pol

— C’est un resto végétarien.

Gallimard

— Bordel de merde !

Fayard

— Que du bonheur !

Ils s’installent. Presque tous ne parlent plus que de littérature, d’une telle qui est nulle, d’un quel qui est con et de leurs à-valoirs, quelques-uns, en bout de table, des merveilleux repas qu’ils ont fait chez Yen (22, rue Saint-Benoît), A la Mer de Chine (159, rue du Château des Rentiers) et chez Christophe (8, rue Descartes).

Auteur furieux qu’on lui ait sucré sa contribution au Libé des écrivains

17/03

Pourquoi y a-t-il de l’art plutôt que rien ?

Je comprends pourquoi Tonton Guy aimait le morgon de chez Lapierre :
c’est le vin de la jeunesse, le vin des rues, celui des ballons de rouge au comptoir, celui des caboulots,
c’est « très bon » comme disent les cavistes, il n’empêche que, faiblement soufré ou pas, il m’a collé un reflux gastrique

15/03

CE WEEK-END,
ON DESINFECTE

14/03

Bien sûr, Christine Angot déconne à pleins tuyaux aujourd’hui comme Marguerite Duras hier, mais la condition féminine a encore des progrès à faire, Gérard Depardieu, Michel Onfray et consorts font la même chose et personne n’y fait attention.

LABOURAGE DE CRÂNES

Et pourtant, Caroline FourestElizabeth Lévy et Marcela Iacub ne rechignent pas à la tâche

13/03

DANS LES YEUX, J’AI DIT
DANS LES YEUX

Les seins des employées d’American Apparel
sont plus beaux que les pantalons qu’elles fabriquent

Hai-ku un peu long

Rue Leblanc, une Noire me demande :
Où est la rue Leblanc ?
On se regarde.
On se marre.
C’est le printemps.

12/03

Mais non Jeff, t’es pas tout seul !

BIEN VU L’AVEUGLE !

Les amazones n’avaient qu’un sein, Amazon n’a qu’un œil

11/03

Leonardo da Ferrari

10/03

Léa Seydoux ressemble à Pascale Gregogna (la première femme d’Hervé DiRosa).

Le retour de Velasquez

Les étranges connexions du mois dernier : Kalamata, Sainte Julie, Beyrouth, Iasi, Krasnodar, Montequinto, Buenos Aires, Neuhausen auf de Fildern, Antwerp, New York, Moscou, Salvador, Tunis…

C’est sympa pour les copines,
Scarlett Johansson a de la cellulite

Le cal des cygnes

08/03

CE WEEK-END,
ON PESE

07/03

Bonjour,

En document joint, je propose à la vente diverses œuvres de ma collection privée :

Carl Andre, Dentagra : 110.000 €
Robert Barry, A part of a piece : 15.000 €
Sol LeWitt, Dessin, 1972 : 115.000 €
Sol LeWitt, Dessin, 1975 : 45.000 €
Art & Language, Paintings I  N°2 : 5.000 €
Art & Language, Map of itself : 2.000 €
Robert Barry, Inert Gas Series : 2.000 €
Simon Hantaï, sans titre : 45.000 €
Robert Morris, Vibrations : 450 €
Andy Warhol, The thirteen most wanted men : 1.000 €
Lawrence Weiner Broken Off : 2.000 €

Sincèrement,

Ghislain Mollet-Viéville
Agent d’art, Expert-conseil
Expert honoraire près la Cour d’Appel de Paris
Membre de l’Association Internationale des Critiques d’Art
59, avenue Ledru-Rollin 75012 Paris, France
Tel. +33 1 40 02 07 40
http://www.conceptual-art.net/ventes3.html

PUNK

UKRAINE

No pasaran

No comment

Encore faudrait-il que BARAC(JF)K OBAMA réussisse sa crise des missiles de Cuba

06/03

A Paris, les SDF se changent n’importe où

Easy Christo

© Christian Werner

Easy Lavier

Pour sa taille
(et ses hanches aussi)

Gérard Lavier ?
Bertrand Gasiorowski ?

05/03

A Paris, la Fashion week bat son plein
(Boulevard des Maréchaux)

Je n’aime pas trop les gens quand ils deviennent adultes.
D’ailleurs les vieux me détestent, et je leur rends bien.
Mais attention, ce n’est pas facile.
Ça va uniquement s’il y a des gens qui veillent sur vous.
Toute seule, je me mettrais sur une bouche d’égoût et j’attendrais la fin.

Betty Catroux

04/03

Quand je pense que, quand j’étais pédicure, j’ai soigné les pieds d’Alfred Pacquement… si seulement, j’avais fait une vidéo !

THE TRUTH ABOUT MARTI

Vers la fin des années 80, j’aimais bien Marti Jones
et puis… voilà !

Ceux qui parlent très fort, mais que l’on n’écoute pas.

03/03

Tout change… nos maîtres aussi

Il faudrait donc croire que film de merde = Oscar et que pas de film du tout = César, c’est à dire que 2 + 2 = 4.

Oscar m’a tuer

Présence Panchounette est classée 9153ème artiste du monde… un gain de 1221 places en quatre ans ! Le vent dans le cul, je vous dis… le vent dans le cul !

Ceux qui critiquent ce contre quoi ils n’ont pas de prise/Ceux qui auraient pu réussir, mais n’ont pas vu le temps passer/Ceux qui sont courageux, mais n’ont pas osé/Ceux qui savaient, mais à qui on n’a rien demandé/Ceux qui s’en doutaient, mais se sont tus.

De passage samedi dans le quartier Beaubourg… Agnès Varda, Louis Cane, Ben, Claude Viallat ! Impression bizarre : repli sur les valeurs sûres ou retour des morts-vivants ?

BLOWIN’ IN THE WIND !

Une espèce de « théorie » qui ne tient pas à grand-chose*…
au bagout du camelot pour l’essentiel
et à la crédulité de ceux qui l’écoutent.
 Par certains côtés : au ras de l’abus de faiblesse,
mais bon… tant que l’intéressé ne porte pas plainte !

*en fait… à que dalle !

01/03

CE WEEK-END,
ON PEINT LA GIRAFE

28/02

Je trouvais qu’il y avait un peu de Guggenheim dans le nouveau centre commercial Beaugrenelle si ce n’est que la marchandise pseudo-luxueuse (Zadig & Voltaire, Tommy Hillfiger, etc.) avait remplacé les œuvres, j’ai appris que l’agence d’architecture responsable est celle qui avait rénové le Capc.

Les fumeurs offrent des cigarettes, ils font tourner leurs briquets, les non-fumeurs ne se préoccupent que de leur santé.

LOGOTOMY

Pour comprendre comment le logos est devenu logo(s), lire
Face au brand territorial
(Sur la symbolique des systèmes de représentation des collectivités territoriales)
Lars Müller Publishers

Si les propriétaires et la rédaction de Libération avaient suivi les conseils que leur dispensent gratuitement une palanquée de spécialistes, ils n’en seraient sûrement pas là où ils en sont.

27/02

Sur Arte, un reportage sur l’exposition Robert Adams au Jeu de Paume, le réalisateur qui a tout compris du cadrage (et peur que le spectateur s’ennuie si ça ne remue pas) et de la photographie zoome perpétuellement. Toutes proportions gardées, c’est comme si un type, sous prétexte d’avoir fait les Beaux-arts, repeignait en direct une toile de Felix Valloton.

MARIONS-LES

Ry Rocklen-Sylvie Fleury

De toute la politique, il n’y a qu’une chose que je comprenne, c’est l’émeute
(Gustave Flaubert)

Un demi-siècle et un jour pour se pencher
sur le combat de Miami, ça me laisse pensif.

Ceux qui n’ont rien compris au film. Ceux qui se sont fait taper sur les doigts. Ceux qui ne savent pas s’arrêter.

Cher Frédéric Roux,

j’ai bien réfléchi, j’ai tort. Vous n’êtes pas un abruti parfait. Pas même imparfait. Juste un type assez marrant et inoffensif, souvent juste dans ses dégoûts, petit maître maniériste (c’est déjà pas mal, je vous assure) à la blessure narcissique que je confesse trouver intrigante… Si votre sens de l’humour s’étendait jusqu’à vous, on aurait pu peut-être s’entendre. A défaut, je continuerai à vous lire et à le faire savoir.
A bientôt, donc.

Olivier Mony.

25/02

Fifty years ago

MARIONS-LES

Xavier Veilhan

Ben Foster

Basquiat peint des boxeurs
(c’est écrit dessus)

UNDERWOOD

C’est sur une machine comme celle-là que j’ai commencé à écrire
(avec un clavier français dont le fond était noir)

Un poète ne doit pas peser cent kilos ni porter du jaune

24/02

Je pense que la littérature, c’est de la physique, de la géographie, de l’histoire, de l’arithmétique, pas de la psychologie.

Casey Affleck ressemble à Frédéric Taddéi.

La résistance s’organise au corner des Galeries Lafayette

22/02

CE WEEK-END,
ON RESTE A L’OMBRE

21/02

Ceux qui disent qu’ils ont tort en essayant de faire comprendre qu’ils ont raison. Ceux qui bredouillent avec conviction.

Il est un qualificatif dont je déplore la disparition : « lope ».  Je trouve que ça disait bien ce que ça veut dire : pas un salaud, pas une salope, non : une lope !

Les déclarations sur la bêtise supposée des autres sont toujours dangereuses dans la mesure où elles pourront, tôt ou tard, s’appliquer à la nôtre.

Les ennemis de mes ennemis ne sont pas mes amis.

« Le Français aura beau faire, il ne sera jamais qu’un courtisan, n’importe de qui, pourvu que ce soit un puissant du jour », François-René de Chateaubriand

MODERN WORLD

L’éditeur prie
(à l’envers)

Olivier rêve

Le noir est le nouveau noir

Le peuple récrimine

Je me réjouis

20/02

Chantal fait du surf

Les gens les plus éloignés de ce que vous êtes vraiment ont tendance à vous croire proche d’eux. Ce sont des êtres sans imagination qui se plantent toujours, qu’ils vous insultent ou qu’ils vous fassent des cadeaux ; leurs insultes sont d’ailleurs souvent des cadeaux alors que leurs cadeaux sont des insultes.

Le plus difficile c’est de se débarrasser des gens qui vous admirent.

Certains amateurs se plaignent de la monotonie des vins de Bordeaux (« Tous pareils ! ») ; s’ils connaissaient mieux le terroir, ils seraient frappés par la stupéfiante homogénéité des connards locaux.

A force de voir Claude Lévêque répondre justement à toutes les demandes qui lui sont faites,
je finis par me demander s’il est encore un bon artiste ou plutôt un gros malin

19/02

Vasarely (Victor) revient en force

Carol Oates (Joyce) reprend du poil de la bête

La semaine dernière, j’ai vu l’expo de Philippe Mayaux chez Hervé Loewenbruck et Raw à la Halle Saint Pierre*

Toujours aussi mal éclairée, impossible de regarder les tableaux sans y voir son ombre

Cette affaire d’art brut est de moins en moins claire (elle ne l’a jamais été), on enrôle aujourd’hui sous cette bannière des artistes comme James Coleman et Alex Grey (par exemple) qui, hier, n’auraient rien eu à y foutre ; « brut » (ou RawOutsider ou Dieu sait quoi…) n’est plus une catégorie, c’est un STYLE. Les fondamentalistes de cette secte ont beau continuer d’excommunier tous ceux qui n’appartient pas à leur chapelle, leurs anathèmes s’envolent aux quatre vents puisque son chœur est désormais ouvert à ceux qui n’ont rien à y faire. Quant à ceux de la secte désignée comme rivale, ils s’inquiétent de ce que l’art soit extensible à l’infini. Philippe Mayaux pourrait exposer à la Halle Saint-Pierre puisque Coleman a exposé au Palais de Tokyo. Un musée désormais peut ressembler à un hall d’aéroport, un hall d’aéroport à un centre commercial, un centre commercial servir de décor à un défilé de mode, un défilé de mode avoir lieu dans un asile psychiatrique. En bref : c’est le bordel ! La cacophonie des signes ! Le régne des petits malins, de LVHLM et des multinationales virtuelles… L’Eden ! L’Eden ! L’Eden !

Hier, le périph’ était bouché

L’AFFAIRE DU TWEET DISPARU*

cf ma réaction à son apparition le 16

Tweet du 15… dont je suis l’objet*
(in Sud-Ouest Dimanche du 16)

Putain, qu’est-ce que cela aurait été s’il n’avait pas été « laudateur » !

« Ce journalisme là, de réglements de compte, n’est pas le mien« 
Olivier Mony (18/01/2013)

Mystérieusement disparu depuis !
Nous en déduirons* qu’Olivier Mony** est sincèrement courageux, mais absolument pas téméraire

entre autres
** Journaliste élégant et falsificateur ineffable momentanément hilare

18/02

Je suis bien d’accord, mais les coyotes en travers des épaules des drôles commencent à me gaver grave

En ces temps de repentance
n’oublions pas que Shirley Temple
(récemment décédée)
a été – au cinéma –
la première Blanche à toucher un Noir

Vu Au delà de la gloire de Samuel Fuller, dans le genre pompier ce n’est pas si différent de 12 Years Slave.

17/02

Aslan n’est pas né à Bordeaux (capitale du vin), mais à Lormont (capitale du graton). Ça fait une sacrée différence.

TOUT SERA COMME AVANT
(graffiti Présence Panchounette*, septembre 1968)

Ce week-end, j’ai été faire un petit tour sur le net où
j’ai pu constater l’actualité de Présence Panchounette

« La première Internationale qui trouve que
TOUT VA BIEN »
(fin des années 60)

UN

Ci-dessus une œuvre de Thomas Cristiani
et… Antoine Roux !
Ci-dessous une œuvre de Présence Panchounette

DEUX

TROIS

Si la 1 n’ajoute rien (même plastiquement) à la 2, la troisième, signée Ole Ukena,
est meilleure (tout au moins plastiquement) que la pièce de Présence Panchounette
qui se contentait d’agrandir la définition de « Chair » du Petit Larousse

Le problème de l’économie d’aujourd’hui serait que personne ne veut rien payer, sauf si c’est trop cher.

Se voir louer* par un abruti parfait vous fait relativiser la valeur de votre production.

enfin, n’exagérons rien

Mordre pour mordre, il faut mordre juste

Les écrivains sont de grands enfants, ils savent tous que les prix sont plus ou moins truqués, mais ils croient tous que, s’ils figurent sur une liste, ils ont des chances de l’emporter.

16/02

Pour décocher la flèche du Barthes, encore faut-il savoir lire.

15/02

CE WEEK-END,
ON SE LA JOUE ZEN*

enfin, pas longtemps !

14/02

Je veux bien m’excuser pour des tas d’atrocités que je n’ai pas commises, pour La Shoah, pour la traite, pour le massacre des bébés phoques, la déforestation de l’Amazonie ; si on me demande de me repentir, je veux bien aussi, mais Steve Mac Queen, il faudra(it) qu’il s’excuse et qu’il se repente d’avoir fait un film de merde : 12 Years Slave.

Si Libé s’arrête, c’est Alain Duhamel qui va morfler ! Où va-t-il donc pouvoir se percher ?

Gourdon est mort, Lormont est en deuil

Si l’on condamnait les victimes plutôt que de poursuivre les coupables, l’existence serait beaucoup plus intéressante, voire même beaucoup plus vivable.

« […] on corrige souvent le défaut d’esprit qui donne un goût de travers. Il y a aussi des âmes froides, des esprits faux, qu’on ne peut ni échauffer ni redresser : c’est avec eux qu’il ne faut point disputer des goûts, parce qu’ils n’en ont aucun » (Voltaire) ; à rapprocher de : « Je ne parle pas aux cons, ça les instruit » (Michel Audiard) ; « Il y a mille gens de bon sens contre un homme de goût, et mille personnes de goût contre une d’un goût exquis » (Denis Diderot) à rapprocher de : « La boxe, c’est comme le jazz, plus c’est beau, moins les gens comprennent » (George Foreman).

12/02

Macha Méril
(qui perd rarement une occasion de la boucler)
à propos du cimetière russe de Sainte-Geneviève-des-Bois :
« C’est presqu’un musée, mais vivant » (Le Journal du dimanche)

Les étranges connexions du mois dernier : Nova Venecia, Grand-Saconnex, Naha, Cuenca Canton, Belo Horizonte, Uccle, Uberlandia, Breda, Geoje-Si, Montabaur, Cacapava, Cuernavaca, Douala, Sao Paulo, Canberra, Istambul.

http://www.franceinfo.fr/livre/le-livre-du-jour/le-livre-du-jour-10-02-le-livre-du-jour-1313177-2014-02-10

11/02

WHITE BOX

L’homme le plus puissant du monde
ne sait toujours pas s’il préfère
le fond ou la forme, l’abstrait ou le figuratif

La littérature, c’est faire et non pas dire

08/02

CE WEEK-END,
ON (SE) DEBRANCHE

05/02

Demain, nous sommes dans Libé

Saura-t-on qui est la grande gueule ?

BUFFALO BILL

100ème anniversaire de la naissance de ce type
dont tout le monde parle, mais que personne lit
Je me suis tapé Le festin nu à vingt balais
le meilleur âge pour lire des trucs illisbles

04/02

Les gens qui aiment un livre parce que le sujet leur plaît me font penser à ceux qui achètent un pantalon mal coupé parce qu’ils aiment sa couleur

Chaque fois que j’entends un anti-tabac, j’ai envie d’aller m’acheter un paquet de clopes.

Eté voir (quand on a dédié son dernier livre aux Soul Sisters, ça semble logique) Twenty Feet from Stardom ; c’est de la télé, mais il faut y aller ! Toutes ces bombes noires devenues des Mamas rigolardes sont formidables.

Regardé Body Double de Brian de Palma… qu’est-ce que c’est con !

Vu « Le surréalisme et l’objet » à Beaubourg… qu’est-ce que c’est broc !

La pièce de Présence Panchounette, désormais obligatoire
(Many thanks à Donatien et à son VTT)

Il est obligatoire aujourd’hui de plonger les expos dans la pénombre et de pas entendre ce que disent les acteurs ; quand on a la vue qui baisse et pour peu que l’on soit un peu dur de la feuille, on se sent exclu.

http://corse.france3.fr/2014/02/03/la-boxe-donc-la-vie-407797.html

Lire aussi, l’article de Raphaëlle Leyris dans Le Monde des livres daté du 31/01

03/02

ALLEZ…

Un peu d’art moderne pour commencer la semaine en douceur

Et pour ceux qui n’aiment pas ça,
le cul de Beyonce

Et la photo de cette jeune fille,
juste parce que je la trouve jolie
et bien habillée

Je tiens tout de même à signaler que ma retraite de pédicure médical a été augmentée de 38 centimes d’euro, elle s’élève donc désormais à 59,74 €/mois.

Il peut désormais arriver que l’on soit « en dialogue », sans doute, une autre manière d’être sourd.

01/02

CE WEEK-END,
ON RANGE

31/01

Il est toujours utile de connaître l’avis de ses ennemis à son propos, le danger étant d’être d’accord avec eux.

Il est d’une prétention inouïe de raconter sa vie croyant qu’elle intéresse(ra) les autres ; il est encore plus prétentieux de croire que l’on peut raconter autre chose

ÇA CHAUFFE DANS LE VI°

Et mon à-valoir, tu le sens, mon gros à-valoir ?

Eté voir l’expo Decorum* (bof !) au Musée d’art moderne, j’en ai profité pour faire un petit tour dans les collections permanentes… que de barbouille ! que de barbouille ! il y a même une salle complète consacrée aux épouvantables bouses de Bernard Dufour… presque aussi terrifiantes que celles de Madame Schnabel ou que celles de Schnabel lui-même. C’est dire.


Petit conseil pour l’installation de Warm-Up (je l’ai fait, je sais comment on s’en sert) :
ne pas coller les bandes en lisière sur les bandes centrales, les coller au sol (avec du double-face par exemple),
cela permet au « tapis » d’être parfaitement plan (comme un tapis).
La prochaine fois, demandez-moi.

PRESENCE PANCHOUNETTE
WARM-UP (1985)

29/01

Rue Michel-le-Comte, on peut manger une tarte salée ou un gâteau en caressant un chat (avec un peu de pot, on peut – aussi – s’y choper la toxoplasmose)

DANS LA SERIE :
LE RIDICULE NE TUE PAS
(MAIS IL Y CONTRIBUE)

Ci-dessus Lola Montes Schnabel batifole
Ci-dessous, les jolis barbouillages
de Lola Montes Schnabel
exposés à Saint Barth

Frédéric Bruly Bouabré est mort… ça c’est dommage !

Jusqu’au XVII° siècle, les opérations de marché à terme sont encore connues sous le nom de « paris » (in Eugen Fink).

Claude Closky
(NASDAQ)

La tâche actuelle des organisations de loisirs est essentiellement de planifier l’imprévu (le prévenir/empêcher par tous les moyens qu’il survienne) ; ce qui se conçoit pour les loisirs doit, évidemment, s’étendre à la vie sociale.

On présente toujours « se réaliser »
comme l’idéal à atteindre,
jamais comme celui à dépasser

28/01

R.I.P

C’est en écoutant deux disques de Pete Seeger
(édités, je crois, au Chant du monde)
que j’ai pris goût à la musique folklorique américaine

Pete à deux ans sur les genoux de son père

Pete donnant la main à sa mère

Le comble du comble est atteint lorsque ceux qui nous mentent sont sincères.

En art comme en politique, les bonnes idées ne sont pas celles qui marchent, mais celles qui font changer l’idée que l’on peut avoir du bon et du mauvais.

J’ai des doutes sur l’intelligence de ceux qui vitupèrent la bêtise.

27/01

OlympiO

L’esprit consiste à reconnaître
la ressemblance des choses diverses et
la différence des choses semblables (Montesquieu)

25/01

CE WEEK-END,
ON EST D’ACCORD SUR TOUT

22/01

Parmi les disparitions dont j’aurais voulu toucher deux mo(r)ts
Saul Leiter & Leroi Jones
(featuring Maya Angelou)

Voyages autour du pain = sandwicherie

Pour ce qui est de se prononcer sur la vie des uns et des autres, les juges étaient à peu près tranquilles depuis l’abolition de la peine de mort, sauf que maintenant l’opinion publique leur demande d’autoriser ou d’interdire l’euthanasie.

On est toujours déçu lorsqu’une minorité devient majoritaire.

Philippe Val ressemble à Sim, Yannick Haenel à François Baroin, Maylis de Kérangal à Laure Manaudou, Jay McInerney à Arnaud Montebourg et Jérôme Gallienne à Christian Clavier.

Et moi, yé n’ai pas changé
yé réssemblé à Julie Gayet

21/01

Hier, avec mon pote Yann Moix on est allés au bistro s’en prendre une
y avait ses copines : Elizabeth Lévy, Christine Bravo et Marcela Iacub.
Qu’est ce qu’on s’est marrés !

« Les gens ici*, c’est un tiers fondateurs, un tiers salariés, un tiers stagiaires »… et bientôt, trois tiers chômeurs.

La pépinière 27, « incubateur d’entreprises » installé près de la Bastille »

Yo, mucho apreciado Beatriz Preciado in Libération hoy : « Je dis à Rajoy et Varela qu’ils ne mettront pas un pied dans mon utérus », certes, c’est anatomiquement improbable, mais aucune acrobatie n’effraie la copine de Virginie Despentes qui écrivait, dans une tribune précédente : « En termes biologiques, affirmer que l’agencement sexuel d’un homme et d’une femme est nécessaire pour déclencher un processus de reproduction sexuelle est aussi peu scientifique que l’ont été autrefois les affirmations selon lesquelles la reproduction ne pouvait avoir lieu qu’entre deux sujets partageant la même religion, la même couleur de peau ou le même statut social. »

Pour le maillot ? Les oreilles et la queue !

Dans un article d’Emmanuelle Lequeux sur Marina Abramovic intitulé : « Le gourou de la performance » (Le Monde 2), Jean-Luc Vilmou rapporte une anecdote datant de l’époque où ils étaient collégues à l’école des Beaux-Arts de Paris : « Un jour, elle m’a rejoint pendant que je donnais un cours. Devant trente gamins timides, elle me demande de lui raconter une histoire érotique. Puis s’avance, m’embrasse goulûment, commence à me déshabiller. Une fois en caleçon, j’ai tout arrêté, c’était trop ! Elle est givrée, elle m’aurait violé ! » On reconnaît bien là toute la démesure de l’artiste français : une heure pour se rendre compte qu’Abramovic est givrée pour, ensuite, garder son caleçon !

TROP C’EST TROP

20/01

DAY OF THE KING

SPOCK AND ROLL

In Les Inrockuptibles, Philippe Djian espère que le rock va mourir ! Ce type ne se rend même pas compte qu’il est mort (le rock, et un peu lui) au siècle dernier.

GAFFE LA CONCURRENCE !

L’équipe de Verticales a été renouvellée de fond en comble

HOT !

A l’expo Decorum au Musée d’art moderne de la ville de Paris, Warm-Up,
le tapis de Présence Panchounette, fait l’admiration de tous

ECOUTEZ LA DIFFERENCE

Oubliez la rentrée littéraire de janvier
Lisez La fin de l’homme rouge
de Svletana Alexievitch
(Actes Sud)

WARNING !

Virtuel pour virtuel, là où l’on va rigoler,
c’est quand le bitcoin va remplacer le dollar et l’euro

Les étranges connexions du mois dernier : Schaerbeek, Arequipa, Tbilisi, Kaunas, Klaipeda, Moscou, Tampere, Biel, Brasilia, Buenos-Aires, Zottegem, Halle, Woluwe Saint-Lambert, Andorra la Vella, Leme, lisalmi, Turku, Nijmegen…

18/01

CE WEEK-END,
ON VOIT LA VIE EN ROSE

17/01

Bon anniversaire

L’année dernière, j’ai enterré Ken Norton…
Chuck Wepner et George Chuvalo ont du mauvais sang à se faire !

16/01

Les Américains sont plus proches que nous des animaux,
c’est pour ça qu’ils sont moins ridicules que nous ne le serions dans ce genre de situation

C’est pour cela, aussi, que leurs présidents
peuvent porter des cravates de traviole

Publier un livre pour dire que l’on ne peut plus écrire, participer à une table ronde sur un sujet qui rabaisse(rait) le débat public en déclarant au préalable que ce genre de sujet rabaisse le débat public, genre d’activités plus facile que de tirer un coup lorsque l’on n’en a pas envie.

Avant de balancer mes notes de ces derniers mois, je retiens : « Quand on ne s’adresse pas à la foule, il est juste que la foule ne vous paie pas. C’est de l’économie politique » (Gustave Flaubert) ; « Je ne suis pas là pour être d’accord avec les gens » (Thomas Mayne) et, encore de Flaubert : « De toute la politique, il n’y a qu’une chose que je comprenne, c’est l’émeute ».

Pour ce qui est des perles de traduction dont je me suis promis de faire quelque chose (les enfiler) un jour ou l’autre : « La cuisine surchauffée dégageait une odeur de violente expérience » (in Le silence duvent) ; « sans cesser de me désopiler », « Je finis par distordre cet unique regard prolongé en une certitude insupportabe », « porc-épic prognathe et strabique » (in L’ours bleu) ; « L’éclat mourant de feuilles décidues telles les étoiles rouges d’une constellation lointaine » (in Mudwoman). Des éditions Gallmeister tout serait à citer : « Sa mâchoire chut nonchalamment dévoilant une dentition décolorée » ; « Seule les saccades de sa respiration adénoïdienne le désignaient vivant » ; « […] obscurité dont Ruth émergea d’un pas somnanbulique […] les plis et drapés de l’excès de tissu brouillaient sa silhouette et accentuaient l’allure onirique de ses mouvements. Ses yeux étaient des cratéres noirs dans son visage lisse et livide » (« son visage graissé ») ; « La fille oscillait toujours sur sa colonne vertébrale » ; « Il avait de la mort dans le visage » ; « Il se frotta le front pour lutter contre la vieille douleur verte qui se mettait à flamboyer et à caviter derrière ses yeux » ; « contagionné par l’atmosphère de l’île », « barricade » pour « rembarde », etc.

J’ai appris qu’il existait une loi dite de Chisholm qui voudrait que « Si les choses ont la possibilité d’empirer, elles le font ».

Tout ça pourrait tracer de moi un portrait pas ressemblant du tout, tout comme l’ensemble de ce site, celui d’un atrabilaire envieux et vaguement aigri passant son temps à ricaner dans son gourbi alors que je suis un type plutôt gai qui aime : glander, déconner, les jolies filles, les belles bagnoles, beaucoup boire et bien manger et n’aime pas les histoires. C’est pour cette raison que j’ai décidé de mettre fin à cette rubrique en 2016… ça fera dix ans, c’est un bon chiffre.

Une fille sans implants est infirme

L’air de rien, j’ai aussi trouvé trois phrases qui feraient un bon début pour des romans que je n’écrirai pas : « Nathan avait pour principe de ne jamais répondre aux questions dont il connaissait les réponses » ; « Il a décroché à la troisième sonnerie, c’était Dieu* » ; « Entre les deux tours des élections présidentielles, Marie avait pris rendez-vous pour ses racines ».

« Par la suite, il s’est souvent dit qu’il n’aurait pas dû répondre, qu’il aurait dû faire avec Dieu comme avec les filles qui essaient de vous vendre des double-vitrages à l’heure du déjeuner… raccrocher. »

15/01

AUJOURD’HUI

Dans toutes les bonnes librairies
(celles qui restent)

14/01

JUSQUE-LÀ, TOUT VA BIEN…

MAIS DEMAIN ?

11/01

CE WEEK-END,
ON GLANDE

10/01

Avant, il n’y avait que quelques artistes pour imiter
Présence Panchounette,
maintenant, même les bestioles s’y mettent

04/01

CE WEEK-END, ON DECROCHE
LES GUIRLANDES

02/01

Aujourd’hui, saint Basile

BONUS

Après une si longue absence,
autant (re)commencer par Sophia
les mains dans la sauce tomate